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SES CHEFS SE REUNISSENT AUJOURD'HUI À ALGER
L'opposition fait sa rentrée
Publié dans Le Soir d'Algérie le 10 - 09 - 2014

Cinq anciens chefs de gouvernement, Mouloud Hamrouche, Sid Ahmed Ghozali, Mokdad Sifi, Ahmed Benbitour et Ali Benflis se retrouveront cette après-midi, à partir de 14 heures, au siège national du RCD, à El-Biar. Ils prendront part à la réunion de mise en place de l'instance de coordination et de suivi de la Coordination nationale pour les libertés et la transition démocratique (CNLTD).
Sofiane Aït Iflis - Alger (Le Soir) - C'est, à plus d'un égard, l'événement politique de la rentrée. L'opposition politique, jadis minée par la querelle partisane, est parvenue à faire l'effort sur ellemême, dépasser les clivages et faire cause commune autour de l'ambitieux projet de transition démocratique. En effet, la Coordination nationale pour les libertés et la transition démocratique (CNLTD) concrétise l'un des plus importants engagements de la grande conférence de Mazafran de juin dernier. Du beau monde est attendu cette aprèsmidi au siège national du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD). Outre les formations politiques ayant initié la CNLTD et le Pôle du changement, conduit par Ali Benflis, des personnalités nationales, à l'instar de l'ancien président de l'APN, Karim Younes, l'ancien ministre de la Communication, Abdelaziz Rahabi et le sociologue Nacer Djabi seront au rendez-vous. Ils seront au total 27 entre chefs de parti et personnalités politiques et de la société civile à prendre part au conclave qui se veut une première traduction concrète des recommandations de la conférence de Mazafran. La réunion de cette après-midi marque l'aboutissement des contacts et pourparlers poursuivis depuis juin entre la CNLTD et les participants à la conférence de Mazafran. Des concertations qui ont visé à aplanir d'éventuelles divergences d'approches politiques. Le résultat a été finalement plus qu'espéré. Le Pôle du changement, animé par quatre partis actifs, sous la houlette d'Ali Benflis, a accepté de prendre part à la réunion, alors qu'il est lui-même porteur d'une initiative politique. Ali Benflis a donné son accord pour participer à la réunion, à l'issue de la réunion de travail qu'il a eue dimanche dernier avec les représentants de la CNLTD au siège du MSP. Le Front des forces socialistes (FFS), qui prépare sa conférence de consensus national, est également attendu à El-Biar. Présent à la conférence de Mazafran, Ahmed Batatache, l'ex-premier secrétaire du parti, avait déclaré être venu écouter avant de positionner le FFS par rapport à cette démarche unifiée de l'opposition. Du côté de la CNLTD, on se suffit d'affirmer que le FFS est invité à prendre part à la réunion. En revanche, les présences de Me Mustapha Bouchachi, Mohand Arezki Ferrad, et de Karim Tabbou sont confirmées. Par ailleurs, c'est toujours Ali Djeddi qui représentera le Fis-dissous. Ce dernier avait pris part à la conférence de Mazafran. Cela dit, l'instance de coordination et de suivi de la CNLTD devra, dès son installation, se pencher sur un programme d'activités qui seraient autant de contribution à la sensibilisation autour du projet de transition démocratique. Une transition voulue pacifique, voire négociée avec le pouvoir en place. C'est du moins ce qu'a indiqué Abderrazak Mokri lors de la réunion d'il y a quelques jours à Alger des présidents et vice-présidents des bureaux de wilaya du MSP.
S. A. I.
RENTREE POLITIQUE
Ce qui fera débat durant l'automne
L'agenda politique du pouvoir d'ici la fin de l'année s'articulera essentiellement autour de l'accomplissement du dernier engagement pris par Bouteflika en avril 2011, à savoir la révision de la Constitution. Quelle voie, cependant, le gouvernement choisira-t-il pour ce faire, le référendum ou la conférence parlementaire ? La modalité, tout comme la proposition, risque de faire polémique.
Mis en berne pour cause de maladie du chef de l'Etat, le chantier a été relancé avec la désignation d'un contremaître en la personne d'Ahmed Ouyahia, directeur de cabinet de la présidence de la République. Ce dernier eut, dès la réception de sa lettre de mission, à conduire des consultations avec des personnalités et des leaders partisans autour d'une mouture de la nouvelle Constitution. La quasi-totalité des personnalités indépendantes et des partis politiques de l'opposition ont décliné les invitations qui leur ont été faites de se rendre au Palais d'El- Mouradia. Ahmed Ouyahia, rappelé aux affaires, après une courte mais néanmoins très éprouvante déchéance politique, dut se suffire de recevoir les clientèles du régime. Même s'il a dû souffrir du camouflet politique que lui a occasionné la défection de l'essentiel de l'opposition agissante, Ahmed Ouyahia ne laissera rien échapper. Il fera comme si sa mission a été une totale réussite, s'appuyant non pas sur la qualité des convives mais sur leur nombre. Le chantier de la révision de la Constitution part donc sur un immense ratage. Mais de cela, le pouvoir ne semble guère se soucier. Ahmed Ouyahia a fait savoir, en plein farniente estival, qu'il achèvera la synthèse des propositions recueillies avec la rentrée sociale et remettra aussitôt le document au chef de l'Etat. Le chef de cabinet de la présidence de la République n'est pas allé, cela dit, jusqu'à situer les étapes du processus qui devait aboutir à la validation de la nouvelle loi fondamentale du pays. C'est que lui-même pourrait ne rien savoir de la façon dont Bouteflika compte faire passer sa copie. Le chef de l'Etat pourrait, comme en 2008, se résumer à la convocation d'une conférence parlementaire et expédier, telle une lettre à la poste, sa copie. Il pourra s'astreindre à cela si, évidemment, la révision programmée ne touche pas aux équilibres institutionnels, d'autant que cette option lui épargnerait une implication physique dans une campagne référendaire. L'opposition politique craint que le pouvoir reste sur son soliloque en faisant en sorte d'éviter qu'un sérieux débat entoure le projet de Constitution. Les échéances ne sont d'ailleurs toujours pas fixées, même si d'aucuns pensent savoir que tout va s'accélérer dès octobre prochain. Pour le moment, deux autres projets de lois occupent experts, syndicats et partis politiques. Il s'agit du projet de loi de finances 2015 et de l'avant-projet du nouveau code de travail. Si, aux yeux de la classe politique, le projet de LF2015 pèche par le maintien de la dépense publique, sans vision économique claire, l'avant-projet du code de travail est perçu, notamment par les syndicats, comme la traduction de l'ultralibéralisme. Comme la révision de la Constitution, ces deux projets structureront le débat politique durant l'automne.
S. A. I.
PÔLE DES FORCES DU CHANGEMENT (PFC)
Attachement à l'unité de l'opposition
Réuni, hier mardi, sous la présidence de son coordinateur Ali Benflis, le Pôle des forces du changement (PFC) a réitéré son engagement à contribuer au regroupement de l'opposition politique nationale. Dans un communiqué sanctionnant la réunion, le PFC a fait part de sa satisfaction des échanges que sa délégation a eus dimanche dernier avec la Coordination nationale pour les libertés et la transition démocratique (CNLTD). Le PFC a informé qu'il a, à l'occasion, souligné son attachement à l'action commune de l'opposition nationale qu'il dit considérer comme la tâche hautement prioritaire du moment. «Animé par cette forte conviction, le Pôle a estimé que l'unité de l'opposition nationale constitue un objectif stratégique majeur pour l'ensemble de ses composantes, soucieuses de hâter le dépassement de la grave crise de régime à laquelle notre pays est confronté», mentionne le communiqué, poursuivant que «c'est par cette même unité que l'opposition nationale pourra réaliser l'adhésion à son projet politique de couches toujours plus larges de la communauté nationale, acquises à la cause des libertés et du changement démocratique». Le Pôle des forces du changement a estimé aussi que «c'est en rangs soudés autour d'une vision rassembleuse de sortie de la crise politique actuelle que l'opposition assumera véritablement sa responsabilité envers notre peuple, de le convaincre que le parcours historique du régime actuel tire à sa fin, qu'un projet de renouveau existe et qu'une alternative politique salvatrice est possible».


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