L�entreprise de service et de gestion du patrimoine ESGP, filiale du groupe EPLF/Boumerd�s, a organis�, en direction des cadres de ce groupe et ses filiales une journ�e d�information sur la gestion du patrimoine. Les responsables de l�ESGP ont, en outre, expos� � cette occasion les �quipements et le mat�riel utilis�s pour l�entretien et la maintenance des logements collectifs, des b�timents, des institutions ou des espaces collectifs (centres urbains par exemple). Parmi sa client�le, l�ESGP, qui emploie 230 personnes, compte des institutions officielles (l�APW de Boumerd�s), des centres commerciaux, des tours r�sidentielles et des administrations diverses. �Nous avons le courage des priv�s et notre entreprise n� a pas d�a priori s�agissant de la demande de nos clients potentiels�, r�torque le directeur g�n�ral de cette entreprise, M. Rahem, nouvellement install�, lorsque nous l�avons questionn� sur l��ventualit� de la prise en charge de l�entretien quotidien d�un centre urbain. Dans ses perspectives commerciales, cette entreprise a inclu des clients importants, notamment des institutions et des soci�t�s d�envergure nationale. Pour plus d�efficacit�, M. Rahem plaide devant son staff pour un r�ajustement de la d�marche commerciale. Cette rupture sera suivie, selon lui, d�un investissement sur fonds propre de 5 millions de dinars d�ici 2007. Pour le directeur g�n�ral de cette entreprise, la mission de celle-ci va de la gestion administrative de biens immobiliers � l�entretien des espaces verts en passant surtout par l�aspect s�curitaire de ces biens particuli�rement le gardiennage. Elle se substitue en quelque sorte au r�le du syndic. Pour ce faire, l�ESGP d�tient depuis 2002 son agr�ment, que lui a d�livr� le minist�re de l�Habitat et de l�Urbanisme. Devant ses pairs des autres filiales, M. Rahem a pr�sent� �galement un long expos� sur les prestations que sa soci�t� fournit ou en mesure d�ex�cuter. Cependant, au cours des d�bats qui s�en �taient suivis, M. Brachemi, DG de la filiale des Issers qui active pr�cis�ment dans le cr�neau des ventes immobili�res, a eu le m�rite d'interroger le conf�rencier sur l�adh�sion des acqu�reurs � la perspective de la gestion en copropr�it� des logements collectifs. Ce qui implique des engagements, financiers notamment, et des droits. Malheureusement, force est de constater que dans notre pays, pour des raisons politico- id�ologiques qui pr�valaient dans les d�cennies 1970/80, le r�le du syndic (ou du concierge) a �t� marginalis�. L�incivisme et le laisseraller ont fait le reste. C�est pourquoi les immeubles de toutes les villes alg�riennes sont devenus sales et hideux. Cette n�gligence a, malheureusement, entra�n� quelquefois des drames � la suite d�incendies ou d�effondrements. Le cas de la cit� Ibn Khaldoun (ex-1200- Logements) de la ville de Boumerd�s est encore vivace. Dans cet ensemble r�sidentiel de 1406 logements, les conduites des eaux us�es �taient d�fectueuses et laissaient, pendant des d�cennies, l�eau s��couler cr�ant une nappe sous les b�tisses, ce qui aurait, selon certains experts ind�pendants, fragilis� les b�timents. Il est certain que cette n�gligence aurait contribu� � alourdir le bilan des victimes qui a fait �tat de plus de 700 morts. La gestion de la copropri�t� est donc une n�cessit� vitale. Dans sa r�ponse, le DG de l�ESGP pr�conise d�imposer l�obligation d�adh�sion bien avant la signature du contrat de vente. En somme, cette d�marche viserait � pousser les copropri�taires � s�organiser et se prendre en charge. Ce qui faciliterait aux prestataires de service la n�gociation avec la client�le citoyenne demandeuse de la qualit� de vie moyennant finances. Ce n�est pas insens� d'autant plus que la soci�t� m�re, le groupe EPLF de Boumerd�s, s�est d�ploy�e ces derni�res ann�es pour investir et s�investir dans toutes les fili�res du logement pour en faire de la conception, la construction, la vente et la gestion du logement son m�tier.