D�aucuns se posent la question pourquoi la wilaya de Bouira n�arrive-t-elle pas � d�coller ? Cette question que nous avons pos�e maintes fois dans les colonnes de ce m�me journal trouve en partie sa r�ponse dans le sort r�serv� � ce cadre, un exemple parmi tant d�autres, victime d�une marginalisation syst�matique au niveau de l�administration de la wilaya de Bouira. Hamoudi Nordine, car c�est de lui qu�il s�agit, est un administrateur principal qui exer�ait en tant que secr�taire g�n�ral de la commune de Sour-El- Ghozlane de 1994 � 2003. Auparavant, il occupait le m�me poste au niveau de l�APC d�Ath-Mansour de 1991 � 1994. Ayant un CV des plus �toff�s avec une licence en droit et sciences administratives, un DESS en management public ainsi que plusieurs formations dans le cadre de la gestion du contentieux administratif, le jeune cadre, pensant pouvoir donner un plus � sa wilaya en travaillant au niveau du chef-lieu, �met une demande de mutation tel que le lui permet le statut particulier des travailleurs de l�administration g�n�rale en juillet 2003. Depuis cette date, le jeune cadre, mut� vers la wilaya de Bouira, se retrouve au niveau de la DAL � attendre un poste qui lui sied. Trois ans depuis qu'il �tait l� au niveau de la DAL et le jeune cadre qui se consume comme une bougie attend toujours. Pourtant, son capital exp�rience et ses comp�tences ne sont jamais d�mentis. En t�moignent ses diff�rentes contributions largement reconnues par le wali lui-m�me, notamment dans le projet portant modernisation du syst�me budg�taire qu�il avait brillamment pr�par� l��t� dernier, ainsi que les diff�rents conseils qu�il apporta lors des rencontres et s�minaires. Mais, il �tait dit que toutes ses contributions seront vaines et sans lendemain. Sinon comment expliquer le fait que ce cadre qui se trouve au niveau de la DAL ne dispose m�me pas d�un bureau. C�est la triste r�alit� de notre wilaya. Et le comble dans toute cette histoire, c�est que l�APC du chef-lieu travaille depuis plus de trois ans avec un SG par int�rim. C�est-�-dire depuis la d�mission de l�ancien SG de ce poste. A l��poque, le jeune Hamoudi dont il est question dans cet article avait introduit une demande officielle pour int�grer ce poste. Un poste dont il est le seul pratiquement au niveau de la wilaya de Bouira � satisfaire toutes les conditions puisque, pour ce poste, le candidat devra avoir d�j� travaill� au poste de SG au niveau des APC class�es dans les cat�gories I et II. Une fois la demande faite, le wali diligenta une enqu�te d�habilitation qui s�av�rera concluante. Mais, malgr� cela et malgr� le fait que le chef-lieu de wilaya se d�grade de jour en jour avec une panne flagrante dans la gestion, le wali fait l�impasse sur la demande de nomination de ce jeune cadre. D�une mani�re inexpliqu�e. Et cela dure depuis trois ans. Y. Y. RECRUTEMENT DES AGENTS DE LA PROTECTION CIVILE Des candidats d��us par les r�sultats du concours Des candidats ayant particip� au concours de recrutement d�agents de la Protection civile au mois de septembre dernier se disent l�s�s dans leurs droits apr�s avoir eu connaissance de la liste des candidats re�us. En effet, dans une requ�te adress�e au ministre de l�Int�rieur et des Collectivit�s locales et dont une copie nous a �t� remise, une dizaine de candidats issus de la r�gion de M�chedallah s��l�vent �nergiquement contre ce qu�ils qualifient de pratiques s�gr�gationnistes et r�gionalistes de la part de ceux qui sont charg�s de superviser cette op�ration. D�apr�s ces signataires, la liste d�finitive des r�sultats n�a �t� affich�e qu�� la derni�re minute, soit apr�s quatre mois d�attente, pour aboutir au r�sultat que l�on sait, � savoir qu�aucun des candidats re�us n�est issus de la da�ra de M�chedallah. Aussi, d�noncent-ils ces pratiques qu�ils consid�rent relevant d�actes racistes � l��gard d�une r�gion. D�autant, nous dira l�un des signataires, que dans l�unit� de Protection civile de M�chedallah un manque flagrant d�effectif est constat� puisque, sur les 20 �l�ments requis pour chaque �quipe, l�unit� ne dispose que de 12 au maximum pour chacune des trois �quipes, alors qu�au niveau de l�unit� de Lakhdaria, par exemple, les trois �quipes comptent au moins 18 �l�ments chacune. En outre, le m�me interlocuteur nous dira que cette marginalisation qui ne dit pas son nom a �t� d�j� observ�e durant les concours pr�c�dents. Ainsi, apr�s avoir constat� ces incoh�rences et ces injustices, les candidats malheureux interpellent- ils le ministre de l�Int�rieur pour d�p�cher une commission d�enqu�te dans l�espoir d�annuler les r�sultats de ce concours et de revoir les copies et les notes de chacun des candidats pour r�parer l�injustice dont ils font l�objet. Pour eux, le ministre devra regarder d�abord la liste des candidats re�us et voir leur lieu de naissance pour comprendre le man�ge. Selon eux, les hauts responsables de la DG de la Protection civile seraient natifs de la m�me r�gion que la plupart des candidats re�us : Bouira. Une pratique d�nonc�e tout r�cemment par le pr�sident de la R�publique en personne devant les cadres de la nation, o� il insistait sur le crit�re des comp�tences au d�triment des connaissances. Pour rappel, ils �taient plus de 350 candidats � concourir pour 40 postes d�agents de la Protection civile au niveau de la wilaya de Bouira. Apr�s les �preuves �crites et l��ducation physique, seuls 130 sont retenus. Parmi ces derniers figuraient les dix candidats natifs de la da�ra de M�chedallah, la DG de la Protection civile devait choisir, selon des crit�res que Dieu seul conna�t, 40 candidats qui devront suivre une formation au niveau de l��cole des agents de la Protection civile de A�n Defla. Apr�s quatre mois d�attente, la fameuse liste a �t� rendue publique ce jeudi dans le journal arabophone El Massa. Parmi les 40 candidats re�us, aucun n�est natif de M�chedallah. Y. Y.
