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Ahmed Mahour-Bacha apporte son éclairage sur l'échec de Rio :
«Berraf et Brahmia sont responsables et coupables»
Publié dans Le Soir d'Algérie le 01 - 09 - 2016

Ahmed Mahour-Bacha conteste et dément les «fausses réalités» du chef de la délégation algérienne à Rio, Amar Brahmia, et le mutisme complice de son président au Comité olympique algérien.
Comme il avait promis, l'entraîneur de Larbi Bourrada a tenu un point de presse hier. Un rendez-vous durant lequel le technicien a dénoncé la gestion «douteuse» du Comité olympique. Ses déclarations ont été étayées par des chiffres et des documents.
Mahour-Bacha a tenu à apporter des éclaircissements et faire face à tous ceux qui veulent cacher la vérité. «Afin de faire toute la lumière, toute la lumière, sur la souffrance et le mépris de nos athlètes», dira le conférencier.
«Le COA est en infraction avec la loi»
D'emblée, il qualifiera Brahmia et Berraf de mauvais gestionnaires de l'argent de l'Etat, tout en accusant le Comité olympique d'avoir mal dépensé les 31 milliards de centimes destinés à la préparation des JO de Rio. «Le budget alloué par l'Etat au COA est un montant engagé à la suite des demandes des fédérations. Ces derniers ont transmis au MJS leur plan de préparation en vue de la participation aux JO. Donc, ce n'est pas à Brahmia de rejuger nos plans d'action et re-détailler les montants des stages de préparation», assure Mahour-Bacha qui s'est étonné du manque de traçabilité dans les transactions du COA. «On n'a jamais été destinataire d'un P-V de réunion sur le dispatching des budgets. Moi-même, on m'a donné 3 600 euros pour l'achat des perches dans une enveloppe. Des pratiques en totale infraction avec les lois de la République.» Et d'enchaîner : «Pis, les membres du Comité exécutif du COA n'ont pas été associés aux décisions et j'ai les P-V qui prouvent leur mise à l'écart», a-t-il expliqué.
«Brahmia usurpateur de fonction»
«Je ne vois pas pourquoi Brahmia s'attaque à ma personne. Je ne suis qu'un entraîneur qui passe sa vie sur le terrain depuis 1987. Ma passion, c'est le sport et non les affaires et je finirai ma carrière sur le terrain», affirme-t-il avant de poursuivre : «Contrairement à moi, je ne sais où est classé Brahmia : est-ce un entraîneur, un manager, un président ? Sincèrement, je ne sais pas. Tout ce que je peux vous dire, c'est qu'il passe le plus clair de son temps à voler le travail des autres. Je me souviens que le coach de Morceli, ce n'était pas lui, mais Abderrahmane, le frère de Nouredine», tenait-il à préciser, accusant Brahmia d'être un parfait usurpateur de fonction.
«L'agence de dopage a déjà condamné Brahmia»
Mahour-Bacha a ensuite ouvert la boîte de Pandore. N'ayant pas apprécié son dénigrement par le chef de mission algérienne au Brésil, le qualifiant notamment d'être un coach qui pousse ses athlètes au dopage, il nous révèle un fait d'histoire qui remonte à 2011. «Il y a cinq ans de cela, l'Agence nationale de lutte antidopage avait contacté Larbi Bourrada à 20h pour un contrôle inopiné. Le contrôleur avait aussi une liste de trois autres athlètes, tous appartenant à Amar Brahmia. Une fois que Bourrada a accompli son test, le contrôleur étranger signalera l'absence des trois athlètes de Brahmia. Moi et Bourrada, voulant éviter à l'Algérie un scandale, avions téléphoné aux athlètes un par un. Nous avons assuré au contrôleur qu'ils seraient au rendez-vous dans 20 minutes. Malheureusement, ils ont éteint leurs téléphones mobiles. Une semaine plus tard, l'agence de antidopage m'envoya par erreur un no-show, c'est-à-dire un avertissement aux trois athlètes appartenant à Brahmia», confie Mahour-Bacha.
«En 2012, il y a eu un vrai scandale»
«Ce même chef de mission, qui a privé les athlètes de se préparer convenablement pour les JO de Rio, a été bien servi en 2012. Amar Brahmia avait bénéficié de 60 mille euros pour deux stages seulement ! Résultats des courses : aucun de ses athlètes ne s'était qualifié pour les Jeux de Londres.
Une perte sèche pour le Trésor public et maintenant, il vient pour nous donner des leçons dans la gestion des deniers de l'Etat. Honte à lui. Quand il s'agit de sa personne tout est autorisé», rappelle Mahour-Bacha.
«Depuis quand les Algériens sont des voyous ?»
«Je suis resté sans voix quand j'ai entendu dire que notre objectif a été atteint car la délégation a fait preuve d'un comportement exemplaire.
Cela veut-il dire que parmi les 65 athlètes qui ont fait le déplacement à Rio, il y avait des voyous ? Le sportif algérien a toujours su se montrer exemplaire», a insisté Mahour-Bacha.
«Le COA est une organisation non officielle»
Le conférencier s'est étonné aussi de l'implication du COA dans l'organisation des stages. Une chose qui n'existe nulle part ailleurs. «Le COA et une organisation non gouvernementale. Est-ce elle qui doit gérer nos plans de travail ? Le cri de détresse de Makhloufi démontre clairement que le COA, par sa gestion aléatoire, a provoqué des blocages.
Moi et l'ensemble des fédérations recommandons que la gestion et l'organisation des Jeux olympiques de A à Z soient confiées aux fédérations», a-t-il conclu


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