L'Office des établissements de jeunes (ODEJ) a organisé, jeudi dernier, une Journée d'information et de sensibilisations sous le thème de «l'éducation routière pour nos enfants : prévention, protection et sécurité». Il y avait une foule bigarrée dans la grande salle de la maison de jeunes «Betchine». Des centaines d'enfants de tous les âges étaient présents et ont pu suivre et apprécier tout le long de la journée, un programme riche et divers. Les enfants ont visionné dans la matinée un film de dessin animé au titre révélateur, à savoir, «protégeons nos vies» suivi par ailleurs, d'un débat animé par un cadre de l'ODEJ. Ensuite, des éléments de la Sûreté nationale ainsi que ceux de la gendarmerie, chargés de la circulation routière, ont expliqué aux enfants avec pédagogie et simplicité les bases du code de la route et de la circulation des voitures dans un périmètre donné. Ce fut ensuite au tour des médecins de la direction de la santé d'expliquer les conséquences des accidents de la route et leurs impacts néfastes sur le corps humain avec tous les handicaps engendrés et leurs séquelles psychologiques désastreuses et indélébiles. Puis, les enfants ont dans un silence religieux, assisté à la présentation d'une pièce de théâtre sur les accidents de la route au titre de «jusqu'à quand ?» suivie, juste après, d'un débat passionnant et passionné. Les cadres de l'ODEJ ont aussi organisé un atelier pour apprendre à écrire aux enfants des textes sur les dangers de la route. La journée a été clôturée par une exposition sur le thème en question. Quoi qu'il en soit, l'initiative de l'ODEJ est louable à plus d'un titre et mérite d'être renouvelée au vu de l'augmentation sans cesse croissante des méfaits de l'hécatombe sur nos routes. Daoud Allam Le tracé de la ligne ferroviaire vers Tabarka connu Selon des sources crédibles, une réunion a regroupé le wali avec les membres de l'exécutif et les P/APC, mardi dernier, pour débattre du choix à faire sur le meilleur tracé de la ligne ferroviaire devant traverser la wilaya sur plus de 80 km pour rallier la ville tunisienne de Tabarka. «Le tracé traversera la commune d'Echatt, puis enjambera la RN 84 A au niveau de la localité de Sidi M'barek pour rallier la RN 44 au niveau de la commune de Ben M'hidi, puis il traversera respectivement les communes du Lac des oiseaux, Bouteldja, El Tarf, Aïn El Assel et enfin El Kala», a-t-on indiqué. Pour rappel, lors de sa dernière visite de travail et d'inspection dans la wilaya, il y a deux mois, le ministre des Transports, Amar Tou, a affirmé que le budget alloué pour cette opération a été dégagé et qu'il reste, seulement, le choix d'une des deux variantes retenues pour ledit tracé. En ce sens, une délégation du ministère de tutelle s'est déplacée dans la wilaya pour étudier avec les autorités locales la meilleure option à retenir. Quoi qu'il en soit, au-delà de l'importance du projet en termes d'impact positif sur les activités économiques et touristiques de la région, c'est une autre agression pour le Parc national d'El Kala qui verra sa superficie réduite comme peau de chagrin, en plus du projet de l'autoroute Est-Ouest, en cours de réalisation. De fait, entre préservation de la biodiversité d'un parc d'importance nationale et internationale et les impératifs économiques, le choix est ainsi définitivement fait. D. A. JIJEL L'agence postale de Chekfa étouffe L'agence postale de la commune de Chekfa ne répond nullement aux attentes de la population locale. Une simple virée nous renseigne sur l'exiguïté de cette minuscule structure conçue pour une population estimée à une dizaine de milliers d'habitants, alors que la population de cette commune chef-lieu de daïra depuis une vingtaine d'années avoisine les 30 000 habitants, sans compter un grand nombre de citoyens en provenance de la commune de Bordj Thar. Les guichets de cette agence sont pris d'assaut quotidiennement, par un grand nombre de citoyens qui sont souvent contraints de faire la queue dehors, faute d'espace à l'intérieur, notamment lors du retrait de leurs mensualités. Une situation qui pénalise lourdement les citoyens désirant retirer leur argent ou acheter un timbre. Ce qui provoque parfois des altercations entre le personnel de cet établissement public et des clients. Des employés de cette agence postale avec lesquels nous nous somme entretenus, sont unanimes pour dire qu'ils travaillent dans des conditions difficiles, vu le flux des clients et l'exiguïté de cette infrastructure dont le fonctionnement ne répond pas aux exigences de l'heure. Face à ce calvaire qui perdure, cette situation doit interpeller les responsables locaux du dit secteur pour la réouverture des agences postales fermées durant les années 1990, dans certaines localités et la réalisation d'une nouvelle agence postale répondant aux normes afin de mettre un terme à un calvaire qui n'a que trop duré . B. M.-C. Une tentative de kidnapping d'une fillette échoue Une fillette a miraculeusement échappé à un kidnapping jeudi dernier, dans la commune de Chekfa, située à une vingtaine de kilomètres à l'est du chef-lieu de la wilaya. Selon des sources sûres , la fillette répondant aux initiales de T.H âgée de 9 ans, élève en 4e année primaire, a été surprise aux environs de 15 heures au moment où elle regagnait le domicile familial situé à proximité d'une station de service, par un jeune homme conduisant une voiture noire, qui a tenté de la kidnapper. Heureusement T. Hadjer a réussi courageusement à déjouer l'attention du ravisseur, en descendant de la banquette arrière du véhicule au moment où le ravisseur allait démarrer. Par ailleurs, selon certaines indiscrétions, le ravisseur a plaqué du scotch sur la bouche de la victime pour éviter d'éventuels cris la fillette surtout que le lieu de cette tentative de kidnapping est fortement fréquenté, vu sa proximité avec un lycée et un centre sportif de proximité. On apprend également que la fillette a pris la fuite en se dirigeant vers le domicile de son grand-père, situé en face du centre de formation professionnelle. Notons enfin que cette tentative de kidnapping a créé un climat de panique parmi les familles de Chekfa qui a toujours été une paisible région. B. M.-C. PORT DE PÊCHE DE LA GRENOUILLÈRE (ANNABA) Le chalutier d'un armateur étranger à la wilaya coule Un chalutier appartenant à un armateur étranger à Annaba, dont la présence au port de pêche de la Grenouillère est dénoncée actuellement par les gens de la mer de Annaba, a été retrouvé ce week-end après avoir coulé. Le bateau amarré au niveau du quai Babayo avec deux personnes à bord avait commencé à prendre eau, mais fort heureusement, l'agent de sécurité du quai a pu les sauver en donnant l'alerte. La valeur de ce chalutier est estimée par des connaisseurs à quelque 220 millions de dinars, alors que d'autres affirment qu'elle ne dépasse pas le dixième de ce prix, en raison de son état et de son âge. Selon certains habitués du port, le bateau était sur place depuis plusieurs années. Il n'a pas été entretenu et son état en a pris un coup. Cette unité navale fait partie de 35 autres qui occupent illégalement une partie des 130 postes à quai du port de la Grenouillère. Situation qui a fait réagir les professionnels de la pêche de cette wilaya qui dénoncent, à travers une grève de plus de 20 jours, «l'occupation des quais qui leur reviennent de droit». Lors de ce dernier week-end et avant que le chalutier ne soit découvert, une altercation a opposé des marins pêcheurs et des patrons de petits métiers de Annaba et ceux travaillant pour le compte des armateurs venant d'autres wilayas, mais sans gravité. Des plaintes ont été déposées par les responsables du port et la direction locale de la pêche pour obliger les indus occupants à se conformer à la loi. Mais, apparemment, les armateurs qui occupent les quais objets de ce litige n'étaient pas inquiets pour autant. Une enquête a été ouverte par les services concernés pour déterminer les causes exactes qui ont fait sombrer ce chalutier. A. Bouacha OUM EL BOUAGHI La police traque des malfaiteurs Selon la cellule de communication de la Sûreté de wilaya d'Oum El Bouaghi, les éléments de la Sûreté de daïra de Aïn Beida, à 25 km à l'est du chef-lieu de wilaya, ont multiplié les descentes inopinées à travers les quartiers jugés dangereux. Ces opérations ont eu lieu en fin de semaine passée et ont concerné la forêt Aures, Bouakkouz, la gare ferroviaire et la zone industrielle, endroits qui ont connu une dense fréquentation ces derniers temps et ont fait l'objet de dénonciation par la population de la ville. Le bilan de ces descentes s'est soldé par l'arrestation de 29 personnes passées toutes à la fouille et au contrôle d'identité. Parmi les personnes arrêtées, le dénommé A. C. âgé de 22 ans, faisait l'objet de poursuites judiciaires et sur qui la police a découvert une arme blanche. Par ailleurs, un jeune C. M. âgé de 23 ans portait sur lui un téléphone portable contenant des films obscènes. Ils ont tous deux été présentés devant le procureur de la République qui a ordonné la mise en détention provisoire du premier, le second, quant à lui, a bénéficié d'une citation directe. Les éléments de la police ont procédé également à la vérification d'une trentaine de motocycles et en ont saisi deux pour défaut d'assurance. De même ils ont saisi 300 pièces de pain exposées dans des conditions insalubres, 80 kg de fruits impropres à la consommation et une cinquantaine de bouteilles de boissons alcoolisées dont les vendeurs ont pris la fuite à l'approche de la police.
