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Chronique de présidents non annoncés
Publié dans Le Soir d'Algérie le 05 - 06 - 2013


Qui sera le prochain président de la République algérienne démocratique et populaire ? Dans moins d'un an se tiendront de nouvelles élections présidentielles. Lucide et sage, M. Bouteflika déclare dès le 8 mai 2012 : «Jilna Tab Djnaou». C'est le concerné lui-même qui lance le débat sur l'après-Bouteflika. Tactique ou manœuvre politicienne ? Peu importe. Depuis que le centre de gravité de la politique algérienne oscille entre le Val-de-Grâce et les Invalides, rebaptisés à l'occasion «Zéralda sur Seine», l'après-Bouteflika devient plus préoccupant que l'après-pétrole (il est vrai que ces deux énergies sont non renouvelables). Revenons sur l'avant-Bouteflika. Toutes les élections algériennes se caractérisent par leur très faible coefficient d'incertitude. Aussi, depuis l'indépendance, le président adoubé était une figure inédite car inattendue. Dans l'euphorie des accords d'Evian, le premier Président algérien devait être soit Benkheda soit Ferhat Abbas. Mais Boumediène en décida autrement après avoir envoyé un émissaire connu alors sous le nom d'Abdelkader El Mali, faire un casting de chef d'Etat dans une prison française. Ben Bella a réussi son «loft algerian story». Mais ce dernier oublia vite à qui il devait son poste et il était débarqué de la scène un 19 juin 1965. Le faiseur de rois devint roi. 13 ans après ce redressement révolutionnaire, l'Algérie voit pour la première fois son Président sombrer dans un coma. Commencent dès lors les spéculations sur les noms des successeurs potentiels. Deux noms occupent le haut de l'affiche : Mohamed Salah Yahiaoui et Abdelaziz Bouteflika. De nouveau, l'armée impose un outsider : Chadli Bendjedid, alors relativement inconnu de l'opinion publique algérienne. Assis sur un canapé, ce même Chadli remet sa démission au président du Conseil constitutionnel. La scène est diffusée à la télévision algérienne le 11 janvier 1992. Se pose la question sur le profil de son remplaçant. La surprise est grande : Mohamed Boudiaf !!! Exilé au Maroc depuis 27 ans, il était un inconnu pour les jeunes Algériens, soit la majorité de la population. Avec son histoire prestigieuse, l'Algérie l'adopte très vite mais pas pour longtemps. Toujours devant les caméras de la chaîne de télévision unique, ce grand homme historique est abattu, à Annaba, le 29 juin 1992. Acte isolé, nous avait-on dit. Pourquoi pas ? Il est remplacé par Liamine Zeroual, un général à la retraite, alors inconnu du grand public, dont le dernier emploi officiel et furtif était ambassadeur d'Algérie à Bucarest où il n'avait passé qu'un seul mois. A ce jour, il reste le président élu avec le plus faible score : 61%, car la fraude n'était pas nécessaire. Dans un discours devenu involontairement historique, Zeroual annonce en direct à la télévision sa démission un 11 septembre 1998. Des élections pluralistes sont alors prévues pour avril 1999. Bouteflika, seul en course, ne pouvait qu'arriver en tête. Il est Président après une traversée du désert d'une vingtaine d'années. Sonne l'heure de la revanche sur l'Histoire et sur de nombreux Algériens. Le comte de Monte-Cristo à côté est un petit joueur. Seulement, sous son règne, les caisses du pays sont pleines et de nombreux ventres de ses compatriotes sont restés creux. L'heure n'est pas au droit d'inventaire, peu utile par ailleurs. C'est le moment de réfléchir sur l'état de sophistication de la machine à fabriquer les présidents. Printemps dit arabe oblige, la subtilité se doit d'être au rendez-vous. Peu capable de réfléchir, pour ma part, je rêve : et si le prochain Président algérien rompait avec la matrice de la famille révolutionnaire : ALN, académies militaires orientales, DAF...? Et si le prochain Président avait de véritables diplômes ? Et si le prochain Président avait exercé un véritable métier ? Avocat. Un exemple pris presque au hasard.

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