SAIDA Célébration du 3 mai dans la convivialité La Journée mondiale de la liberté d'expression a été célébrée comme il se doit dans la ville de Saïda par la section syndicale du SNJ avec à sa tête Brahim Hadji et sous le patronage de Meziane Saïd, wali de Saïda. On avait fait aussi de cet événement une journée hommage au correspondant de la Radio nationale qui n'est plus de ce monde ; la femme et les enfants du défunt étaient présents. De nombreux journalistes et correspondants venus d'une vingtaine de wilayas ont été conviés à cette rencontre. Au cours de deux journées, ils ont évoqué, dans la convivialité, la profession et l'environnement dans lequel ils évoluent. Des retraités étaient également présents tout comme des représentants d'autres organisations syndicales. Saïd Amara, ancien joueur de l'équipe FLN était également de la partie. C'est le wali de Saïda qui a procédé à l'ouverture des travaux de cette journée. Il fera une intervention au cours de laquelle il a affiché sa disponibilité à instaurer des relations cohérentes avec la presse. Il dira notamment : «Il nous appartient de promouvoir ensemble la wilaya de Saïda qui n'est pas seulement une wilaya de faits divers.» «Liberté d'expression oblige», a-t-il tenu à souligner. Les journalistes ont reçu le message cinq sur cinq. M. Meddeber Un 1er Mai champêtre et festif pour les Oranais Ce 1er Mai férié à Oran, qui a vu la météo redevenir clémente après une baisse des températures peu habituelle pour la saison, a convaincu nombre de familles de fuir le centre-ville pour aller s'oxygéner à l'extérieur, loin des bruits de la ville. Des dizaines de familles qui ont cet avantage d'être véhiculées, se sont retrouvées dans les forêts de la wilaya comme celles de Madegh, de M'sila ou encore la montagne des Lions. Ces espaces de détente agrémentés avec des aménagements comme des bancs et des tables, attirent particulièrement les familles, qui organisent des sorties pour chaque jour férié et dès que le beau temps est de la partie. Ainsi il est habituel que les familles se donnent rendez-vous sur place, à un endroit habituel où elles partent en cortège pour toute la journée.... Le pique-nique où le barbecue s'impose dans cette virée «au vert» d'autant plus que les lieux sont sécurisés, ne serait-ce que par la fréquentation importante qu'ils connaissent. La configuration des aménagements permet aux familles d'être à l'aise assurant une intimité pour chacune d'elles. Généralement le couffin du pique-nique est bien garni, sans oublier le thermo de café pour la pause de l'après-midi. Les enfants peuvent se défouler en jouant au ballon, grimper aux arbres, confectionner des jeux avec des morceaux de bois ou cueillir des fleurs sauvages, ce qui fait toujours plaisir à la maman. Pour les partisans du bitume et de la ville, ce 1er Mai également a revêtu un caractère particulier à Oran, où l'attraction fût la mise en service officielle du tramway. La place du 1er Novembre choisie pour cette première, attiré beaucoup de monde venu vivre et immortaliser l'évènement. Le caractère festif a été donné par la présence sur place en marge de cette opération de mise en service du tram, de troupes de musiciens venues pour la traditionnelle randonnée du 1er Mai, organisée par des associations dont celle de Bel Horizons. Cette année, des spectacles ont été offerts gratuitement par des troupes et des artistes invités par l'Institut français qui s'est associé à l'évènement. Donc un 1er Mai coloré et oxygénant et qui aura permis de mettre entre parenthèses les tourments et les tensions qui agitent la vie de tous les jours. Fayçal M. Cheb Fayçal condamné à 6 mois de prison avec sursis, un exemple pour d'autres chanteurs ? La sentence est tombée jeudi dernier : le tribunal de la Cité Djamel d'Oran a condamné le chanteur de raï Cheb Fayçal à une peine de 6 mois de prison avec sursis, assortie d'une amende de 100 000 DA. Pour rappel, la D.G.S.N, se sentant visée et outragée par une de ses chansons, en l'occurrence «Mamamia», a décidé, le mois d'avril dernier, de porter plainte contre le chanteur, pour humiliation de la police dans l'exercice de ses fonctions. En plus de s'attaquer à la police, la chanson visait le directeur général de la D.G.S.N, M. Hamel. Ce qui avait provoqué le courroux de la police, c'est que cette chanson qui utilise des expressions jugées obscènes et vulgaires, soit reprise, en chœur, dans les stades, par des milliers de supporters, pendant les évènements footballistiques. Aussi, Cheb Fayçal a été mis sous mandat de dépôt, et a comparu, au tribunal de première instance. Le parquet de la République avait requis, le 25 avril dernier, 6 mois de prison ferme à l'encontre du chanteur. La défense, quant à elle, constituée de trois avocats, a réclamé la relaxe pure et simple. Cheb Fayçal, pour sa part, a nié les accusations, affirmant que c'est un autre chanteur, dont la voix ressemblerait à la sienne, qui est l'auteur de cette chanson. Au final, jeudi dernier, le tribunal l'a condamné à 6 mois de prison avec sursis, assortis d'une amende de 100 000DA. L'argument du chanteur ne tenait pas debout vu que la chanson en question a été soumise à une expertise vocale de la police scientifique. Cette affaire, relayée en boucle via la Toile, avait incité bon nombre d'Internautes, ne connaissant pas du tout le chanteur, d'aller sur Youtube écouter la fameuse chanson. Suscitant parfois le soutien de certains au chanteur estimant que les propos n'étaient pas si outrageants et qu'il y a des chansons aux paroles bien plus vulgaires. Cette affaire a aussi mis en émoi le monde du raï, et inquiété bon nombre de chanteurs : effectivement, beaucoup de chanteurs de la mouvance raï se demandent s'ils doivent à présent, faire dans l'autocensure, et modérer quelque peu leur propos, pour ne pas risquer de subir le même sort que Cheb Fayçal. Au niveau de la société civile, les avis sont partagés : d'aucuns jugent qu'il est nécessaire que des sanctions soient prises à l'encontre de chansons jugées trop vulgaires, tandis que d'autres, plaçant la liberté d'expression au dessus de tout, estiment qu'il serait un acte liberticide de punir un chanteur, sous prétexte de vulgarité dans ses chansons, ou de mauvais goût. Amel Bentolba MOSTAGANEM FRAPPEE PAR UN SEISME Plus de peur que de mal Selon le communiqué du Centre de recherche en astronomie, astrophysique et géophysique (CRAAG), il s'agit d'un séisme de magnitude 4,7 sur l'échelle ouverte de Richter, dont l'épicentre a été localisé à 6 km au sud-ouest de la ville de Mostaganem. C'était à quelques minutes de 20 heures que la secousse a été ressentie, à deux reprises, par la plupart des habitants du plateau de Mostaganem, sur un rayon d'une vingtaine de kilomètres à la ronde. Fort heureusement, on ne déplore pas de victimes, hormis 17 blessés sans gravité, signalés au niveau du groupement d'habitations de «Flity», le site situé à environ quatre km de la localité de Aïn Nouissy où le tremblement de terre avait engendré le plus de dégâts. Sur la quinzaine d'habitations du pâté de maisons, cinq en ont été sérieusement endommagées. Les blessés en question, parmi lesquels figure un enfant en bas âge et dont un seul jeune homme a été évacué à la polyclinique la plus proche, avaient été touchés par des bris de plâtre des plafonds ou des toitures en fibrociment des logements ébranlés par la secousse. Ailleurs, ici et là, à travers toute la région sud-ouest de la wilaya, on fait part de plafonds partiellement effondrés ou de murs lézardés, entraînant parfois, eu égard à la précarité des bâtisses occupées, des situations de menace d'effondrement gravissime. La plupart des familles prises de panique ont passé la nuit à la belle étoile. A. B. RELIZANE Un nourrisson abandonné dans un chemin rural près de Bendaoud Un nourrisson abandonné a été retrouvé, hier matin, dans un chemin rural, à proximité de la commune de Bendaoud, à 15 km de Relizane, a-t-on appris sur place. Selon des sources sécuritaires, ce bébé a en été retrouvé en vie par des riverains empruntant ce chemin rural. Alertés, les éléments de sécurité et ceux de la Protection civile de l'unité principale de Relizane se sont vite dépêchés sur les lieux de la découverte. L'innocent nourrisson a été déposé au niveau du service de pédiatrie. Quelques médecins du service pédiatrie, rencontrés sur place, ont affirmé que le nourrisson a été examiné puis a été, par la suite, emmené au service de l'enfance assistée de l'établissement hospitalier public Mohamed-Boudiaf de la ville de Relizane. «En plus, c'est un très beau bébé. Je ne vois pas comment les gens peuvent faire ce genre de choses», disait un groupe d'infirmières. Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances de cet abandon. Il est à signaler que cet acte n'est pas le premier du genre à Relizane. A. R. CHLEF L'ASEA reconstruit une école pour les enfants handicapés L'Association solidarité enfants d'Algérie (ASEA), basée à Vaulx-en-Velin (France-69), a mené à terme son projet de reconstruction de l'école pour enfants inadaptés Amal de Chlef. Détruite par le séisme qui a endeuillé la région d'El Asnam en 1980, une structure légère avait fait office de salles de classe des années durant, avant qu'elle ne soit remplacée par une nouvelle construction en dur. Elle a été inaugurée le 14 octobre 2012. Dans un communiqué de presse rendu public hier, l'ASEA a noté la contribution des autorités locales et autres entreprises publiques à ce projet, réalisé en partenariat avec l'association Amal de Chlef. L'association, qui travaille depuis 1997 sur des projets pour les enfants démunis en Algérie, avait signé, avec le ministère de la Solidarité nationale et de la Famille, une convention qui encadre ses actions dans le pays où elle intervient pour une pouponnière à Alger, au centre des femmes violées de Bousmaïl, à l'école Sidi-Ahmed, mais aussi lors des inondations de Bab El Oued ou du séisme de Boumerdès... Elle travaille aussi à un projet de construction d'un orphelinat au Sud. L'association a ainsi rendu hommage à tous ceux qui ont aidé pour que le projet aboutisse, apportant de bonnes conditions d'apprentissage qui permettront aux enfants handicapés d'évoluer vers plus d'autonomie. Il s'agit de la ministre de la Solidarité nationale et de la Famille, du secrétaire d'Etat chargé de la communauté nationale à l'étranger, du consul général d'Algérie à Lyon, du wali de Chlef, de l'APW de Chlef, du président d'APC de Chlef, la ville de Vaulx-en-Velin (Lyon), l'association Amal à Chlef et l'Institut médico-éducatif (IME) Yves-Farge (Lyon) et la cimenterie de Chlef, qui a contribué financièrement au projet. Le 20 avril dernier, l'ASEA a équipé la ludothèque du centre Amal, et ce, en partenariat avec la société Mobirama d'Alger. Le transport du matériel et des jeux a été assuré par la compagnie nationale Air Algérie et son transitaire Fatton, à titre gracieux. L. H. SIDI BEL-ABBÈS Saisie de 20 kg de kif traité sur l'autoroute Est-Ouest Dans la journée de jeudi dernier, les services des Douanes de Sidi Bel-Abbès, ont intercepté un véhicule léger en provenance de Maghnia, transportant du kif traité sur l'autoroute Est-Ouest à proximité de la localité de Sidi Ali Boussidi. En effet, les éléments de la douane ont procédé à un contrôle des véhicules sur l'axe routier en question et quelle ne fut leur surprise de découvrir dans l'un de ces véhicules, 20 kilogrammes de kif traité en plaquettes soigneusement dissimulées. Le conducteur a été arrêté. Le véhicule et la quantité de kif ont été saisis. Ce dernier sera incessamment déféré devant le procureur de la République de Benbadis.
