La cour de Bouira a examin�, hier, lors de la premi�re journ�e de la deuxi�me session criminelle de l'ann�e 2005, I'affaire Bellili de A�n Bessem qui avait d�fray� la chronique en octobre dernier. Les faits apr�s trois jours d'absence, Bellili Mohamed, mari� et �g� de 28 ans, fut retrouv� mort aux abords du barrage de Oued Lekhal, � quelques kilom�tres de la ville. L'enqu�te de la gendarmerie a vite abouti � l'arrestation du principal accus� M. M.Z. Celui-ci ne tardera pas � reconna�tre les faits retenus contre lui et avouer �tre le meurtrier mais en expliquant que la victime avait voulu attenter � son honneur et que ce fut en l�gitime d�fense qu'il lui ass�nera un coup de couteau dans le cœur avant de s'enfuir. Lors du proc�s, plusieurs t�moins et autres personnes li�es indirectement � l'affaire ont �t� appel�s, entre autres B. S., un des parents de l'accus� qui �tait au courant des faits et qui aurait conseill� � son neveu de se taire. Cependant, les faits racont�s par le pr�venu restent les seuls r�f�rences sur lesquelles, d'une part, les avocats de l'accus� se sont bas�s pour expliquer la l�gitime d�fense de leur client qui n'a jamais connu la victime auparavant en demandant la relaxe, et de l'autre, le procureur de la R�publique qui �voquera la disparition myst�rieuse de l'arme du crime, preuve, selon lui, que l'accus� avait pr�m�dit� son acte, et requerra la peine capitale. Apr�s d�lib�rations, le pr�venu, M. M.Z., fut reconnu coupable et fut condamn� � 8 ans de r�clusion criminelle et 60 millions de centimes � verser � la famille du d�funt, alors que B.S., fut condamn� � 6 mois de prison avec sursis et 10 000 DA d'amende.