Le calvaire des universitaires ch�meurs Face � la crise �conomique qui avait frapp� de plein fouet notre pays, causant la fermeture de milliers d�unit�s �conomiques, la mise au ch�mage et les compressions drastiques de centaines de milliers de travailleurs, les pouvoirs publics avaient mis en place une batterie de mesures destin�es � limiter et att�nuer les retomb�es de cette r�cession. La Caisse nationale d�allocation ch�mage (CNAC) a �t� cr��e pour venir en aide aux salari�s licenci�s qui percevaient un p�cule qui leur permettait de subvenir aux besoins de leur famille. Dans le but d�all�ger les masses salariales, le gouvernement a initi� la retraite proportionnelle et la retraite anticip�e et gel� les postes budg�taires au niveau des institutions �tatiques et �conomiques. D�autre part, des unit�s industrielles � l�image de Cyema (ex-Sonacome) et Enasucre (ex-Sogedia), implant�es � Guelma, avaient d�graiss� leurs effectifs pl�thoriques en encourageant les d�parts volontaires contre des primes cons�quentes qui oscillaient entre 20 et 40 millions de centimes. H�las, ce louable dispositif qui a exig� des sommes colossales a �t� affaibli par des centaines de b�n�ficiaires qui ont contourn� les barri�res juridiques en d�crochant des postes de vacataires ou contractuels dans divers organismes publics ou priv�s soucieux de recruter du personnel qualifi� et comp�tent. Cette d�marche peu orthodoxe p�nalise s�v�rement les dipl�m�s universitaires dont les demandes d�emplois sont syst�matiquement rejet�es par les institutions concern�es qui transgressent impun�ment les textes en vigueur et freinent la dynamique institu�e par les pouvoirs publics. La seule solution qui s�offre aux universitaires ch�meurs, � savoir des m�decins, v�t�rinaires, dentistes, ing�nieurs, architectes, licenci�s et autres, c�est de d�crocher un contrat de pr�emploi aupr�s de la DEJ, Direction de l�emploi des jeunes, apr�s une attente de quelques ann�es. Un groupe de dipl�m�s ch�meurs s�est rapproch� de nous pour d�noncer la concurrence d�loyale de certains pr�-retrait�s injustement encourag�e par des employeurs qui enfreignent le vaste dispositif social et financier initi� par le gouvernement. Lina Razane Absence des normes de s�curit� dans les aires de jeux Dans le cadre de l�am�nagement des quartiers et cit�s, de l�am�lioration du cadre de vie, la direction de l�urbanisme a lanc� d�importants projets au niveau de nombreuses localit�s. Dans ce contexte, la cit� Gahdour-Tahar situ�e sur les hauteurs du chef-lieu de wilaya a b�n�fici�, ces derni�res semaines, d�un ravissant aire de jeux qui fait le bonheur des bambins ravis de s�adonner � des loisirs sains. Les �quipements sp�cifiques, � savoir toboggans, balan�oires et autres, ont �t� mis en place par une entreprise, qui a d�j� plie bagages alors que le sable fin n�a pas �t� d�pos� de jeux, comme l�exigent les r�gles de s�curit�. En d�pit de cette anomalie, voire de cette carence caract�ris�e, ce site ne d�semplit pas � longueur de journ�e et des accidents, sans gravit� jusque-l�, ont �t� enregistr�s car la finition de cet ouvrage a �t� n�glig�e. Un appel est lanc� aux autorit�s locales pour s�curiser ces lieux afin de pr�server la vie et le bien-�tre des enfants. A. Ba�li Deux ans apr�s la tragique explosion, le b�timent 20B bient�t r�habilit� Au cours de la r�cente r�union de l�ex�cutif de wilaya, le directeur g�n�ral de l�OPGI a annonc� qu�� l�issue d�une expertise op�r�e par les services du CTC, le b�timent 20B implant� � la cit� A�n-Defla, appel�e commun�ment Fougerolle, sur les hauteurs du chef-lieu de wilaya fera l�objet, ces prochains jours, d�une importante op�ration de r�novation. Il confirme que toutes les formalit�s r�glementaires ont �t� finalis�es pour permettre le lancement des travaux. D�aucuns se rem�morent la lugubre matin�e du 26 d�cembre 2004 marqu�e par l�explosion suite � une fuite de gaz au niveau du b�timent 20B qui avait litt�ralement souffl� les appartements du rez-de-chauss�e et du premier �tage provoquant 14 d�c�s et une trentaine de bless�s. Le drame avait engendr� un vaste �lan de solidarit� et le d�placement de trois ministres, repr�sentant le pr�sident de la R�publique qui auraient assist� aux obs�ques des victimes. Les autorit�s locales et � leur t�te le wali, avaient mobilis� tous les moyens humains et mat�riels pour assister les 24 familles sinistr�es qui furent relog�es dans des appartements neufs au niveau de la cit� Emir Abdelkader. B�n�ficiant d�un soutien psychologique m�dical et mat�riel, elles auront droit � une indemnisation conform�ment � une d�cision de justice. Lors de leurs nombreuses rencontres avec le wali, ces familles avaient fermement exprim� le v�u de r�int�grer leurs anciens logements � l�issue de leur r�fection car elles sont actuellement p�nalis�es par le montant on�reux du loyer, le cadre de vie et l��loignement des �tablissements scolaires o� sont inscrits leurs enfants. D�sormais, dans un proche avenir, les familles concern�es r�int�greront leurs domiciles et les 24 appartements qu�elles lib�reront � la cit� Emir Abdelkader seront attribu�s � des m�nages prioritaires dans un cadre r�glementaire par la commission de da�ra. L. R.