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Chronique
En quelques mots : de-ci, de-l�
Publié dans Le Soir d'Algérie le 07 - 04 - 2007

1) L�gislatives : 17 mai 2007, gratuit� des places de cin�ma pour tous
Tandis que formations politiques et m�dias tentent vainement de focaliser notre attention sur les l�gislatives, allant jusqu�� qualifier celles-ci de �tournant d�cisif�, � il est bien vrai que le ridicule ne tue point � c�t� citoyens(nes) on constate un total d�sint�ressement.
Pour s�en convaincre, il suffit de prendre le temps n�cessaire de parler � ses compatriotes, dans la rue, au march�, chez l��picier, le boulanger, le buraliste, ou chez la coiffeuse et constater rapidement l�amertume des uns, les d�sillusions des autres, la col�re de ceux-ci, l�exasp�ration de ceux-l�. Des phrases-clefs peuvent �tre relev�es : � �Les l�gislatives ? En quoi cela va-t-il changer notre quotidien ?� � �Qu�ont fait les d�put�s pendant les cinq ann�es �coul�es ?� � �Ils veulent surtout les postes et les privil�ges. Le peuple ne les int�resse pas.� O� donc a-t-on �t� chercher �l�engouement populaire� dont se gargarisent les partis politiques ? Ce pr�tendu enthousiasme est � l�image du poisson d�avril concoct� par un quotidien arabophone ( Echourouk). Celui-ci avait �annonc� que le minist�re de l�Int�rieur gratifierait les �lecteurs (trices) d�une somme de 500 DA pour devoir accompli. R�ponse d�un Alg�rien, d�un �ge certain r�sidant dans la wilaya de Mila : �M�me si l�on m�offrait 500 DA dans la main droite, 500 DA dans la main gauche, je ne voterais pas.� Peu importe que ce brave monsieur ait mordu � l�hame�on ! L�on retiendra surtout que son �tat d�esprit et sa disponibilit� face au 17 mai 2007 sont ceux d�un nombre �crasant de compatriotes qu�on inscrira, certes, comme �votants�, mais qui ne se rendront pas aux urnes. Bien entendu, le taux de participation sera qualifi� de massif. Exactement comme celui annonc� par le minist�re de l�Int�rieur, avec solennit�, au soir du 8 avril 2004 o� les bulletins en faveur des adversaires du candidat-pr�sident se sont volatilis�s dans la nature, place du 1er- Mai � Alger, sous les coups de matraque des policiers. Ou encore le taux de � 98%� annonc� apr�s le r�f�rendum organis� sur la loi portant impunit� totale et amnistie g�n�rale des terroristes islamistes, appel�e �Loi sur la paix...� Il est bien entendu frustrant de savoir qu�un pr�pos� � un bureau de vote �peut� s�octroyer le droit de signer en face de notre nom en ajoutant la mention : �A vot�. C�est rageant, mais certainement moins grave que de participer � une mascarade �lectorale en se rendant aux urnes. On a au moins la chance d�avoir sa conscience en paix. Je sais que dans une Alg�rie o� tous les rep�res ont vol� en �clats, �la conscience� suscite moqueries et hilarit�. Elle demeure la grande richesse de celles et ceux qui ne sont pas n�s pour courber l��chine et courir derri�re les postes et les privil�ges. Celles et ceux qui refusent le cin�ma de mauvaise qualit� quand bien m�me les places seront gratuites le 17 mai 2007 pour revenir � l�opinion publique, il y a �galement les citoyens et les citoyennes qui demandent : � �C�est quoi encore ces �lections ?� La trentaine � peine, la dame qui m�a pos� cette question il y a quelques jours � peine aurait pu �tre ma fille. � �C�est pour �lire les d�put�s�, lui r�pondis-je � �Ils font quoi les d�put�s ?� That is the question... J�explique avec des mots simples. � �J�y suis ! me dit-elle. Ce sont ceux qu�on voit � la t�l�vision lever la main pour dire �oui� � tout.� Est-ce qu�ils pensent aux sans-logement, aux jeunes sans emploi, comme mes deux fr�res universitaires et n�anmoins ch�meurs ? Quant � mon p�re, il a �t� licenci� sous pr�texte que la soci�t� o� il travaillait depuis vingt-cinq ans allait �tre privatis�e parce que non rentable. Or, c�est faux. Je suis mari�e, m�re de deux enfants et je suis oblig�e d�aider mon p�re. �Les d�put�s, ajoute-t-elle, �hidirhoum el-pouvoir (c�est le pouvoir qui les d�signe), ils s�en f... du peuple�. �Je n�irai pas voter. A quoi �a sert ? D�ailleurs, cela fait longtemps que dans ma famille nous ne votons plus�. D�politis�e cette jeune dame aussi percutante que jolie ? Qui oserait le dire ? Je sais que certains � notamment parmi les candidats � pensent que ces faits fid�lement rapport�s sont le fruit de mon imagination, puisque partisane du boycott. J�aurais sinc�rement aim� qu�il en soit ainsi et qu�ils aient raison. Pourraient-ils cependant nier le foss� � l�ab�me devrais-je dire � existant entre le politique et le citoyen �lambda� ? Un citoyen qui est d�sormais convaincu que les sorties des formations politiques se font � l�occasion d��ch�ances �lectorales et seulement � cette occasion. Comment en serait-il autrement ? Lorsqu�on constate que dans l�Alg�rie de 2007, des femmes et des hommes font des queues interminables qu�on croyait r�volues pour acheter un sachet de lait pour leurs enfants, qu�ils ne sont nullement s�rs d�acqu�rir, puisque souvent les premiers prennent six � huit sachets, ne laissant rien aux derniers. Ces sc�nes-l� je les ai vues � 20 km seulement de la capitale dans la commune de Staou�li o� je r�side. Comment en serait-il autrement ? Lorsqu�on apprend par la presse ( Echourouk, El Khabar, 3 avril 2007) qu�une jeune homme a menac� de mettre fin � ses jours si on ne le laissait pas acc�der au chef de l�Etat. C�est alors que las et d�sesp�r�, il a signifi� ses intentions du haut d�un poteau �lectrique proche du palais d�El-Mouradia. R�ponse du pouvoir : 1) La Protection civile a fait redescendre le jeune homme. Normal me diriez-vous 2) Les services de police auraient, selon la presse, embarqu� au commissariat tous ceux qui ont photographi� la sc�ne. 3) Le premier magistrat du pays serait (toujours selon Echourouk), absent du territoire national pour raisons de sant�, cela signifierait que l�on aurait sugg�r� au pauvre jeune homme de remettre son suicide � plus tard ou va-t-on prendre en charge ses dol�ances au niveau de la pr�sidence ? Une institution � mais pas elle seulement � qui devrait prendre urgemment conscience qu�une tentative de suicide, ou un suicide d�un compatriote d�sesp�r� est d�abord et avant tout l��chec des gouvernants qui n�entendent plus depuis longtemps leurs gouvern�s. Alors des l�gislatives ? Une �ni�me grosse couleuvre. Difficile � faire avaler aux Alg�riens tant elle est �norme. Si grosse qu�on ne devrait m�me pas parler du 17 mai 2007. Il faut cependant les �voquer pour deux raisons :
1 - En ne se rendant pas aux urnes, les �lectrices et �lecteurs en �ge de voter ne cautionneront pas un jeu pr��tabli et d�cid� par le premier magistrat du pays. Les quotas, les si�ges sont d�j� r�partis dans la future Assembl�e. Ceux qui disent qu�ils ont un programme, des id�es � d�fendre n�influeront en rien sur le politique et le sens du vote, puisqu�ils ne seront pas majoritaires. Ils pourront �videmment s�abstenir ou brandir le �non�. C�est respectable, ce n�est pas efficace pour changer quoi que ce soit dans la �dawla islamya� de Abdelaziz Bouteflika. Le �non� ou l�abstention ne changeront rien � la politique de l�impunit� en faveur des criminels islamistes, � celle de la privatisation ressemblant trop souvent au bradage des biens publics, � la situation juridique des femmes, au ch�mage des jeunes, aux lois phagocytant la libert� d�expression dans un carcan �touffant et combien r�pressif ! Cela ne changera rien, car l�ex�cutif ne se contentera m�me plus d�empi�ter sur les plates-bandes du l�gislatif apr�s le 17 mai 2007. Il s�y est attel� d�j� et bien avant ladite date. C�est la seconde raison :
2- Avec l��pisode des listes des candidats rendues publiques, on pourrait croire qu�on arrive � la fin du feuilleton. Il n�en est rien, si l�on en juge par le m�contentement g�n�ral (dans toutes les wilayas) des militants de base, notamment ceux du FLN. De l�aveu m�me du secr�taire g�n�ral de ce parti, Abdelaziz Belkhadem : �Les listes du FLN ont �t� revues, corrig�es par le pr�sident de la R�publique�, �corrig�es� est un euph�misme pour dire que des noms ont �t� tout bonnement radi�s, remplac�s par d�autres. Des candidatures ont �t� rejet�es. Tout cela par volont� unilat�rale du chef de l�Etat qui phagocyte ainsi le l�gislatif avant m�me qu�il n�ait vu le jour. �Frustations, grogne, col�re, protesta dans les rangs du FLN...�, a �crit la presse. Cin�ma encore et encore... S�essayant maladroitement au jeu politicien, le m�me Belkhadem cherchant � sauvegarder les apparences � les siennes � a d�clar� �Amar Sa�dani (pr�sident pour quelques semaines de l�actuelle Assembl�e) et moi-m�me avons d�cid� de ne pas nous pr�senter volontairement !� ( Libert� du2 avril 2007). Qui donc pourrait avaler une telle �normit� ? Pas m�me un enfant de quatre ans ! Qui y croirait lorsqu�on sait que c�est le premier magistrat du pays qui a fabriqu� de toutes pi�ces Abdelaziz Belkhadem en lui �offrant� une d�cision de justice, un 8e congr�s bis et des redresseurs, puis la chefferie du gouvernement ? Et c�est le m�me chef de l�Etat qui a offert le perchoir � Amar Sa�dani. Et ce qu�il faut avoir pr�sent � l�esprit avec Abdelaziz Bouteflika est sa conception, ou plut�t son mode de gouvernance avec ceux qu�il fabrique. Ceux-l� doivent savoir que leur r�gne commence et s�ach�ve quand �leur� chef le d�cide. �Corv�ables et mall�ables� quand il le veut, comme il le veut. Les �redresseurs� � y compris les dresseurs de dobermans � ont �t� choisis par le chef de l�Etat non plus pour porter cette fois-ci Abdelaziz Belkhadem mais pour d�gager une majorit� assur�e dans la future APN au profit de leur grand chef. A son seul profit. D�s lors en quoi des noms connus, mille fois utilis�s jusqu�� l�usure g�neraient-ils le chef de l�Etat ? �Dinosaures� a dit la presse. Et alors ? Les �dinosaures� pour reprendre ce terme employ� par plusieurs quotidiens sont les seuls que le pr�sident de la R�publique conna�t parce que sa g�n�ration (70 ans et plus) est la seule selon son mode de gouvernance, � avoir un droit de regard sur la cit�. Comment pourrait-on imaginer sous son r�gne une Assembl�e rajeunie notamment dans son parti (FLN), choisie sur les crit�res de comp�tences ? Comment l�imaginer lorsqu�on constate qu�� la t�te des institutions importantes, il a nomm� des hommes dont l��ge oscille entre 75 et 80 ans ? Ses amis, ses compagnons de route, sa g�n�ration. De la grogne ? �Tir group� contre Belkhadem ? (la presse) le chef de l�Etat n�en a cure. Il sait que les recal�s � la d�putation deviendront ses pires ennemis. Il sait surtout que leur �opposition� fonctionne au gr� des postes et des avantages... Sans vouloir anticiper sur l�avenir, il est certain qu�une fin de r�gne sera signifi�e � Abdelaziz Belkhadem (sauf rep�chage pr�sidentiel) apr�s le 17. Et lorsqu�il ne sera plus chef du gouvernement, il n�int�ressera �videmment plus les militants. Alors lui restera � m�diter sur cette belle maxime arabe : � Kama toudhin toudhan� (le mal que tu causes � autrui, tu en seras toi-m�me victime un jour). Les coups de force ne durent qu�un temps. Celui que le �chef� d�termine selon ses ambitions et ses humeurs... La �v�rit� des urnes �tant d�j� d�cid�e, il y aura toujours ceux parmi les r�publicains ayant choisi de participer au 17 mai 2007 qui diront : �Les Alg�riens auraient tort de croire que les jeux sont faits.� L�unique question � capitale � est de savoir si l�ex�cutif qui fa�onne le l�gislatif comme il l�entend, veut faire �merger une majorit� pour le changement et la rupture ? Certainement pas. Bien entendu, on peut s�abstenir pour marquer son attachement � la R�publique. Emp�chera-t- on le roi de l�gif�rer ? Emp�chera-t-on la majorit� de voter � l�Assembl�e ? La majorit� c�est-�-dire celle du pr�sident. Dans toute cette morosit� politique, il y a lieu de relever quelques bonnes nouvelles, comme les coups port�s par l�ANP au GSPC � Amizour. Et l� chapeau bas ! Les militaires se battent toujours pour de vrai, ils meurent h�las aussi pour de vrai. Avec eux, il n�y a jamais de simulation et ils ne profitent pas encore, ces enfants d�Alg�rie, de la pr�tendue paix et s�curit� dont parle une certaine loi. Une de plus, en d�phasage avec les dures r�alit�s du terrain. Les militaires contrairement aux futurs d�put�s ne jouent pas une pi�ce th��trale. Ils combattent l�islamisme terroriste et beaucoup parmi eux y laissent leur vie.
2) Trait� d�amiti� alg�ro-fran�ais
Dans un entretien accord� � l�Expression, l�ambassadeur de France en Alg�rie, M. Bernard Bajolet, a estim� �que les pays n�avaient pas besoin de trait� d�amiti� pour avancer�. C�est absolument vrai, car ce que les politiques sont incapables de construire, les peuples et les opinions publiques peuvent le faire. Et il est bien vrai aussi que l�amiti� n�est peut-�tre pas un concept pris� par les politiques. Et dans ce cas �des relations de partenariat� seraient sans doute le meilleur concept pour �viter le sempiternel �je t�aime, moi non plus� qui fait partie int�grante du jeu politique et qui au fil des ans est devenu lassant. Cela �tant, il est �vident que l��lection pr�sidentielle en France ne saurait laisser l�Alg�rie indiff�rente qui sera au second tour ? Qui cr�era peut-�tre la surprise ? Ce qui est certain est que cette �lection est plus passionnante � suivre que les l�gislatives du 17 mai 2007. �Hizb-fran�a�, direz-vous ? J�assume pleinement... depuis le temps que l�insulte passe au-dessus de ma t�te...
3) D�rives
a) � El Watan du 31 mars� a rapport� dans les moindres d�tails le compte-rendu d�une rencontre sur la maltraitance des enfants dans notre pays. Le hic est qu�un num�ro vert : �1555� a �t� donn� par les organisateurs de la rencontre. J�ai appel� par curiosit�. R�ponse : �Votre num�ro est incorrect, veuillez le reformer ou appelez le 19.� Peut-�tre fallait-il dire qu�il n�est pas encore en service. C��tait certainement plus proche de la v�rit�.
b) Dans une de mes chroniques en date du 27 janvier 2007, j�avais d�nonc� la mani�re tendancieuse avec laquelle un animateur de la cha�ne III (�mission prise au hasard) r�pondant au nom de Sofiane dirigeait les d�bats. C�est ainsi qu�il avait dit � propos des femmes exer�ant un m�tier : �J�ai menac� ma femme de divorce si elle s�ent�tait � travailler.� Voici que le quotidien El Watan a lui aussi r�agi le 31 mars 2007 sur les m�mes �missions et le subjectivisme de l�animateur prenant � chaque fois les femmes pour cible. Que recherche d�cid�ment la Cha�ne III ? L�islamisme ne cause-t-il pas suffisamment de d�g�ts avec ses pr�ches incendiaires contre les femmes ? A moins que �Sofiane� soit un affreux �macho� avec les autres femmes parce que comme beaucoup de �machos� c�est un docile toutou � la maison ob�issant au doigt et � l��il � madame Sofiane. Nous les connaissons bien ces �messieurs� qui �se la jouent�, n�est-ce pas mesdames ?
c) Except� le CCDR qui a r�agi la semaine derni�re au verdict prononc� contre le chef patriote Gharbi Mohamed Tounsi, nous n�avons entendu aucune autre voix r�publicaine. Dans l�Alg�rie de 2007, M. Gharbi Mohamed Tounsi est en prison � vie, un ex-�mir fier de se qualifier lui-m�me d�assassin se dit �afflig�, parce que interdit de participation aux l�gislatives. Cela se passe ainsi dans l�Alg�rie de 2007, celle de l�amnistie bouteflikienne. Celle de la perp�tuit� pour les r�publicains et de l�impunit� pour leurs assassins et bourreaux. Alors j�ai d�cid� que je parlerai dans chacune de mes chroniques hebdomadaires de M. Gharbi Mohamed Tounsi, c�est le moins que je puisse faire pour lui.
d) � Echourouk et le verdict� On ne peut pas se dire satisfait �d�une d�cision dite d�all�gement�, sinon l�on se dirait heureux de voir la libert� d�expression confisqu�e par des Etats et leurs chefs �trangers. Au fait o� se trouvait Ma�mar Khadafi le jour du Mouloud ? A Agad�s... Un simple caprice �videmment... Honni qui mal y pense...


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