Le Snapap à travers sa fédération nationale de santé publique menace de recourir à une démonstration de force «si aucune suite favorable n'est donnée aux revendications portées à la connaissance de la tutelle». Première action envisagée : l'observation d'un sit-in de protestation le 17 février prochain devant le siège du ministère de la Santé. Abder Bettache - Alger (Le Soir) Dans une déclaration rendue publique, la Fédération des travailleurs de la santé affiliée au Syndicat national autonome des personnels de l'administration publique (Snapap) a brandi la menace de l'organisation d'un sit-in de protestation programmé pour le 17 février prochain devant le siège du département de la santé. A l'origine de cette montée au créneau des syndicalistes du secteur de la santé, «les promesses non tenues par la tutelle», ce qui suppose, ajoute la même source, «le refus de la tutelle d'engager un véritable dialogue avec les représentants légitimes des travailleurs du secteur de la santé». Dans le document du Snapap, il est clairement indiqué que «la tutelle pousse au pourrissement, sinon comment expliquer son refus d'engager un véritable diagnostic dans le secteur à même de lui permettre de mettre de l'ordre ou encore prendre en charge les revendications des travailleurs notamment les contractuels». La décision d'observer un sit-in de protestation pour le 17 février prochain fait suite à la réunion du conseil national de ladite fédération qui a eu lieu le 18 du mois en cours. Pour rappel, les travailleurs de la santé publique déplorent le fait que «le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière n'ait pas tenu ses promesses quant à la satisfaction de leurs doléances». Les protestataires à travers ce mouvement de grève, exigent « le respect du droit de grève, la classification des infirmiers qualifiés à l'échelle 10, l'entrée en vigueur des primes et des augmentations pour les corps communs, les médecins et les paramédicaux». «La révision du statut particulier des corps communs, ouvriers professionnels, agents et chauffeurs, l'intégration de tous les travailleurs contractuels et ceux exerçant dans le cadre du filet social dans leurs postes respectifs, l'unification du pourcentage des primes et l'indemnité à 40%, ainsi que la révision du statut des paramédicaux, notamment celui des infirmiers qualifiés, de manière à permettre de revoir leur classification», figurent également dans la plate-forme de revendications des travailleurs de la santé publique.