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CE QU�ILS PENSENT DE L�ACTION DU GOUVERNEMENT
Publié dans Le Soir d'Algérie le 16 - 03 - 2013


SI AFFIF ABDELHAMID (FLN) :
�La t�che de Sellal n�est pas facile�
�Ce qui est apparent et patent est que Abdelmalek Sellal de par son exp�rience et sa parfaite connaissance du terrain et des affaires du pays a imm�diatement engag� des actions, et ce, en d�pit de beaucoup de contraintes li�es, d�une part, au retard enregistr� dans plusieurs secteurs en relation directe avec les citoyens et, d�autre part, du fait de l�absence de coordination entre les diff�rents secteurs.
Cette �preuve de coordination n�est pas facile, car je suppose qu�un Premier ministre souhaite choisir son �quipe. Depuis sa d�signation � la t�te de l�ex�cutif, Sellal s�est attel� � redynamiser et � relancer les secteurs strat�giques pour redonner confiance aux citoyens qui commen�aient � d�sesp�rer. J�avoue que c�est une t�che qui n�est pas facile. C�est pour cela qu�il a besoin de soutien pour impulser sa strat�gie et surtout pour ne pas se discr�diter.�
SALHI CHAWKI :
�La continuit� d�une politique d�impuissance�
�Sellal, c�est la continuit� d�une politique d�impuissance nationale marqu�e par une revue � la baisse du patriotisme �conomique de 2008, sous la pression du Printemps de l�OTAN que les diplomates occidentaux continuent de fructifier. La loi sur les hydrocarbures, si peu nationale, est amend�e au b�n�fice des compagnies �trang�res. La r�gle du 49/51, �dict�e � l�origine pour temp�rer le retour des multinationales, devient une m�thode pour privatiser le secteur public. On offre des facilit�s au patronat qui contribue si peu aux caisses de l�Etat et qui reste centr� sur l�importation. Mais on d�loge les vendeurs de rue. L�informel n�est tol�r�, et exon�r� d�imp�ts, qu�� l��chelle du container. On multiplie les emplois pr�caires qui boostent les statistiques mais qui accroissent la marginalisation, la d�sesp�rance et le ch�mage ressenti. On encourage l�esclavage salari� du priv�. Pourquoi ne pas investir l�immense fortune de l�Etat dans des entreprises publiques productives qui procurent des emplois d�cents. A un an des pr�sidentielles, alors que les lutte sociales sont toujours aussi importantes, un sentiment d�impuissance, un vide de perspectives s�est install�.�
SIDI SA�D ABDELMADJID (SG DE L�UGTA)
�Sa d�marche est pragmatique et consensuelle�
�En dehors de sa technicit�, Abdelmalek Sellal a un avantage ind�niable. Il a le sens de la communication. Il s�agit l� d�une approche tr�s importante. En communiquant sur un ensemble de questions d�actualit�, il a r�ussi � agir en moment opportun et � prendre en charge les probl�mes pos�s. Le Premier ministre est une personnalit� humble. On peut lui faire confiance. Cela dit, en six mois d�exercice, on ne peut �tablir un bilan, mais on peut dire que sa d�marche est � la fois pragmatique et consensuelle. Lorsqu�on poss�de ce capital, on avance bien.�
MEBTOUL ABDERRAHMANE (ANCIEN MINISTRE ET EXPERT �CONOMIQUE)
�On ne peut rien reprocher � Sellal�
Abdelmalek Sellal a h�rit� d�une situation donn�e. On ne peut lui reprocher quoi que soit. C�est un homme de dialogue. Mais d�un autre c�t�, il ne peut rien faire, car nous sommes dans un r�gime pr�sidentiel. La Constitution actuelle ne lui conf�re aucune autorit�. Le dernier mot revient au pr�sident de la R�publique. Le Premier ministre est un excellent gestionnaire mais il n�a pas les coud�es franches pour �laborer sa strat�gie. C�est un homme propre mais c�est un simple ex�cutant. On ne peut lui imputer la responsabilit� d�un �ventuel �chec.�
MUSTAPHA BOUCHACHI (AVOCAT ET PARLEMENTAIRE DU FFS :
�Il n�a pas de pr�rogatives�
Abdelmalek Sellal est un Premier ministre qui n�a pas de pr�rogatives, donc il est difficile de le juger. Lui-m�me avait dit : je n�ai pas de programme et je suis l� pour appliquer le programme du pr�sident de la R�publique. C�est un simple ex�cutant de Bouteflika. C�est pour cela qu�il est difficile de se prononcer sur son travail ou sur ce qu�il a fait durant ses premiers six mois � la t�te du gouvernement. C�est vraiment difficile de se prononcer. Sur le plan m�diatique, il a tenu des propos mal plac�s. Je consid�re que la revendication des jeunes du Sud est l�gitime et ce que propose le gouvernement est insuffisant. D�une mani�re g�n�rale, c�est tout le pays qui est mal g�r� sur tous les plans. Avec cette situation, on risque d�aller droit vers une catastrophe. Mais je tiens � le dire : ce n�est pas le Premier ministre en tant que personne qui est responsable mais plut�t le syst�me politique qui est d�faillant.�
MUSTAPHA MEKIDECHE VICE-PR�SIDENT DU CNES) :
�Son style de gouvernance est nouveau�
�Je crois qu�en six mois, il est difficile de proc�der � une �valuation. Cependant, je me permets de dire que sur le plan du management et du style de gouvernance, Abdelmalek Sellal a imprim� une nouvelle d�marche. C�est un style nouveau et int�ressant. L��coute de la proximit� est quelque chose d�important. Mais est-ce suffisant pour r�aliser le programme qu�il a pr�sent� ? Son agenda est d�stabilis� par les nouvelles donnes sociales et s�curitaires, ce qui risque de perturber son action gouvernementale. Il a certes pris des mesures pour faire face � ces situations, mais est-ce encore une fois suffisant ? C�est tout l�enjeu et la probl�matique de la p�riode qui nous s�pare des pr�sidentielles de 2014.�
MAHMOUD RACHEDI (PORTE-PAROLE DU PST) :
�Son gouvernement garantit les int�r�ts du patronat�
�En septembre pass�, soit quelques jours seulement apr�s la nomination de Sellal � la t�te du gouvernement, nous avons rendu publique une d�claration dans la quelle nous avons dit que la composante du gouvernement et les premiers projets pr�sent�s � l�Assembl�e nationale (lois sur les hydrocarbures, loi de finances, code du travail, etc.), contredisent enti�rement la nature du technocrate qu�est Abdelmalek Sellal. Le temps nous a donn� raison. Sellal et son �quipe ont aujourd�hui une mission : celle de subir toutes les pressions. Pour preuve, c�est sous Sellal que l�Alg�rie a donn� 5 milliards de dollars au FMI et que la venue de Lagarde nous rappelle celle de Camdessus au milieu des ann�es 90 avec une feuille de route bien pr�cise. Sellal et son �quipe repr�sentent pour nous une d�marche qui garantit les int�r�ts du patronat et des multinationales. Nous voulons une politique de d�veloppement du pays qui offre l�emploi pour l�int�r�t national.�
ABDEREZAK MOKRI (MSP) :
�Il n�y a aucune diff�rence avec ses pr�d�cesseurs�
A mon sens, il n�y a pas de diff�rence avec les autres gouvernements. Ils se ressemblent tous et se succ�dent � euxm�mes. Pour moi, comme pour tous les Alg�riens, il n�y a aucune diff�rence avant Sellal, pendant Sellal et apr�s Sellal. Lorsque nous pourrons dire notre avis sur le gouvernement, lorsqu�on aura la possibilit� d�engager des op�rations de contr�le et de suivi de la gestion des affaires publiques, l� on pourra alors r�ellement engager une �valuation de l�ex�cutif. Avec l�av�nement de Sellal � la t�te du gouvernement, il y a une aggravation de la situation tant sur le plan de la corruption, que sur le plan s�curitaire. Sur le plan �conomique, c�est le statu quo.�
KHALED BOURAYOU (AVOCAT) :
�Il a un style d�homme de dialogue�
Ce qu�a r�alis� le gouvernement Sellal durant ses six premiers mois, c�est � la fois peu et beaucoup. Mais on peut dire que Sellal a un style d�homme de dialogue et de concertation en raison de la richesse de ses qualit�s humaines. Il est un peu t�t pour porter une appr�ciation sur la r�alisation des objectifs �conomiques et sociaux que son �quipe s�est assign�s. Mais, je trouve que la conjoncture actuelle marqu�e par les scandales de corruption est une occasion pour le Premier ministre de marquer sa perception du r�le de la justice dans la prise en charge de cette pand�mie qui doit �tre �radiqu�e. Le statut de l�avocat actuellement au niveau de l�APN est un autre test pour pouvoir juger de la perception de Sellal des droits de la d�fense comme fondement de la protection des droits des justiciables et comme base d�un proc�s �quitable.�
DJELOUL DJOUDI (PT) :
�On ne peut faire une �valuation en six mois�
�Il y avait de bonnes intentions dans le programme qu�il a pr�sent� � l�APN. Mais en six mois, on ne peut faire une �valuation. Il est pr�matur� de dire qu�il a atteint ou non ses objectifs. Certes, il a pris des mesures, mais �a reste insuffisant. Il faut qu�il prenne des d�cisions importantes � l�image de la mesure que nous qualifions de �discrimination positive� au profit des populations du sud du pays. Mais, il n�en demeure, qu�il est encore pr�matur� de faire une quelconque �valuation du bilan du Premier ministre. Par contre, on peut dire qu�il y a quelque chose qui est en train de se r�aliser sur le terrain.�


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