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�Les retrouvailles�
Par Le�la Aslaoui
Publié dans Le Soir d'Algérie le 18 - 05 - 2006


�P�re, devenons donc des aristocrates !
- Attends mon fils que ceux qui nous connaissent disparaissent� (Proverbe alg�rien)
Plus l�heure avance, plus l�id�e de la rencontre me para�t insens�e. Pourquoi cette soudaine panique qui s�empare de moi alors que c�est moi, et moi seule, qui ai insist� pour les revoir ? Que de mois, que de jours, que d�ann�es ai-je attendus patiemment ce jour ! Je les ai recherch�es et je me souviens de ma joie lorsqu�en fin, j�ai pu les joindre l�une apr�s l�autre. J�ignore si elles �taient aussi heureuses que moi, mais toutes les trois ont accept� mon invitation. Au t�l�phone, nous nous sommes dit peu de choses. Dans une demiheure, elles seront l�. Ontelles chang� ? Je ne les ai pas revues depuis 1964. Comment vivent-elles ? Que de fois ai-je r�v� de ces retrouvailles ! Je les ai voulues, imagin�es, v�cues et ador�es. Alors de quoi ai-je peur ? Dans une demiheure, elles seront l� et il est trop tard pour revenir en arri�re. Allons-nous parler de notre pass� de lyc�ennes ? De notre classe de terminale avec seulement neuf �l�ves ? Neuf (9), un chiffre � peine pensable aujourd�hui ! Cinq seront absentes. Annie, Chantal, Anne-Marie, B�atrice, Martine sont parties en 1965 et 1966. Seule B�atrice m�a fait ses adieux et demeure mon lien avec ce pass� que j�ai aim�. Il s�appelait insouciance, plaisirs simples, illusions et r�ves. Nous avions � peine seize, dix-sept, dix-huit ans et nous �tions heureuses. Heureuses de vivre. Heureuses d��tre ce que nous �tions. Pourquoi ai-je eu envie de faire ressurgir nos souvenirs ? Amina, Badia, Nad�ra, mes anciennes camarades du lyc�e L� ont-elles envie de me revoir ? M�ont-elles manqu�es ? Je n�en sais plus rien. Coup de sonnette. C�est Nad�ra K� Le m�me sourire, la m�me coiffure. Elle n�a pas chang� ou si peu. Je l�invite � s�asseoir dans l�immense salon que j�ai meubl� avec une foule d�objets acquis chez un brocanteur. C�est encore lui qui m�a vendu tout le mobilier. J�ai pleinement confiance en lui et ach�te tout ce qu�il me propose. Peu m�importe de savoir quoi, puisque ce n�est pas ce qu�il me demande. Il exige le paiement �cash�, comme il dit et je paie. Cette salle de s�jour est ma fiert� et il n�y a que Fatiha pour dire qu�elle ressemble � une salle de ventes d�une rare mochet�. Fatiha, que je consid�rais comme une amie et dont je d�couvrais l�horrible jalousie elle qui meurt d�envie d��tre aussi riche que moi ! Je regarde Nad�ra et remarque qu�elle est maquill�e outrageusement comme lorsqu�elle avait dix-huit ans. Je revois la surveillante g�n�rale du lyc�e lui mettre le visage sous l�un des robinets des lavabos et l�obligea � se d�maquiller. Chaque matin, nous assistions � ce rituel, � dix-sept heures, l��l�ve se fardait � nouveau, avant de retrouver son amoureux. Nad�ra �tait la plus �g�e d�entre nous, elle fut la seule � ne pas d�crocher son baccalaur�at. Un �chec en v�rit� attendu. Ses centres d�int�r�ts �taient ailleurs : les amourettes, les �booms�, (surprises-parties) et elle chantait sans cesse : �Tous les gar�ons et les filles de mon �ge� �ou� laisse mes mains sur tes hanches��. Elle d�notait dans notre groupe de filles s�rieuses, studieuses, ne s�autorisant aucun �cart de conduite quand bien m�me nous �tions tr�s gaies.
� Qu�as-tu fait apr�s 1964 ?
� J�ai refus� de refaire mon ann�e. Mon fr�re a�n� m�a d�croch� un job au minist�re de� C�est d�ailleurs � cette occasion que j�ai rencontr� mon ex-mari.
� Ton ex ?
� Oui j�ai divorc� au bout de six ann�es de vie conjugale. Je n��tais pas faite pour le mariage. La stabilit� et la routine m�ont ennuy�e. Moi, il me faut papillonner, sortir, faire la f�te. Et puis je connaissais Jacques. C�est avec lui que je voulais vivre. Ma famille s�y est oppos�e. Voil� le r�sultat. Heureusement, j�ai mes trois enfants. Je la regarde. A dix-huit ans, ou � soixante ans, elle n�a pas chang�. Toujours aussi l�g�re ! Elle me parle :
� Dis donc, Assia, tu habites une immense et belle maison. M�me la piscine, tu as beaucoup de chance� Autre coup de sonnette. Ce sont Amina et Badia. Embrassades, fleurs, larme au coin de l��il (pourtant je ne suis pas �mue�)
� Tu n�as absolument pas chang�. La m�me sveltesse, pas une ride, s��crient-elles en ch�ur.
� Je fais tr�s attention � mon corps et je ne le regrette pas car aucune femme n�a le droit de se laisser aller� Badia m�interrompt s�chement :
� A condition que ces femmes aient les moyens et l�esprit lib�r� de tout souci. Ce n�est absolument pas �vident. Elle n�a pas chang� celle-l�. Droite dans ses bottes, sa franchise brutale � y compris avec les professeurs et l�administration � �tait l�gendaire au lyc�e. Nad�ra et Amina d�vient la conversation.
� Alors, raconte-nous, Assia, que deviens-tu ?
� En 1965, j�ai voulu m�inscrire � la Facult� de lettres pour amorcer une licence en langue anglaise. Vous vous souvenez que j��tais la meilleure, n�est-ce pas ? C�est alors qu�un ami � mon p�re devenu tr�s riche en 1962, mari� et p�re de six enfants, demanda ma main. Mes parents se dirent tr�s honor�s de cette alliance et lorsque j�ai suppli� ma m�re de me laisser �tudier, elle �clata de rire et me dit : �Mon devoir est de te prot�ger contre tes folies et illusions. Tu �tudieras de longues ann�es pour percevoir en fin de parcours un salaire mis�rable et une retraite insignifiante. Ton �poux t�offrira quotidiennement ce que tu serais contrainte d�attendre mensuellement. Comment imaginer que nous laissions passer cette chance inesp�r�e ?� J�ai fini par c�der. L��t� 1965 je devins madame S� Il avait quarante ans. J�en avais dix- huit. Ma m�re avait exig� beaucoup de cadeaux et de bijoux co�teux et elle me disait que mes tantes, mes cousines, les voisines me jalousaient. Voulez-vous que je vous fasse un aveu, les filles ? J�aimais Dahmane � la folie et ne l�ai jamais oubli�. Mais, sinc�rement, je ne regrette pas mon union parce que mon mari m�a offert une vie princi�re. Certes, je ne l�ai pas aim�, certes, il est plus �g� que moi mais l�argent, la vie facile m�ont rapidement fait oublier que j�ai �t� mari�e de force. Et j�ai d�ailleurs agi avec ma fille Salima comme mes parents avec moi. Elle avait connu un jeune homme d�excellente famille, cultiv�, universitaire mais pas int�ressant du tout. Son p�re a tout de suite per�u le danger. Il l�a mari�e au fils du milliardaire F...
� C�est quoi, Assia, pour toi un parti int�ressant ? C�est encore Badia...
� C�est simple : un mari fortun�, voire multimilliardaire.
� T�es-tu seulement demand�, ne serait-ce qu�une fois, d�o� ils viennent tes milliardaires, qui �taient leurs parents et comment ils se sont enrichis du jour au lendemain ? Toujours aussi enquiquineuse, celle-l�. Toujours � c�t� de ses chaussures. Elle est d�cid�e � g�cher l�apr�s-midi.
� Ecoute, Badia, pour quelles raisons voudrais-tu que je recherche le pourquoi du comment. Regarde donc autour de toi. A peine sorties de l�adolescence, les jeunes filles recherchent la fortune, quels que soient l��ge, les vices r�dhibitoires du mari. Et puis je me dis aujourd�hui que si je n�avais pas �cout� mes parents aurais-je eu cette vie de r�ve ?
� Mais n�as-tu jamais eu le sentiment d�avoir �t� vendue tel un vulgaire objet ? C�est Amina qui me pose la question. Elle milite pour les droits des femmes dans une association, m�a-t-elle dit au t�l�phone. Quels droits, je me le demande ? Lorsqu�on respecte son �poux, qu�on est ob�issante, on est une femme heureuse. Ne suis-je pas le meilleur exemple ? Amina et Badia sont professeurs � l�universit�. Ont-elles r�ussi ?
� Ce qui compte pour moi, c�est d��tre heureuse aujourd�hui. Les mots ne sont que des mots, Amina. Et vous deux, que devenez-vous ? Je n�aurais pas d� poser la question. Quelle catastrophe ! Elles me saoulent toutes deux avec leurs ouvrages, leurs publications, la condition de leurs �tudiants, le devenir de l�universit�, leurs cours... Tout cela pour �un salaire de mis�re�, comme aurait dit ma m�re. Elles osent me dire que leur bonheur est d�avoir r�alis� leurs ambitions, d�avoir eu une vie bien remplie, des enfants brillants et parfaitement �quilibr�s. Badia raconte que son fils, m�decin sp�cialiste, a connu une jeune fille et qu�il d�sire l��pouser.
� Je ne suis pas contre son choix, mais contrairement � ce que tu crois, Assia, les fils bien n�s, bien �duqu�s sont eux aussi la proie de jeunes filles qui n�ont ni leurs bonnes mani�res ou leur culture. Et puis, tu sais, j�essaye sans cesse d�expliquer � mes deux gar�ons que le mariage signifie chez nous l�alliance de deux familles. Alors, leur dis-je, �avant de placer les poutres d�une maison pr�pare les fondations, avant de prendre une fille comme �pouse, regarde sa m�re� (proverbe chinois). J�esp�re qu�ils m��couteront. Nad�ra et Amira acquiescent toutes deux d�un �absolument� qui ne souffre d�aucun commentaire.
� La diff�rence d��ge et la bigamie ne t�ont pas pos� de probl�me ? C�est encore Badia...
� Au d�but, peut-�tre... mais au fil des ans, les voyages, les bijoux, les voitures, la villa, m�ont plac�e dans une sorte d�euphorie qui m�a fait oublier que j��tais la seconde. Et puis, pour quelles raisons sa premi�re femme aurait �t� la seule � profiter de sa fortune ? Elle n�avait qu�� garder son mari, cette idiote !
� Assia, crois-tu sinc�rement qu�il existe des raisons valables � prendre une co-�pouse ? N�as-tu jamais eu peur que ton �poux se remarie une troisi�me fois ?
� Bof ! poss�dant aujourd�hui des biens en mon nom, mes trois enfants ayant les leurs, mon �poux peut faire ce qui lui pla�t. Et puis, � quatre vingt et un ans...
� D�trompe-toi ! me dit Nad�ra. Celles qui pensent comme toi qu�un �parti int�ressant� n�a pas d��ge sont l�gion.
� Souvenez-vous, les filles, nous �tions saines, pures, intelligentes et nos valeurs �taient beaucoup plus ch�res � acqu�rir que tous ces dinars. Que s�est-il donc pass� pour qu�aujourd�hui toutes les quatre nous n�ayons plus les m�mes rep�res ? C�est Amina qui parle.
� Ecoute, Amina, la nostalgie est un frein au progr�s. Moi, si je trouve un mari comme celui de Assia, je n�h�siterai pas. La piscine... les voyages... Le r�ve, quoi ! Et puis, vous nous ennuyez avec vos le�ons de morale : �Si l�argent ne fait pas le bonheur rendez-le donc�, disait Jules Renard. C�est Nad�ra qui parle. Celle-l� serait bien capable de devenir ma co-�pouse... ma rivale�
� Je n�ai jamais dit que l�argent �tait source de malheur. Mais que faites-vous du savoir, du raffinement, du savoir-vivre, de la beaut� des mani�res, de la bonne �ducation, de l�instruction? Toutes ces belles choses que nos parents nous ont enseign�es. Elles m��nervent de plus en plus. Quelle id�e stupide de les avoir invit�es ! Nos routes sont totalement diff�rentes. Elles n�ont rien compris. Et je ne vais pas leur expliquer ce qu�elles refusent d�admettre. Du moins, je n�en ai plus envie. Je leur parle du dernier mariage auquel j�ai assist� dans un grand h�tel de la capitale. Un faste in�gal�. Seule la robe de la mari�e, copi�e sur celle de ma fille, m�a contrari�e. Pourtant, j�avais pris le soin de l�importer chez un grand couturier fran�ais. C��tait un mod�le exclusif. Seule Nad�ra m��coute. Les deux autres ont fait bande � part. Elles parlent entre elles. Les livres, l�universit�, le code de la famille, tout y passe. Je ne suis plus l�, Nad�ra non plus. Mais, enfin, je ne les ai pas invit�es pour qu�elles m�ignorent et m�prisent Mme S... ainsi. Qu�ont-elles de plus que moi ? Ont-elles mes biens ? Moi qui voulais r�it�rer l�invitation avec une journ�e piscine, j�en suis pour mes frais. Heureusement que l�heure tourne rapidement. J�ai remarqu� qu�elles avaient peu go�t� � mes sal�s et mes g�teaux. Pourtant, toutes les trois n�ont pas de probl�me de surpoids. Et moi qui ai tenu � leur offrir dix sortes de p�tisseries aux amandes ! Quelle mauvaise id�e, que ces retrouvailles ! Je n�ai plus rien � partager avec elles. Nad�ra divorc�e parce qu�elle voulait vivre pleinement sa libert� ? Mais, enfin, de quelle libert� parle-t-elle ? Amina et Badia disent avoir fait ce qu�elles aimaient. D�accord, et apr�s ? Leurs �poux universitaires, comme elles, doivent para�tre aussi vieux que mon mari. Leurs enfants, m'ont-elles martel�, sont brillants. Les miens ont des affaires... Ils n�ont jamais �t� au-del� du baccalaur�at qu�ils n�ont pas cherch� � d�crocher d�ailleurs. Ne sont-ils pas heureux ? Eux... oui, moi je me sens seule. Tr�s seule depuis tant d�ann�es, depuis peut-�tre le jour o� je suis devenue Mme S... l��pouse de l�ami � mon p�re. L�ami milliardaire. Amina, Badia, Nad�ra ont choisi d��tre ce qu�elles sont. Encore ce vide... au fond de moi. La fille de Badia vient r�cup�rer sa m�re et Amina, � l�heure pr�vue. Elle est �lanc�e, belle et elle est pharmacienne. Je pense � Salima... Hier encore, son �poux a ramen� une de ses ma�tresses � la maison. Mais il est associ� dans une florissante affaire avec mon fils. Ses nombreuses relations nous sont devenues indispensables. Salima devra se montrer sage et ne pas an�antir les affaires de son fr�re.
� Nos enfants devraient se conna�tre, dis-je � Badia, histoire de meubler la conversation sur le seuil de la porte. Elle ne me r�pond pas. Je l�entends dire � Amina :
� Ouf ! un peu d�air frais ! Quelle mouche nous a-t-elle donc piqu�es pour accepter un apr�s-midi aussi insipide ?
Je ne suis pas cens�e avoir entendu. Nad�ra s�incruste. Attend-elle le retour de mon �poux ? Quelle mauvaise id�e, que ces retrouvailles !


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