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Crédit à la consommation, endettement, subventions
Les précisions de Benkhalfa
Publié dans Le Soir d'Algérie le 03 - 11 - 2015

Le ministre des Finances Abderrahmane Benkhalfa a déclaré, hier, sur les ondes de la Radio algérienne, à propos du crédit à la consommation, que les banques sont dans l'attente de la liste des produits et marchandises considérés comme «fabriqués ou montés localement», en vue de libérer des crédits. Car, rappelle Benkhalfa, qui était l'invité du Forum de la Radio nationale, les prochains crédits à la consommation ne seront accordés que pour ces deux catégories de produits.
Younès Djama - Alger (Le Soir) - «Ce n'est qu'une fois cette liste arrêtée par les ministères de l'Industrie et du Commerce que les banques commenceront à accorder les crédits», a tenu à préciser le ministre des Finances qui prévient toutefois contre les risques de surendettement chez les ménages qu'ils responsabilisent en affirmant qu'ils sont à même de se protéger contre ce risque.
«Le crédit à la consommation doit être utilisé avec sagesse, a insisté Benkhalfa. Car, qu'à Dieu ne plaise, si une personne ou une famille s'alourdit de dettes, les conséquences seront fâcheuses». Il en veut pour exemple le fait que plusieurs pays sont entrés dans un cercle de surendettement et ils ne s'en sont pas sortis. Dès lors, suggère Benkhalfa, le crédit à la consommation doit être appréhendé avec rationalité en terme de budget domestique.
Revenant sur l'annonce du ministre du Commerce, Bakhti Belaïb, relative à un possible recours à un emprunt financier auprès de la Chine en vue de financer des projets structurants, Abderrahmane Benkhalfa a tenu à apporter ses précisions. Selon lui, la loi de finances 2016 est claire à ce sujet, à savoir que le financement des grands projets doit se faire par les ressources locales. «Car, nous considérons que nous avons encore un gisement», précise le ministre qui relève, néanmoins, qu'exceptionnellement, l'Etat peut recourir à un type de financements, qui n'est pas de l'endettement classique, mais un nouveau financement axé autour d'un projet donné, à travers lequel le partenaire étranger partage le financement mais aussi le risque avec l'Etat algérien. Le ministre des Finances appelle à ne pas redouter ce qu'il appelle «l'endettement ciblé», lequel prend une forme différente de l'endettement classique dont le remboursement est pris en charge par l'Etat. «Quand un investisseur ou un groupe d'investisseurs s'engagent en Algérie dans un projet important ou ce qu'on appelle les Project financing, ils apportent un financement en plus de celui que consent l'Algérie, les dividendes viendront de l'exploitation du projet lui-même et non pas via le Trésor, et cela concerne aussi bien la réalisation d'un port ou une unité de production, etc.», a souligné Benkhalfa. Ce type de financement, selon lui, est différent de l'endettement dont l'acquittement se fait via le Trésor public et avec des intérêts.
D'autre part, le premier argentier du pays a indiqué qu'en 2016, la fiscalité ordinaire dépassera la fiscalité pétrolière. Elle dépassera les 3 000 milliards de dinars alors que la fiscalité pétrolière n'excédera pas, elle, 20 00 milliards de dinars. «Auparavant, la fiscalité pétrolière couvrait nos dépenses, petit à petit nous sommes sortis de notre dépendance par rapport à la fiscalité pétrolière», a déclaré Abderrahmane Benkhalfa qui juge tout de même que la fiscalité ordinaire reste «en deçà» du niveau espéré. Il appelle, à ce titre, à l'élargissement de l'assiette fiscale, à attirer davantage les investissements directs étrangers (IDE), et à nouer des partenariats public-privé (PPP), comme autres alternatives de financement.
Au sujet de la situation financière du pays, Abderrahmane Benkhalfa, tout en reconnaissant que la situation est difficile, n'en pense pas moins que la baisse des revenus du pays recommande plus de vigilance et en appelle à une forme de prospective. «Nous ne sommes pas dans une phase de pessimisme ni d'échec. Comparativement à d'autres pays, nous ne sommes pas dans une phase d'échec ni de trop grande difficulté. Nous sommes dans une situation qui nous recommande de la vigilance et qui exige que nous reconsidérions nos ressources au dehors comme au-dedans du circuit officiel», a déclaré Benkhalfa, à condition, dit-il, de revenir à la notion de «valeur».
L'invité de la Radio nationale a, en outre, affirmé que les prévisions de croissance pour l'année 2016 devraient s'établir à hauteur de 4,5% (contre 3,8% actuellement), un taux que le ministre qualifie de «respectable» au moment où, dit-il, d'autres pays sont en pleine récession. Le ministre a affirmé la nécessité de revoir le mode de dépenses publiques, non sans rappeler que la loi de finances 2016 prévoit dans ses dépenses d'équipement et de fonctionnement une enveloppe de 7 000 milliards de dinars. Il insiste toutefois que la «rationalisation» des dépenses de l'Etat ne touche pas la politique des subventions.
Selon Benkhalfa, pour l'exercice 2016, une enveloppe de l'ordre de 1 840 milliards de dinars est prévue pour «toutes les formes des subventions», qui vont de l'alimentation, l'enseignement, jusqu'à l'aide aux couches défavorisées. En revanche, le glaive des augmentations touchera bien les carburants, mais aussi le gaz et l'électricité «jusqu'à un certain seuil». «Seuls les gens aisés et les gros consommateurs comme les industriels seront touchés par ces augmentations», tranche Benkhalfa. «Nous avons établi une franchise, une sorte de ligne rouge avec le ministère de l'Energie, à la faveur de laquelle toutes les familles qui ont une consommation moyenne de 1 500 à 2 000 DA par trimestre de consommation en énergie, seront touchées «très faiblement ou pas du tout» par les augmentations prévues. Mais à partir d'un seuil donné, certaines catégories des populations seront touchées et ce «progressivement». Le but étant, selon Benkhalfa, de redonner «de la valeur aux choses» en réduisant le gaspillage.
Y. D.
19 DA le litre de gasoil et 25 DA le litre de super
Excepté l'électricité qui ne touchera pas les ménages dont la consommation moyenne ne dépasse pas 2 000 DA par trimestre, les automobilistes paieront plus cher le gasoil.
En effet, selon le ministre des Finances, Abderrahmane Benkhalfa, invité hier du Forum de la Radio algérienne, le gouvernement propose dans la loi de finances 2016 que le gasoil soit payé 19 DA le litre contre 25 DA pour le super. «Ce niveau représente 1⁄4 de ce qui est pratiqué chez nos voisins», a martelé Benkhalfa à titre de comparaison. «Le gasoil, nous l'importons et il faut rationaliser son usage», s'est-il encore justifié. Le ministre a, par ailleurs, démenti les «rumeurs» relatives à l'institution de nouvelles taxes sur les salaires.


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