Des enseignants-doctorants candidats � des bourses r�sidentielles � l��tranger de long s�jour crient � une injustice dont ils disent �tre victimes. M. Kebci - Alger (Le Soir) - Ils sont cinq ma�tres-assistants de la Facult� des sciences politiques et de l�information de L'Universit� III d�Alger � crier � une injustice cons�cutivement au rejet de leurs dossiers de bourses de longue dur�e � l��tranger aux fins de finalisation de leurs th�ses de doctorat et ce, � l�ultime phase du long et laborieux processus de s�lection. Et c�est ce dernier d�tail qui semble faire plus de mal aux concern�s pour qui cet ajournement de toute derni�re minute, inhabituel, puisque, affirmera l�un d�eux, Djamal Djanane en l�occurrence, �jamais pareil ajournement n�est intervenu � la derni�re �tape, celle de l�entretien o�, souvent, il a toujours �t� le cas du choix de l�option du s�jour, 6, 12 ou 18 mois, pas plus�. Et parce que le recours �conseill� d�pos� aupr�s de la tutelle n�a pas �t� pour changer l�avis du jury qui a assur� le fameux entretien le 8 mai dernier, quoi comme recours pour ces m�contents que la contestation. En effet, les enseignants- chercheurs recal�s ont observ�, ce lundi, pour la seconde fois cons�cutive, un sit-in devant le si�ge du minist�re de l�Enseignement sup�rieur et de la Recherche scientifique. Un sit-in qui n�a pas drain� les grandes foules puisque, comme le reconna�tra Djamal Djenane, il fallait compter avec la p�riode des d�lib�rations de fin d�ann�e universitaire, mais suffisant, selon lui, pour interpeller les consciences. Car pour notre interlocuteur, il s�agit bel et bien �d�une injustice caract�ris�e� lui qui affirmera avoir pass�, en compagnie de quatre de ses coll�gues et avec succ�s toutes les �tapes de s�lection, s��tonnant qu�ils soient recal�s � l�ultime �tape. Et de pr�ciser qu�� ce stade ultime du long processus de s�lection, jamais un rejet n�a �t� enregistr� par le pass� puisque, pr�cisera-t-il, �il s�agissait le plus souvent de discuter de la dur�e de la bourse, 6, 12 ou 18 mois�. Et pas que cet �impair� puisque les doctorants priv�s d�une bourse � l��tranger parlent d�une autre �anomalie� qu�ils mentionnent dans leur lettre de recours � la tutelle o� ils rel�vent que �le jury de l'expertise est compos� de membres issus de disciplines ne relevant pas du m�me champ de recherche�. Pis encore, t�moignera Djenane, le commentaire qui leur a �t� fait � leur m�contentement : �vous �tes encore jeunes, vous pouvez attendre l'ann�e prochaine. �. Et de s�interroger sur les intentions de l'expert examinateur Fouad Bouguetta, doyen de l'Universit� de Annaba, qui rejette sans motif leurs dossiers, qualifiant, au passage, de draconiens, certains des pr�alables comme la condition d�un encadreur de haut niveau (rang magistral), accord d�un laboratoire universitaire et la convention d�accueil en ce qui concerne la France. Le comble pour Djenane, qui n�exclut pas le recours � d�autres formes extr�mes de protestation, �voquant une �ventuelle gr�ve de la faim si leur cri ne trouve pas d�oreille attentive, c�est que �cette ann�e, ce ne sont pas moins de 500 bourses pour les doctorants qui sont accord�es par l�Etat au moment o� seulement la moiti� des postulants est enregistr�e�.