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AGRICULTURE
«Le secteur n'est pas en crise»
Publié dans Le Soir d'Algérie le 01 - 09 - 2015

Pour des experts agronomes, l'agriculture algérienne ne traverse pas une conjoncture, mais souffre de l'anarchie. Selon eux, le secteur nécessite une organisation et la stratégie agricole du pays doit être revue.
Rym Nasri - Alger (Le Soir) - Pour des experts agronomes, l'agriculture en Algérie n'est pas en crise. Intervenant hier à Alger, le président de l'Union nationale des ingénieurs agronomes algériens, Yahia Zane, a affirmé que le pays dispose d'un «énorme» potentiel, d'un financement nécessaire, d'agronomes et de vétérinaires. «Nous avons juste besoin d'orientation et de résoudre les problèmes des filières», dit-il.
Selon lui, il est question de déceler les points noirs du secteur de l'agriculture et de trouver des solutions. «Il faut faire un grand ménage dans le secteur car sans cela, nous allons rester au même stade», assure-t-il.
Yahia Zane estime que pendant les années où le pays connaissait l'embellie financière, on dépensait l'argent sans compter. «Des intrus se sont introduits pour investir dans le secteur, et tout cela en l'absence d'un contrôle serein par l'administration», souligne-t-il.
Un dysfonctionnement qui incombe à la tutelle ainsi qu'aux agronomes et techniciens. «Aujourd'hui, nous sommes engagés à régler cette situation et hisser le secteur à un niveau acceptable», dit-il encore. De son côté, l'expert en agriculture, Laâla Boukhalfa, a dressé une analyse du secteur de l'agriculture, filière par filière. Celle des céréales souffre selon lui, d'un faible rendement. «Le rendement de la production des céréales ne dépasse pas les dix sept quintaux/hectare, d'où la nécessité de l'améliorer».
Pour mieux maîtriser cette filière, il suggère de revoir progressivement le système de la consommation des céréales car précise-t-il, «actuellement, elle est abusive et dépasse les normes recommandées par l'OMS». Il propose également de mettre un terme au gaspillage à travers notamment l'augmentation du prix du pain.
S'agissant de la filière lait, Laâla Boukhalfa assure que la poudre importée n'est pas consommée à 100% par l'humain. «Les conditions de stockage de cette poudre ne sont pas assurées, ce qui conduit souvent vers des quantités de poudre avariées et d'autres orientées vers la consommation animale», explique-t-il encore. Et de rappeler qu'en 2012, trois mille tonnes de poudre de lait ont été orientées vers la consommation du bétail. Pourtant, dit-il, «l'Algérie peut être un pays producteur de lait par excellence, mais on préfère importer la poudre de lait».
Côté viandes, l'expert affirme que les abattoirs publics ou privés ne peuvent assurer que 20% de la production nationale. «Le reste va vers l'abattage clandestin où le contrôle est complètement absent au détriment de la santé humaine». Il plaide ainsi pour le développement des structures de stockage telles que les chambres de congélation et les chambres de conservation.
Par ailleurs, Laâla Boukhalfa affirme qu'il ne suffit pas de produire, mais qu'il faut également prendre en charge les excédents de production. «Nous n'avons pas d'entreprises qualifiées pour le stockage et le conditionnement des excédents de la production, ni d'ailleurs les entreprises aptes à l'exporter», souligne-t-il.


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