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Entretien avec Mohamed Bouchakour, Coordonnateur d'EvalDZ
«L'évaluation, une réforme urgente pour le pays»
Publié dans Le Soir d'Algérie le 05 - 10 - 2016

Le Soir d'Algérie : Où en est-on aujourd'hui en Algérie en matière d'évaluation des politiques publiques (EPP) ?
Mohamed Bouchakour : Si l'on se réfère aux bonnes pratiques observables à travers le monde, la fonction d'EPP demeure dans notre pays très atrophiée. Elle se limite à des initiatives éparses et irrégulières. Et surtout, la qualité de celles-ci reste très inégale pour ne pas dire globalement contestable. En général, l'exercice d'évaluation est réduit à des bilans d'exécution qui consistent souvent en un état des réalisations physiques et financières, ou encore à des opérations d'inspection ou d'audit, le tout assorti de commentaires explicatifs, de préconisations pragmatiques ou d'orientations qui ressemblent plutôt à des slogans ou à des vœux pieux rabâchés depuis des années. C'est mieux que rien, me diriez-vous ; mais très franchement, nous sommes encore très loin du compte.
L'EPP obéit à des règles de l'art et à des normes et standards universels qui nécessitent un plateau technique, c'est-à-dire des méthodes, outils, procédures, indicateurs, systèmes d'information. A ce gap technique qui rend les opérations d'évaluation incomplètes et approximatives, s'ajoutent trois tares fondamentales : l'absence d'indépendance des évaluateurs vis-à-vis de toute tutelle, le caractère très restreint et très sélectif de la participation des parties prenantes et enfin la sous-estimation du principe de la multidisciplinarité, ce qui est à l'origine de biais dans les analyses menées et les résultats obtenus. Cet état des lieux s'explique fondamentalement par le fait que l'EPP n'est pas institutionnalisée en tant qu'instrument de bonne gouvernance, et qu'elle n'est pas soumise elle-même à la bonne gouvernance. Elle ne dispose ni de son cadre juridique spécifique, ni de son dispositif organisationnel propre, ni de ses schémas et mécanismes de fonctionnement, ni de ses acteurs clairement identifiés par des rôles précis et distincts, ni de l'expertise dont elle a besoin. L'institutionnalisation de l'EPP est une des réformes structurelles vitales à introduire en urgence dans notre pays.
En quoi l'institutionnalisation de l'EPP serait précisément aujourd'hui une réforme vitale et urgente ?
Depuis l'effondrement des prix du pétrole intervenu en juin 2014, notre pays est entré dans un nouveau cycle long de son économie et de son histoire. L'ère de l'aisance financière assise sur la rente des hydrocarbures est définitivement révolue, tandis que la population continue de croître, et surtout elle aspire très légitimement à une meilleure qualité de la vie. Personne n'a le droit de lui répondre qu'elle n'y a pas droit au motif que les prix du pétrole ont chuté ! Partant de là, si nous voulons conserver une ambition de développement et, en l'occurrence, poursuivre les fameux 17 objectifs de développement durable (ODD) arrêtés dans le cadre de l'ONU pour la période 2016-2030, nous devons impérativement et très vite gérer nos affaires autrement, c'est-à-dire apprendre à faire plus et mieux avec moins.
Cette devise sacrée et redoutable doit hanter les politiques publiques, mais sa concrétisation effective passe inévitablement par l'institutionnalisation de leur évaluation systématique et permanente.
Finalement, quelle est la priorité ? Evaluer les objectifs de développement durable ou évaluer les politiques publiques ?
Les ODD portent sur les avancées et les résultats dans le domaine du développement durable par rapport à un agenda international. Ils sont donc à intégrer de manière adaptée aux politiques publiques de manière à ce que leur poursuite soit prise en charge dans un cadre national. Ces politiques publiques concernent les voies et moyens, c'est-à-dire les programmes, projets, actions, mesures, dispositifs lesquels requièrent des budgets financés sur les deniers publics. Avec la fin de l'aisance financière, se limiter à l'évaluation des ODD n'est plus possible ; sauf à vouloir les mesurer avec précision certes, mais sans trop chercher à savoir si on peut faire plus et mieux avec moins. Avouez qu'elle serait assez étrange cette démarche qui s'efforcerait de bien mesurer ce qu'on se contenterait de faire mal et cher. Les deux démarches d'évaluation sont complémentaires et indissociables. En fait, l'Agenda 2030 a indirectement mis en perspective l'exigence d'instaurer l'EPP, comme cadre plus global dans lequel s'inscrit celle des ODD. En dernière instance, c'est l'EPP qui prime dans la mesure où c'est elle qui intègre l'évaluation des ODD et non l'inverse.
Quelle est la mission que se donne ce nouveau Réseau ?
La mission d'EvalDZ exclut de s'autosaisir pour réaliser des évaluations ou de s'engager avec des tiers dans des évaluations, sauf dans une certaine mesure s'il s'agit de dresser un état des lieux objectif sur la fonction d'évaluation elle-même. Sinon, notre mission se limitera pour l'essentiel à apporter une contribution à la promotion de la pratique de l'évaluation dans notre pays. C'est une mission toute modeste, mais nous ferons notre possible pour la mener de manière résolue, car notre but stratégique, lui, est loin d'être modeste. Nous ne visons pas moins que l'institutionnalisation de l'EPP !
Qu'entendez-vous par là, et comment comptez-vous agir concrètement ?
L'institutionnalisation passe par la promulgation d'une loi sur l'évaluation, une loi qui soit suivie de ses textes d'application, et opérationnalisée par une feuille de route nationale pour la création d'un environnement national favorable et préparé, pour la mise en place des dispositifs et mécanismes utiles, puis leur mise en branle. Nous allons donc œuvrer à créer les conditions qui feront mûrir l'institutionnalisation de l'évaluation et qui prépareront en même temps son avènement et ses facteurs de succès. D'où les deux grands volets sur lesquels vont porter nos efforts : celui du plaidoyer pour l'évaluation, et celui d'une contribution au développement des capacités nationales.
Arrêtons-nous d'abord au volet du plaidoyer...
C'est un travail continu d'information et de sensibilisation qui vise d'une part à favoriser l'éclosion d'une demande nationale explicite et avertie, et d'autre part à susciter, du côté de l'offre, des vocations notamment auprès des jeunes, dans le métier et la profession d'évaluateur.
Mais c'est surtout sur la demande que l'accent doit être mis, car il s'agit de déconstruire et dissiper les préjugés tenaces qui la brident. Dans beaucoup d'institutions officielles, les responsables sont parfaitement au fait de ce qu'est l'évaluation et souhaiteraient l'introduire. Mais ce ne sont là que des îlots de prise de conscience.
Malheureusement, la perception largement dominante est tout autre. L'évaluation est assimilée tantôt à des opérations d'inspection, d'audit ou de bilan d'exécution de pure formalité routinière, tantôt à des exercices de rhétorique préfabriqués pour pouvoir justifier des décisions déjà arrêtées, tantôt à des opérations d'investigation inquisitoires montées de toutes pièces pour prendre en défaut des gestionnaires placés dans le collimateur des pouvoirs publics. Ceci reproduit une image pauvre de l'évaluation et génère des attitudes de méfiance et de rejet qui entretiennent le statu quo. Notre plaidoyer aura pour objectif de la rétablir dans son image noble et d'en faire ressortir les avantages et les vertus, sans omettre pour autant d'attirer l'attention sur ses limites et ses risques.
Lesquels par exemple ?
Ce serait trop long à développer ici. Retenons que l'évaluation n'est ni une panacée car elle ne règle pas tout ni un exercice technique politiquement neutre. Un de ses biais les plus virulents est lié à l'influence de l'idéologie néolibérale qui imprègne subtilement mais assez fortement «la discipline» de l'évaluation. En ce qui nous concerne, en plaidant pour l'EPP, nous défendons sa mise au service du développement durable et non pas son instrumentalisation néolibérale.
Quid de votre contribution au développement des capacités nationales en matière d'évaluation ?
Ce volet sera également tourné vers la demande et vers l'offre. Nous comptons entreprendre la promotion du métier et de la profession d'évaluateur pour faire émerger une offre massive d'évaluateurs de qualité. Pour le métier, ceci consiste à diffuser les règles de l'art, à savoir les connaissances conceptuelles et techniques sur les méthodes et outils nécessaires à la bonne préparation et à la conduite irréprochable d'une mission d'évaluation. Cet axe consistera à développer des programmes de formation, de perfectionnement et de recyclage des évaluateurs. Quant à l'axe de la promotion professionnelle, il renvoie à un travail d'encadrement de l'exercice du métier par la diffusion des règles de déontologie et une charte d'éthique auxquelles les évaluateurs seront appelés à adhérer, par la préconisation de dispositions contractuelles standardisées pour les missions d'évaluation, et enfin par la mise en place de la certification des évaluateurs. Le couronnement de la promotion du métier et de la profession reste pour nous la certification de l'évaluateur, un de nos projets phares prioritaires.
Du côté de la demande, il est également nécessaire que les parties prenantes institutionnelles soient en mesure de commanditer en toute connaissance de cause des missions d'évaluation, de se prononcer de manière éclairée sur la très délicate question des termes de références, d'assurer de manière rigoureuse le pilotage et la supervision de ces missions, d'en valider avec rigueur les étapes, les produits intermédiaires et le produit final, d'apprécier l'usage approprié à réserver aux conclusions et recommandations, etc. Pour cela, elles doivent accéder aux savoirs, connaissances et compétences indispensables à l'accomplissement de leurs rôles et prérogatives de donneur d'ordre et de maître d'œuvre. Nous ne comptons pas du tout nous substituer aux pouvoirs publics, mais nous organiserons des rencontres et des formations qui seront également ouvertes aux institutions publiques qui souhaiteraient profiter des expertises que nous mobiliserons.
Ainsi, nos activités consisteront principalement à initier des séminaires, ateliers, colloques, tables rondes pour l'information et la sensibilisation, à organiser des sessions de formation-perfectionnement, et à proposer des accompagnements allant dans le sens de l'émergence d'une demande large et avertie et d'une offre massive et de qualité. Nous envisageons aussi de développer des partenariats avec les universités, écoles, instituts, centres de recherche intéressés et concernés par les questions d'évaluation et du développement durable. Un autre axe d'activité sera de contribuer au débat et à la diffusion des résultats des travaux d'évaluation rendus publics, que ce soit en Algérie ou à travers le monde. Et bien entendu, nous nous efforcerons de représenter honorablement le pays auprès des nombreux réseaux et associations professionnels homologues à travers le monde.
Nous avons également l'intention de lancer un site web qui sera mis au service du plaidoyer et du développement des capacités, tout en servant d'espace d'échange ouvert autour de l'évaluation appliquée aux politiques publiques et au développement durable.
Vous touchez à un domaine très sensible qui met en cause la gouvernance publique en vigueur. Pensez-vous réellement que dans le contexte antidémocratique actuel, vous pourrez mener vos activités librement ?
En déposant une demande d'agrément comme association nationale, nous avons fait notre part de chemin vers l'Administration. Le traitement du dossier prendra maintenant le temps qu'il faudra. Nous n'en ferons pas une idée fixe au point de consacrer notre énergie à un plaidoyer pour... l'obtention d'un agrément ministériel !
Sur le fond, le point que vous soulevez ici n'est pas seulement une question de contexte démocratique. Beaucoup de pays en développement — dont on ne peut pas dire qu'ils sont vraiment des exemples de démocraties à suivre — ont vu l'émergence de réseaux sur l'évaluation émanant de la société civile. Des pays arabes, des pays de l'Afrique subsaharienne et d'autres nous ont précédés sur cette voie. Leurs Etats admettent et reconnaissent officiellement de tels réseaux et les conçoivent comme des espaces de dialogue constructif où experts indépendants et représentants institutionnels échangent et débattent des questions d'évaluation.
L'Association africaine d'évaluation compte 44 réseaux associatifs nationaux. EvalMena, qui nous a reconnu dès la tenue de l'assemblée générale constitutive de notre association, le 23 avril 2016, regroupe les réseaux associatifs de 7 pays : le Liban, la Jordanie, la Palestine, l'Egypte, la Tunisie, l'Algérie et le Maroc.
La différence marquante entre tous ces pays arabes et africains et le nôtre réside dans la prise de conscience que le passage à une nouvelle gouvernance est nécessaire, et dans l'acception que celle-ci repose notamment sur l'institutionnalisation de l'évaluation et sur la reconnaissance de la société civile comme acteur et partenaire clé. De ce point de vue, notre demande d'agrément peut servir de test.
M. B.
EvalDZ : une initiative de la société civile
EvalDZ a été lancé en 2015, à l'initiative d'un collectif d'une dizaine d'experts et universitaires algériens. Le signal que le moment était venu leur est parvenu de l'agenda tracé par le système des Nations unies pour la période 2016-2030, un agenda auquel l'Algérie a activement participé et dont elle est une partie prenante active. Il s'agit de la poursuite d'un package de 17 objectifs de développement durable (ODD), selon une démarche qui met fortement l'accent sur l'impérieuse nécessité de l'évaluation et du rôle actif de la société civile. Le 20 octobre 2015, s'est tenue à Alger une journée d'information et de sensibilisation sur l'importance de l'évaluation, organisée par le Pnud et le MAE, à laquelle ont assisté quelques experts et universitaires membres du collectif porteur du projet. Toutes les institutions concernées y avaient été conviées.
Le cadre était propice et le moment idéal. L'annonce du lancement d'un réseau algérien pour l'évaluation a été faite. Depuis, deux actions ont été menées.
La première a été de s'ouvrir à toutes les personnes intéressées par le projet. Aujourd'hui, le jeune réseau a atteint les 80 membres La deuxième action a été de créer une association nationale.
L'AG constitutive s'est tenue le 23 avril 2016 et le dossier de demande d'agrément a été déposé auprès du ministère de l'Intérieur, le 5 juin 2016. Le délai de réponse légal de 60 jours est aujourd'hui largement dépassé et le dossier est encore à l'étude au niveau du ministère de l'Intérieur.
La composante d'EvalDZ regroupe des femmes et des hommes répartis sur une vingtaine de wilayas couvrant toutes les régions du pays. Ce sont soit des experts en évaluation qui prestent pratiquement à longueur d'année pour des organisations internationales, ici en Algérie, mais aussi à travers le monde, soit des professeurs et chercheurs universitaires versés dans un large éventail de disciplines qui se recoupent avec les différentes thématiques du développement durable.
Pour l'heure, le projet d'association nationale est gelé en attendant l'obtention de son sésame officiel. Seul existe le réseau EvalDZ. Quoiqu'informel, il reste présent en tant qu'espace d'échange convivial.
Ses membres sont prêts à s'impliquer bénévolement dans la promotion de l'évaluation au service du développement durable, et y contribuer dans les limites des initiatives qu'ils seront en mesure de prendre, et des ressources et compétences qu'ils pourront mobiliser.
EvalDZ est apolitique, mais il n'est pas neutre. Ses membres sont sensibles à l'idéal du développement au sens large. Pour éviter les controverses idéologiques stériles autour de ce concept problématique, ils ont convenu que leur référentiel commun était celui du développement durable. Outre son caractère très fédérateur, ce référentiel présente l'immense avantage d'être opérationnel par rapport à la pratique de l'évaluation, car il offre à celle-ci un cadre à la fois structuré et structurant grâce à son dispositif organisé en 17 objectifs déclinés eux-mêmes en 169 cibles (ou sous-objectifs), le tout adossé à une batterie de plus de 240 indicateurs de suivi et d'évaluation.
Contact par email : [email protected]
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