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CHRONIQUE DU MOIS LUNAIRE
Quand la physique r�habilite le paranormal Par Ma�mar FARAH [email protected]
Publié dans Le Soir d'Algérie le 13 - 10 - 2005

Apr�s avoir �t� de chauds partisans du mat�rialisme et du d�terminisme et d�velopp� les th�ories qui demeurent le socle de toutes les connaissances modernes bas�es sur l�exp�rimentation et la compr�hension du monde r�el, les scientifiques de ce d�but de mill�naire nous �tonnent par de nouvelles conceptions dont le moins qu�on puisse dire est qu�elles se rapprochent du parapsychique.
Pendant de longs si�cles, l�homme, �cras� par le poids des croyances et des rites, a essay� de se lib�rer du carcan de la m�taphysique qui l�emp�chait de voir son monde avec des yeux objectifs. Des scientifiques pay�rent de leur vie cette �h�r�sie� � vouloir expliquer les ph�nom�nes naturels qui les entouraient, � observer l�univers et tenter de comprendre tous ses mouvements. Une mauvaise interpr�tation de la religion, au service d�int�r�ts de classe bien �tablis, fera reculer la science dans le continent europ�en au point o� de nombreux scientifiques finiront devant l�inquisition. Parmi eux, les chimistes et les physiciens �taient les plus vis�s ; leurs investigations allaient trop loin pour l�Eglise r�trograde de cette �poque. Il a fallu attendre la renaissance, et surtout le si�cle des lumi�res pour voir �merger, sous la pouss�e des grands philosophes humanistes, une science qui quitte enfin la semi-clandestinit� dans laquelle elle �tait cantonn�e. Elle d�veloppera librement les th�ories qui expliquent le fonctionnement du monde et pr�parent, d�j�, la grande r�volution industrielle qui donnera au monde de nouveaux outils pour conqu�rir la nature. Mais c�est au cours du XXe si�cle que les plus grandes connaissances de l�univers seront possibles. Tout en continuant � sonder l�infiniment petit pour comprendre son fonctionnement et les rapports qui le lient, les scientifiques acc�dent � l�infiniment grand, portant leur regard vers le cosmos et ses secrets. L��tape la plus marquante de cette connaissance fut la fabuleuse d�couverte d�Einstein qui livrait au monde une loi qui allait, non seulement expliquer les ph�nom�nes physiques rest�s myst�rieux, mais servir de base au d�veloppement prodigieux de l�astrophysique. Que nous dit Einstein ? Le plus simplement du monde, il nous propose d�ajouter une quatri�me dimension aux trois autres que nous connaissions. Ce monde tridimensionnel, qui a servi de base � toute la connaissance universelle depuis l�Antiquit�, �tait incomplet selon lui. Il ne traite que de la donn�e spatiale et il lui manquait la dimension temporelle. Cette nouvelle th�orie va r�volutionner le savoir de l�humanit�. Mais la dimension du temps a une particularit� que n�a pas celle de l�espace : dans ce dernier, vous pouvez circuler dans tous les sens, aller et venir � votre aise, retourner sur vos pas ou faire n�importe quel trajet. Par contre, dans le temps, il est impossible de faire marche arri�re, nous allons toujours du pass� vers le pr�sent et du pr�sent vers le futur ! Les physiciens, qui s�en fichent souvent de notre logique, ont cherch� � comprendre pourquoi, dans la dimension du temps, on n�arrive pas � se d�placer dans le sens que l�on souhaite, c�est-�-dire aller du pr�sent vers le pass� ! Ces scientifiques trop curieux se sont int�ress�s au monde des particules dont le fonctionnement semble �chapper � la logique. Les �lectrons ont cette particularit� de ne pas suivre des itin�raires continus, mais se d�placent par sauts d��nergie autour des noyaux atomiques. Le grand probl�me des chercheurs fut leur incapacit� � expliquer pourquoi l�univers ne fonctionnait pas de la m�me mani�re partout. Autrement dit, pourquoi la rotation des plan�tes, par exemple, suivait le m�me itin�raire continu alors que les particules �taient mues par ces fameux �sauts d��nergie�. De ce fait, il faut admettre que la notion des quatre dimensions d�Einstein semble bien d�pass�e ! D�j�, durant les ann�es soixante, un physicien c�l�bre, G. Feinberg, a d�couvert que les particules pouvaient se d�placer plus vite que la lumi�re ! Ce qui veut dire en toute simplicit� que nos connaissances de la dimension temps sont totalement � revoir. Les physiciens �voquent un mur, semblable � celui du son, qui s�parerait le monde o� la vitesse des particules est inf�rieure � celle de la lumi�re � c�est notre univers �sous-lumineux�, r�el, palpable, accessible, celui de notre corps �physique� � d�un autre monde, appel� �supralumineux�, l� o� la vitesse serait sup�rieure � celle de la lumi�re. Ce mur est un champ o� se concentrent toutes les informations re�ues par notre cerveau pour g�rer notre vie quotidienne au fil des jours. C�est l�esprit ou la conscience. Dans le monde r�el, votre corps ne pourra pas revenir vers le pass�. Mais, dans l�autre monde, ou ce que les physiciens appellent la supra-conscience, le d�placement � une vitesse d�passant celle de la lumi�re peut permettre de conna�tre un �v�nement avant que ses causes ne soient r�unies ! Ce monde supralumineux, situ� en dehors de notre corps n�ob�it pas aux lois de la causalit� et tous les �v�nements de notre vie seraient accessibles en m�me temps ! Les notions de pass�, pr�sent et futur sont totalement d�pass�es. Mais nous n�y acc�dons pas parce que notre corps se trouve de ce cot�-ci du mur et que notre cerveau, incapable de d�chiffrer tous ces �v�nements de notre vie au m�me moment, va jouer le r�le de filtre. Il ne nous restitue donc que l�image, une repr�sentation de notre monde, la r�alit� fondamentale se trouvant de l�autre c�t�, dans la supraconscience. Ces nouvelles th�ories rappellent la pens�e philosophique de l�indouisme et certains courants qui consid�rent notre monde r�el comme une simple illusion, une repr�sentation � trois dimensions d�une v�rit� qui serait beaucoup plus complexe et qui aurait m�me de nombreuses autres dimensions. Les physiciens qui avancent ces donn�es nous disent que les exp�riences mystiques, les r�ves, la t�l�pathie, les �tats psych�d�liques caus�s par les drogues fortes ainsi que les ph�nom�nes paranormaux d�une mani�re g�n�rale permettent � certains individus d�acc�der momentan�ment � ce monde qui leur envoie des flashes � travers le r�seau sophistiqu� constitu� par les circuits neuroc�r�braux. La science est en train de prouver ce qui a �t� avanc� par des philosophes dont les travaux ont �t� n�glig�s, voire raill�s ! Le monde mat�riel ne serait qu�une illusion, de m�me que tout ce qui est physique, une simple repr�sentation fabriqu�e par notre cerveau. Pour bien nous prouver le bien-fond� de leurs th�ories, les scientifiques de ce d�but de mill�naire nous invitent � m�diter les exp�riences dites des NDE, cette parenth�se entre la vie et la mort d�crite par des comateux ou des gens qui ont perdu, pour quelques moments seulement, la vie. En reprenant conscience, ils d�crivent tous un long couloir �clair� d�une intense lumi�re. Ce sont les physiciens qui nous disent maintenant qu�� la mort, l�homme traverse ce mur de lumi�re, laissant le corps dans le monde r�el, sous-lumineux, pour acc�der � l�univers supralumineux, celui de l�espace temps. Selon ces hypoth�ses, la mort physique serait donc le seul moment o� les deux mondes communiquent entre eux pour �permettre � la conscience locale de s�unir � son homologue supralumineuse�. L�id�e, commune chez nous, qu�� cette ultime phase de la vie, l�esprit quitte le corps, se trouve ainsi confort�e par les savants. Loin de la science-fiction et du fantastique, les th�ories d�velopp�es actuellement par les grands physiciens de notre �poque remettent en cause nos connaissances bas�es sur le mat�rialisme et le d�terminisme. Elles ouvrent devant l�humanit� de nouvelles perspectives o� l�acquisition de la science ne se ferait pas n�cessairement sur le dos des croyances religieuses authentiques, c�est-�-dire d�barrass�es des scories accumul�es par des si�cles d�ignorance et d�errements charlatanesques. En prouvant scientifiquement qu�il y a une vie apr�s la mort et en se disant incapables pour le moment d�en saisir toutes les donn�es, ces chercheurs nous r�concilient avec une science plus proche de l�homme et moins pr�tentieuse car moins agressive vis-�-vis de la spiritualit� dont elle n�est finalement qu�un prolongement. Mais un prolongement qui essaye de comprendre et d�agir et non de se contenter de pri�res et d�interdits.
M. F.
P. S. : Et pendant ce temps-l�, un prisonnier attend la rupture du je�ne dans une sombre cellule d�El-Harrach. Il attend les deux A�d. Le petit et le grand. Puis le printemps et le 14 juin, nous serons tous l�, si Dieu le veut, pour l�accueillir comme un h�ros !! Patience, c�est pour bient�t�


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