La localit� de Larbi-Ben-M'hidi (ex-Jeanned'Arc), relevant de la commune de Skikda et distante du chef-lieu de pr�s de 15 km, o� vivent pr�s de 16 000 �mes (de quoi faire une commune), est l'un des plus beaux sites touristiques de la wilaya. Elle est privil�gi�e par 10 km de c�tes, des plages d�munies de rochers connaissent un afflux de touristes en p�riode estivale d�passant les pr�visions. Une grande cit� o� sont implant�s un nombre important de chalets dans des camps diff�rents, o� y r�sident notamment les hauts responsables de la plate-forme p�trochimique, ce qui fait entre autres sa c�l�brit�. Le qualificatif de localit� touristique serait notamment un bel euph�misme � murmurer avec pudeur. Un "fard linguistique" qui occulte les autres donn�es en vigueur. Laisser-aller, ins�curit�, manque d'hygi�ne, r�currentes coupures d'�lectricit�, probl�me de transport, nonr�habilitation des infrastructures sportives, d�versement � ciel ouvert des eaux us�es au sein des camps, prolif�ration des constructions illicites, probl�me des VRD, v�tust� du r�seau d'AEP, �ternelles pannes t�l�phoniques, marginalisation de la jeunesse locale des multiples op�rations de recrutement et de location des plages et parking en p�riode estivale, �clairage public d�faillant... sont autant de pr�occupations �num�r�es dans le volumineux rapport �tabli par l'association El Amel de Larbi Ben-M'hidi pr�sid�e par M. Bouksira qui n'a cess� d'alerter les responsables concern�s, par le biais de correspondances en deux langues, sur les d�plorables conditions de vie des habitants La r�ponse concr�te � leurs dol�ances tarde � se mat�rialiser nous dit le pr�sident de cette association. Le d�l�gu� de l'APC de Skikda, M. Youn�s, principal interm�diaire entre les habitants de cette localit� et du P/APC, est tenu, selon les correspondances, pour responsable de ce laisser-aller ainsi que du retard dans l'intervention effective afin de r�gler les probl�mes soulev�s. De m�me que les tentatives des d�l�gu�s qui l'ont pr�c�d� d'apporter un plus, n'ont pas connu une continuation rigoureuse et constructive. Les constructions illicites sont l�gion. Les instances comp�tentes sont au courant. Rien n'aurait �t� envisag� pour contrecarrer ce fl�au. Les contrevenants aux normes en vigueur de la construction persistent dans leur d�marche participante � alourdir le bilan des infractions � l'urbanisme, sans que cela n'�meuve personne. Le glissement de terrain est l'un des plus �pineux probl�mes dont est confront�e l'ex-Jeanne-d'Arc, la route entre le troisi�me poste et la cit� Cassis (Cha�bani) fut pratiquement interdite � la circulation (une sorte de no man's land), pour cause d'amoncellement d'une quantit� importante de sable, bloquant le passage, laquelle a gliss� du haut du camp d'Altra mettant en danger ses chalets. Les v�hicules et autres moyens de transport prennent d�sormais la route c�t� plage. Un autre passage a �t� lui aussi interdit � la circulation des v�hicules... alg�riens, il n'est autoris� qu'� ceux des Canadiens travaillant � la soci�t� Lavallin dont le si�ge sis � la villa de Azzouz, situ� juste apr�s la piscine municipale et avant d'arriver � la "Tala�" du camp Gaz de France. Le parc de stationnement se trouvant en face de la villa "�tait r�serv� normalement � un espace vert", nous raconte un habitant. Le risque de l'apparition des MTH a �t� notamment soulev� par l'association, qui pourrait �tre engendr� par les fosses septiques obstru�es provoquant le d�versement � ciel ouvert des eaux us�es, lequel touche deux endroits diff�rents quotidiennement emprunt�s particuli�rement par des �coliers. L'alerte est donn�e aussi sur la probabilit� de l'infiltration (des eaux us�es) dans les r�seaux d'AEP. Bien que les cotisations des r�sidents s'�l�vent � 8 milliards de centimes, aient �t� plac�es au niveau du Tr�sor public et destin�es � la prise en charge du r�seau d'assainissement, aucune action concr�te n'a �t� entam�e. Cette information est rapport�e par le communiqu� de El Amel citant les propos de certains membres de l'association dissoute de Larbi Ben-M'hidi et Oued Ksob "Arlbok". Que la situation de cette grande localit� soit prise en consid�ration par les responsables locaux, en lui redonnant l'image qui sied � sa juste valeur. Za�d Zohe�r