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Quelle place à mes questions ?
Publié dans Le Soir d'Algérie le 11 - 11 - 2014

Tout, dans l'Algérie d'aujourd'hui, fait référence à la lutte de libération. Stades de foot qui accrochent leurs noms au calendrier des dates historiques, rues, avenues, boulevards, qui transportent les martyrs d'une guerre lointaine mais si présente.
Mais je cherche encore la place de la démocratie.
Voilà un demi-siècle que l'Algérie a recouvré son indépendance après une longue nuit et un combat qui pouvait sembler, a priori, voué à l'échec.
Y a-t-il eu échec ? Est-il légitime de se poser cette question, un demi-siècle après le déclenchement de la lutte armée?
Qu'en pensez-vous ?
Beaucoup se plaignent de la situation en Algérie : manque de démocratie dans une «république démocratique et populaire», président réélu pour un «xe» mandat sans même faire campagne, corruption, violence, manque de civisme, patrimoine culturel délaissé, négligé, méprisé, abandonné, et j'en oublie...
Je me souviens avoir lancé une pétition sur mon blog demandant à chacun et chacune de s'engager politiquement et socialement.
Résultat : je n'ose même pas donner le nombre de signataires, l'immense majorité ayant décidé de rester «silencieuse».
Par contre, je reçois pratiquement chaque jour des pétitions pour sauver les phoques et le thon rouge, pour condamner Israël, pour interdire la chasse à la gazelle dans le désert... et récemment encore pour que Vahid reste à son poste, etc., mais trop peu de voix s'élèvent pour condamner la violence (physique, psychologique, sociale...) faite aux femmes considérées «dans le meilleur des cas» comme mineures.
Que dire ? Ce sont de «bonnes» intentions qui démontrent qu'il y a beaucoup à faire, la première étant de balayer devant sa propre porte. Suis-je en train de défoncer des portes ouvertes ?
J'évoque ici avec l'émotion de ceux et celles qui l'ont vécue en ayant été les acteurs et témoins, le souvenir de la glorieuse lutte de libération qui après avoir nourri les espoirs des Algériens en donnant l'exemple d'un combat légitime a suscité un respect unanime de la part du monde entier.
Qu'en est-il aujourd'hui, soixante ans après ce 1er Novembre fondateur ?
Une crise (politique, sociale, économique...) qui perdure ?
Un désintérêt des affaires de la République ?
La conscience ténue d'une identité fragile ?
Une religion dont la ferveur mécanique s'exprime par le crépitement d'armes automatiques, en se dépouillant de toute spiritualité ?
Le terme «moudjahid» dont étaient qualifiés les valeureux combattants et martyrs de la Révolution se confond à présent avec terroriste et l'islam et les musulmans sont mis au ban du tribunal de l'Histoire.
Qui est le vainqueur de cette ignominie ?
Le «bien et le mal» s'affrontent dans un combat entre Dieu et diable confondus en un Satan insatiable.
«L'Etat, c'est moi», aurait dit Louis XIV ! Mais qui est donc «l'Etat islamique» prôné dans une mise en scène morbide et médiatique ?
Est-ce cela que voulaient nos aînés ?
Est-ce cela que nous voulons ?
Est-ce ce règne de la violence que nous attend(i)ons ?
Est-ce faire la place aux puissances formidables de l'obscurité ?
Est-ce que nous souhaitons nous éloigner de notre essence en laissant s'éteindre l'étincelle de nos espoirs ?
Est-ce que nous désirons, sans même en avoir conscience, nous enfermer sous le voile de l'ignorance béate en contemplant le vide sidéral du Temple déserté d'un destin inaccompli ?
Je ne prêche pas dans le silence imposé des médias bien-pensants. Je m'efforce d'écouter une autre voix ; celle qui me dit de repousser ce nuage menaçant qui obscurcit la pensée des esprits libres.
A. F.
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