Deuxi�me maladie r�pandue chez la femme, apr�s le cancer du sein, celui du col de l�ut�rus enregistre 1 200 nouveaux cas chaque ann�e en Alg�rie. Si la d�tection de la maladie intervient souvent � un stade avanc� de la pathologie, la pr�vention contre le virus HPV doit cependant intervenir � un �ge pr�coce chez la femme. Lors d�un symposium organis�, hier, par les laboratoires GSK, des sp�cialistes en canc�rologie et en pathologie ont d�battu de l��ge auquel devrait avoir lieu la vaccination contre le virus HPV. Car, faut-il le pr�ciser, la n�cessit� et l�obligation d�introduire ce vaccin ne sont plus � d�montrer. Le minist�re de la Sant�, de la Population et de la R�forme hospitali�re (MSPRH) a pr�sent�, il y a dix mois, son programme national de lutte contre le cancer en annon�ant l�ouverture de huit centres de lutte contre cette maladie. Des campagnes de sensibilisation et de pr�vention contre le cancer du col de l�ut�rus sont �galement inscrites en priorit� de ce programme. Le d�pistage par mammographie de cette maladie devrait �tre lanc� � partir de cette ann�e. Premier laboratoire en Europe � avoir l�autorisation de fabrication du vaccin contre le HPV, le groupe GSK a pr�sent� aux sp�cialistes ce produit, que l�Alg�rie doit, d�sormais, inscrire sur sa nomenclature. Le groupe fran�ais n��carte pas d�ailleurs la possibilit� d�ouvrir, d�s les prochains mois, une unit� de fabrication de ce vaccin en Alg�rie. Pour le moment, le MSPRH pr�voit d�organiser un consensus pour d�finir l��ge � partir duquel sera appliqu�e la vaccination, qui doit �tre fix� pour les fillettes entre 11 et 15 ans. Selon les sp�cialistes rencontr�s lors de ce s�minaire, la vaccination reste le seul moyen pour pr�venir contre le virus HPV, sachant que les facteurs de risque restent encore m�connus. Le cancer du col de l�ut�rus est consid�r� comme �maladie tranquille, qui se d�veloppe tr�s lentement mais qui ne se manifeste qu�� un stade tr�s avanc�. D�o� l�importance du d�pistage et de la vaccination.