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Le lancement de la 3G est-il encore d�actualit� ?
Publié dans Le Soir d'Algérie le 09 - 09 - 2012

Le lancement de la t�l�phonie mobile de troisi�me g�n�ration 3G est-il encore d�actualit� ? La question est opportune.
Ch�rif Bennaceur - Alger (Le Soir) - Un appel � la concurrence avait �t� lanc� il y a quelques ann�es pour l�octroi d�une licence de t�l�phonie mobile de troisi�me g�n�ration (3G). Ce processus avait �t� cependant stopp� de mani�re incompr�hensible. Or, en 2011, la relance de ce processus avait �t� annonc�e par l�ex-ministre de la Poste et des Technologies de l�information et de la communication. Selon Moussa Benhamadi, un appel d�offres devait �tre lanc� avant la fin du premier semestre 2012, � charge cependant que les op�rateurs de t�l�phonie mobile soient pr�ts et puissent y participer. Ce qui n��tait pas �vident dans la mesure o� un op�rateur priv� (Orascom Telecom Alg�rie), pourtant leader du march� mobile, risquait cependant d��tre exclu, avait averti Benhamadi, pour ne pas avoir r�gl� sa situation financi�re et judiciaire. Et cela m�me si Djezzy, dont la cession � l�Etat alg�rien est cens�e �tre toujours en cours de discussion avec ses propri�taires �trangers, est r�put� pr�t. Comme le sont officiellement les deux autres op�rateurs mobiles Alg�rie T�l�com (Mobilis) et Wataniya Telecom Alg�rie (Nedjma). Toutefois, ce processus reste encore pendant, et deux mois apr�s l��ch�ance initiale, aucune date effective n�a �t� fix�e pour lancer cet appel, le minist�re tut�laire et l�Autorit� de r�gulation de la poste et des t�l�communications (ARPT) adoptant le silence � ce propos. Ce qui soul�ve l�incompr�hension des diff�rents op�rateurs et �quipementiers, incertains sur l�existence d�une r�elle volont�, politique s�entend, pour lancer ce processus. Et d�autant que d�aucuns estiment que la 3G, qui permet des d�bits plus rapides et un transfert optimal des donn�es, susciterait des r�ticences ici et l�. Car cette technologie risque de ne pas pouvoir �tre ma�tris�e, contr�l�e dans un souci de pr�servation de la s�curit� et des int�r�ts nationaux, peut-�tre de certains int�r�ts. Et ce, au-del� des aspects d�ordre technique li�s notamment au syst�me de transmission, choix de la bande, acquisition de terminaux, des probl�matiques non insurmontables au demeurant. Ainsi, ce processus risque de ne plus �tre d�actualit�, au regard des retards pris pour le lancer, que ce soit pour des raisons objectives ou subjectives. Mais aussi dans la mesure o� la mise en place de la 3G en Alg�rie semble d�j� d�pass�e au niveau international avec la progression de la technologie de 4e g�n�ration. En effet la 4G ou Long terme �volution (3.9 G) Advanced permet le tr�s haut d�bit mobile avec des communications t�l�phoniques utilisant la voix sur IP. Et une progression remarqu�e qui avait provoqu�, � un moment, le d�bat sur l�opportunit� de passer directement de la 2G (l�actuelle norme GSM) � la 4G, sans passer par la 3G. Opportunit� que la tutelle gouvernementale semblait admettre, comme certains propos minist�riels tenus en ao�t 2011 l�avaient laiss� entendre. Et cela dans le contexte o� la commercialisation des smartphones et des tablettes compatibles avec la LTE se d�veloppe fortement sur le march� national, mais aussi que le d�veloppement du haut d�bit de l�ADSL sans fil peine � prendre effectivement son essor, tout en sachant que le secteur des technologies de la communication, caract�ris� durant la d�cade �coul�e par l�ouverture et la r�gulation renforc�e, est actuellement sinistr�. Car le d�veloppement des TIC semble p�tir d�un manque de visibilit� et de lisibilit� en mati�re de conduite gouvernementale et d�une proactivit� insuffisante de la part de l�Autorit� de r�gulation. Et alors que la 3G est d�j� effective en Tunisie et au Maroc !!!
C. B. 3G ou 4G : le dilemme alg�rien
Entretien r�alis� par Mokhtar Benzaki
M�rouane Debbah est professeur et dirige la chaire en Radio Flexible � Supelec (grande �cole d�ing�nieurs � Paris sp�cialis�e dans les technologies). Ce normalien est un sp�cialiste mondial des r�seaux de t�l�communications et a re�u plusieurs prix et distinctions pour ses travaux de recherche sur la 5G dont le prestigieux IEEE Glavieux Award en 2011. Dans cette rubrique, il r�pond � nos questions et donne un �clairage sur le d�bat actuel autour de la 3G et la 4G en Alg�rie.
Le Soir d�Alg�rie : On parle souvent du d�ploiement de la 4G dans le monde mais qu�en est-il vraiment ?
M�rouane Debbah : D�un point de vue strictement technique, il est important d�abord de signaler que la 4G, au sens de l�UIT (Union internationale des t�l�communications), n�existe pas et est pr�vue pour 2014-2015. Les op�rateurs dans le monde font malheureusement du marketing 4G sur un standard LTE (Long Term Evolution) qui est de la 3.9 G. Le LTE par contre est une r�alit�. On comptait d�but 2012 plus de 9 millions d�abonn�s aux services LTE dans le monde avec 30 r�seaux commerciaux dont plus de la moiti� sont aux Etats-Unis. Il faut savoir qu'en Europe, les op�rateurs, qui avaient investi massivement sur la 3G, cherchent � la rentabiliser au maximum et ne sont pas forc�ment tr�s press�s de passer au LTE. En France, par exemple, les tests n�ont commenc� que cette ann�e ! Par contre, les pr�visions montrent un d�collage tr�s rapide avec plus de 800 millions d�abonn�s LTE � la fin 2016.
Comment marche exactement le LTE ?
Les r�seaux de t�l�communications sont pass�s par plusieurs g�n�rations de standards, typiquement la 2G qui correspond au GSM puis la 3G qui correspond � l�UMTS puis la 4G avec le LTE Advanced. Dans chaque cas, nous sommes pass�s par des technologies sp�cifiques d�acc�s multiples du type TDMA (Time Division Multiple Acces pour le GSM) puis le CDMA (Code Division Multiple Access pour l�UMTS) et enfin l�OFDM (Orthogonal Frequency Division Multiplexing) pour le LTE. Pour illustrer les nuances entre ces diff�rentes techniques d�acc�s, consid�rons une grande salle et un nombre important de personnes d�sireuses de communiquer par paires entre elles, on les appellera des couples. Les couples veulent se parler entre eux et ne sont pas du tout int�ress�s par ce que disent les autres personnes. Afin que ces conversations puissent avoir lieu, tentons de d�finir les diff�rentes possibilit�s pour chaque conversation. Appliquons tout d�abord l�analogie aux syst�mes d�acc�s multiple par acc�s de fr�quence. Ce syst�me peut �tre repr�sent� par la construction de murs tr�s �pais herm�tiques au sein de la salle, cr�ant ainsi plusieurs petites salles. Chaque couple entrerait dans une salle et pourrait se parler sans �tre g�n� par les discussions des autres couples. Cela s�appelle le FDMA et est principalement utilis� dans les syst�mes analogiques. Dans un syst�me d�acc�s multiple par r�partition de temps (TDMA dans le cas du GSM), chaque couple parlerait dans la grande salle chacun � son tour. Chaque couple aurait le droit de parler un certain temps pendant lequel les autres couples se tairaient. Ils s��changeraient ainsi le temps de parole � tour de r�le. Dans le contexte d�acc�s multiple par r�partition par code (CDMA dans l�UMTS), chaque couple parlerait une langue diff�rente. Les couples peuvent parler en m�me temps de n�importe quel endroit de la salle. L�analogie r�side dans le fait que les langues sont ici les codes. De plus, on suppose que les couples ne comprennent pas les langues des autres couples. Le langage appara�t ici comme un filtre, si bien que les Fran�ais ne peuvent pas comprendre la conversation du couple allemand ou celui de l�espagnol voisin. Cette technique a bien s�r des limites puisque nous ne pouvons plus ajouter de couples d�s lors que le bruit ambiant g�n�r� par les autres discussions devient trop important (pour s��couter). L�OFDM, qui est � la base du LTE, est une version num�rique du FDMA o� l�on a pu construire des murs tr�s herm�tiques extr�mement fins sans perdre de place. Ceci augmente l�efficacit� des transmissions de mani�re ph�nom�nale en utilisant tout l�espace disponible !
Quelles sont les diff�rences entre la 3G et le LTE ?
Le LTE peut fournir des d�bits de l�ordre de 100 Mbps, ce qui est de 5 � 10 fois sup�rieur � la 3G. C�est donc un gain en d�bit �norme, et l��volution du LTE vers la vraie 4G (connue sous le nom de LTE Advanced) permettra des d�bits de l�ordre de 1 Gbps avec un faible temps de latence. En principe, le d�ploiement est �galement plus simple en LTE parce qu'il y a moins d'�l�ments de r�seaux, aussi bien dans l'acc�s que dans le c�ur. Des fonctions de type SON (Self-Organized Networks) sont en principe destin�es � simplifier le d�ploiement en automatisant certaines fonctions qui, autrefois, �taient manuelles et � la charge de l'op�rateur, mais on n'a pas encore beaucoup de recul sur leur fonctionnement dans des r�seaux r�els. Le LTE amorce �galement la fin de la voix commut�e sur les r�seaux mobiles avec un passage vers une architecture tout IP, ce qui est une vraie r�volution. C�est aussi un vrai challenge car, aussi paradoxal que cela puisse para�tre, le LTE, dans sa version d�ploy�e actuellement, ne fournit pas de la voix mais uniquement des donn�es. On surfe principalement sur Internet avec des cl�s USB sur son ordinateur ou avec un smart-phone. C�est de l�ADSL sans fil et non de la t�l�phonie mobile ! Pour appeler, il faut passer par la 3G ou la 2G. L�introduction de la VoLTE (Voice over LTE) commence cette ann�e et prendra encore un certain temps pour avoir la qualit� requise.
Peut-on passer de la 2G directement au LTE ?
Oui, bien s�r. Le co�t n'est pas moindre en passant par la 3G d'abord. Au contraire ! Car la 3G est encore un r�seau pleinement diff�rent de la 2G et du LTE. Passer par la 3G d�abord implique donc un co�t �norme. Ce qui est certain par contre est qu�il est possible de n�gocier les prix au rabais de l'infrastructure 3G en raison de la fin de son cycle, c�est ce que voulaient faire les op�rateurs en Alg�rie. En effet, il faut savoir que les cycles de g�n�ration mobiles sont de l�ordre de 20 ans. La 2G a �volu� de 1990 � 2010, la 3G a commenc� dans les ann�es 2000 et finira son cycle vers 2020 et donc par cons�quent les �quipements commencent � �tre brad�s, le LTE commence maintenant et finira son cycle en 2030 et la 5G est pr�dite pour 2020 jusqu�� 2040.
Avec des gains de d�bits aussi �normes et une dur�e de vie qui se r�duit, pourquoi h�siter entre la 3G et la 4G en Alg�rie?
Tr�s bonne question ! Il existait plusieurs raisons � cette h�sitation. La 3G est une technologie dans une bande unique � 2.1 Ghz au niveau mondial, ce qui permet � un terminal d��tre utilis� n�importe o� dans le monde. La 3G a fait ses preuves en termes de performances, s�curit� du r�seau avec une pl�thore d�experts mondiaux que l�on peut mettre en concurrence. Il n�existait par contre qu�une poign�e d�experts LTE (car la technologie en est � ses d�buts) et la convergence de l�IP avec les t�l�coms pouvait entra�ner des probl�mes de s�curit� nationale encore importants. A mes yeux, le probl�me le plus important �tait la fragmentation du spectre. Aux Etats-Unis, le LTE a �t� mis en �uvre dans les bandes de 700 Mhz ; au Japon, NTT Docomo utilise la bande de 2.1 Ghz ; en Europe, les bandes de 2.6 Ghz et 800 Mhz sont utilis�es. Pour l�Alg�rie, cela implique qu�il faut s�aligner avec la technologie d�un pays avec toutes les cons�quences que cela peut avoir en termes d�achats de terminaux (car un terminal LTE am�ricain par exemple ne peut pas fonctionner en France) et de souverainet� nationale. Car il faut le rappeler, nous importons toute la technologie, t�l�phones portables compris. De plus, le choix du spectre est critique et ce n�est pas une mince affaire. Il faut des experts chez nous capables de prendre les bonnes d�cisions et de comprendre les interf�rences avec les syst�mes existants. Le choix de la bande de 2.6 Ghz et 800 Mhz en France s�est r�v�l� plus mauvais que pr�vu : les installations TV sont mal prot�g�es contre le LTE � 800 Mhz et le d�ploiement du LTE � 2.6 Ghz pose des probl�mes de brouillage des radars que nous sommes en train de r�soudre. Le choix des 700 Mhz aux Etats-Unis ne conna�t pas par contre ce probl�me. Enfin, se pose la question de la disponibilit� et du co�t des smartphones LTE compatibles avec les bandes de fr�quences que nous choisirons en Alg�rie. Je vous rappelle qu�un r�seau de t�l�communications sans terminal mobile n�a aucun sens. Il faut savoir que ce n�est que le 15 d�cembre dernier que le premier smartphone LTE en bande 2.6 GHz a �t� commercialis�. Il �tait donc inutile de parler de LTE � 2.6 Ghz avant d�but 2012 en Alg�rie ! On compte par contre plus d�une dizaine de smartphones LTE en bande 700 MHz sur les r�seaux des op�rateurs am�ricains. Les op�rateurs alg�riens voulaient s�rement �galement s�aligner sur les bandes de fr�quences europ�ennes pour profiter des juteux b�n�fices obtenues lors des contrats de roaming. Ceci ne pouvait que retarder le d�ploiement du LTE jusqu�� une disponibilit� compl�te de diff�rents types de terminaux dans les bandes europ�ennes. Sans compter qu�il fallait, jusqu�� la disponibilit� compl�te du VoLTE (donc 2013), faire fabriquer des terminaux LTE incluant la 2G pour pouvoir appeler en Alg�rie. Les terminaux mis sur le march� cette ann�e incluent le LTE avec un repli uniquement sur la 3G.
Que faut-il faire finalement ?
Le probl�me alg�rien est un probl�me de timing. Avant fin 2009, il est clair qu�il fallait passer � la 3G. De 2010 � fin 2011, les h�sitations entre la 3G et la 4G faisaient sens � la lumi�re de tout ce dont nous avons discut�. A force de tra�ner, il est clair que nous entrons dans quelques mois en 2013 et la question, par cons�quent, ne doit plus se poser. Il faut passer au LTE sans h�sitation. Le choix de la bande est discutable mais peut �tre boucl� rapidement. Il faut �galement mutualiser l'infrastructure LTE, ce qui permet de r�duire les co�ts. Enfin, il faut savoir dans tous les cas que beaucoup de grands constructeurs de r�seaux sont � l�agonie, voire en faillite en ce moment et donc c�est la p�riode id�ale pour que les op�rateurs puissent n�gocier. Dans un cas r�aliste, il y aura � mon sens trois p�riodes : durant l�ann�e 2013-2014, les gens utiliseront le GSM pour leurs appels et feront de l�internet mobile partout en Alg�rie avec des cl�s USB LTE peu ch�res � 100 Mbps. Ceux qui ont des smartphones et tablettes pourront �galement surfer. Les Alg�riens en sont tr�s demandeurs. Cet ADSL sans fil haut d�bit donnera imm�diatement le coup de fouet n�cessaire afin de cr�er un �cosyst�me de services pour fournir du contenu propre � l�Alg�rie. A partir de 2014, l�utilisation croissante des smartphones avec le VoLTE fera oublier progressivement le GSM et permettra aux Alg�riens de surfer et appeler directement avec leur mobile. A partir de 2015, l�Alg�rie pourra passer au stade sup�rieur et migrer de mani�re transparente vers un r�seau v�ritablement 4G gr�ce au LTE Advanced.


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