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INFORMATIQUE
Mieux comprendre le peer-to-peer (p2p)
Publié dans Le Soir d'Algérie le 22 - 05 - 2007

B�n�ficiant d�une notori�t� se d�veloppant exponentiellement de par sa facilit� d�acc�s et d�utilisation � tout internaute, le peer-to-peer (p2p) repr�sente la plus grande source de t�l�chargement dans le monde. Mais devant la diversit� des r�seaux de partage, il n�est pas facile de s�y retrouver. L�occasion pour nous de vous pr�senter les principes de fonctionnement des r�seaux d��change de fichiers.
Le peer-to-peer (p2p), que l�on peut traduire par pair-�-pair, est un ensemble de techniques permettant de mettre en place un syst�me d��change de donn�es avec plusieurs utilisateurs entre eux. L�avantage d�un syst�me dit �peerto- peer� est d��tre un r�seau sans aucune hi�rarchie entre les utilisateurs, puisqu�il n�y a plus besoin d�un ou de plusieurs serveurs disposant d�une bande passante co�teuse pour centraliser et mettre � disposition des fichiers. Les �changes passent directement d�un ordinateur � l�autre. Malheureusement, bien que le peerto- peer soit un outil assez exceptionnel de part ses co�ts de mise en service bien inf�rieurs � un v�ritable serveur, mais �galement par sa grande simplicit� d�utilisation, il est trop vite assimil� avec le piratage et l�ill�galit�. Inutile de mentir ou de se voiler la face puisqu�il est possible de trouver toutes sortes de contenus ill�gaux : musique, films, vid�o, logiciels, syst�me d�exploitation, etc. N�anmoins, le peer-to-peer va bien plus loin, n�en d�plaise aux nombreux d�tracteurs qui ne voient que l�aspect mauvaise utilisation de cette technologie. A titre d�exemple, il est possible d��changer ses photos de famille, de vacances, ou illustrant bien d�autres �v�nements avec sa famille, ses amis et ses proches. Et il reste tr�s souvent utilis� pour partager diverses vid�os amateurs. Egalement tr�s utilis� dans le monde du libre, il est souvent utilis� pour diffuser les derniers syst�mes d�exploitation Unix, BSD, ou encore Linux. Sans parler des nombreux �changes entre d�veloppeurs pour perfectionner et corriger le code source d�un programme Open Source avec la communaut� correspondante. Bref, le peer-to-peer offre un acc�s simple, rapide et quasiment gratuit pour t�l�charger et diffuser des donn�es, puisqu�il ne requiert aucun moyen technique lourd et co�teux. Une connexion Internet, ainsi qu�une grande capacit� de stockage disque dur suffisent. Seule contrepartie, la bande passante de votre connexion Internet ainsi que celle des autres utilisateurs influeront fortement sur le r�seau p2p. Le p2p permet �galement de communiquer instantan�ment (messagerie instantan�e, t�l�phonie VoIP, etc.) avec plusieurs utilisateurs et m�me de diffuser la t�l�vision par Internet. On distingue plusieurs types de r�seaux p2p. A commencer par le r�seau centralis� qui s�appuie sur un ou plusieurs serveurs mettant tous les utilisateurs en contact entre eux, en recensant chacun d�entre eux (nom, adresse IP), ainsi que toutes les ressources partag�es disponibles � l�aide d�un syst�me d�indexation appel� la table de hachage distribu�e (DHT : Distributed Hash Table). La table de hachage distribu�e permet th�oriquement d��viter la multiplication de fichiers inutiles. De mani�re simplifi�e, cette technique permet d�associer un identifiant unique (hash) � chaque pair, chaque mot-clef et chaque fichier en fonction de son contenu et non de son nom. Ce qui permet par exemple d��viter le t�l�chargement de plusieurs fichiers diff�rents en apparence puisqu�ils portent un nom diff�rent, alors que chacun d�entre eux offre pourtant un contenu identique. Ou encore d��viter de ne pas t�l�charger des fichiers portant le m�me nom, mais offrant en r�alit� un contenu diff�rent. L�avantage de l�architecture r�seau centralis�e est d�offrir une vue d�ensemble tr�s compl�te du r�seau. En contrepartie, ce type de r�seau est aujourd�hui de moins en moins utilis� (� l�exception de certains r�seaux priv�s), et il suffit de mettre hors service le serveur pour an�antir le r�seau p2p. Le r�seau distribu� ne s�appuie pour sa part sur aucun serveur. Chaque PC utilisateur joue le r�le d�un client/serveur, sont connect�s entre eux afin de relayer les requ�tes de PC � PC. La technique de la table de hachage distribu� reste utilis�e pour �viter les doublons. Toutefois, ce sont dor�navant les utilisateurs qui prennent en charge le r�le de serveur pour assurer le bon fonctionnement des tables de hachages. Mais afin d��viter tout probl�me en cas d�absence ou de disparition d�un ou de plusieurs clients/serveurs, c'est�- dire pour �viter toute perte d�une ou de plusieurs parties des tables de hachage, les diff�rentes parties constituant les tables de hachage sont r�parties entre de nombreux pairs. L�avantage de ce type d�architecture est d�offrir un r�seau robuste, puisque chaque PC se transformant en client/serveur, la disparition de l�un ou de plusieurs d�entre eux ne suffira pas � stopper le r�seau. En contrepartie, le trafic est plus important et la recherche de fichier prendra beaucoup plus de temps, chaque requ�te �tant adress�e � chaque utilisateur connect�, et chacun d�entre eux faisant de m�me. Le probl�me, c�est que plus il y a d�utilisateurs sur le r�seau, plus le trafic de donn�es augmente exponentiellement. Pour �viter ce d�sagr�ment de taille, plusieurs techniques existent. La m�thode la plus simple, plus connue sous le nom d�horizon, est de limiter volontairement le nombre d�utilisateurs (pairs) visibles par un autre pair. Ce qui permet de limiter l�envoi des requ�tes aux seuls clients/serveurs constituant l�horizon. En cas d��chec, les requ�tes sont alors envoy�es au-del� de l�horizon. Pour compl�ter cette m�thode, on utilise �galement la m�thode du �timeout� qui n�est autre que la mise en place d�un d�lai limite avant l�abandon d�une requ�te en cas de non-r�ponse. Le r�seau hybride est un peu plus complexe � mettre en �uvre et associe � la fois le r�seau centralis� et distribu�. Ce type de r�seau utilise plusieurs serveurs, n�anmoins ils restent suffisamment nombreux pour ne pas entra�ner la disparition du r�seau en cas de perte ou d�arr�t d�un serveur (en th�orie). De cette fa�on, chaque serveur est connect� � d�autres serveurs suivant le mod�le de l�architecture distribu�e. Par cons�quent, si un fichier recherch� par un utilisateur n�est pas index� par le serveur auquel il est rattach�, celui-ci transmet alors la requ�te vers un autre serveur. Ce qui permet de b�n�ficier d�une meilleure bande passante gr�ce � la r�duction du trafic des requ�tes. Deux types de r�seaux hybrides existent : le r�seau hybride statique et dynamique. Dans le premier cas, le PC client peut devenir un serveur si l�utilisateur le souhaite. C�est sur ce type de r�seau que fonctionnait eDonkey. Dans le deuxi�me cas, le logiciel client permet de devenir automatiquement un serveur sous certaines conditions. C�est le cas notamment de Limewire, GNUtella et Fasttrack. De mani�re g�n�rale, le p2p permet � chaque utilisateur ayant t�l�charg� les donn�es souhait�es de devenir automatiquement serveur � son tour et de servir alors les autres utilisateurs. Mais afin d��viter les �ventuelles contraintes li�es � la taille du fichier partag� et � la bande passante de la source, les derniers logiciels p2p supportent le transfert multi-sources. Ce qui permet de t�l�charger le m�me fichier en parall�le depuis toutes les sources existantes et d�augmenter ainsi un d�bit de t�l�chargement plus cons�quent. Pour cela, chaque fichier partag� est tout d�abord d�coup� en de multiples blocs. Puis gr�ce � la table de hachage, le logiciel p2p d�tecte quel bloc poss�de chaque source afin de d�finir quel bloc t�l�charger en fonction de la source. D�velopp� par Bram Cohen, le BitTorrent s�appuie sur le t�l�chargement multi-sources. Mais � la diff�rence du p2p, le r�seau BiTorrent permet tout d�abord � chaque utilisateur, ou pair, de devenir aussit�t un serveur et de partager les fichiers avant m�me de les avoir t�l�charg�s dans leur totalit�. Le BiTorrent se caract�rise par les leechers (ceux qui t�l�chargent et partagent des blocs de fichiers � d�autres utilisateurs), et par les seeders qui disposent de la totalit� d�un fichier � partager. Cet ensemble de leechers et seeders est appel� essaim (swarm). Ce type de r�seau se montre particuli�rement int�ressant pour les fichiers de grande taille et r�cents (car le temps de partage des fichiers reste assez court). Plus un fichier est t�l�charg�, plus il devient accessible. Ce qui permet d�atteindre des d�bits d��mission/r�ception des donn�es assez cons�quents. De plus, seul le fichier t�l�charg� ou en cours de t�l�chargement est partag� et non le contenu partag� de votre disque dur, contrairement au p2p. Ce qui, pour rappel, provoque une file d�attente (et un goulet d��tranglement d�gradant la vitesse de transfert) lorsque plusieurs utilisateurs sont int�ress�s par un m�me fichier. De plus, le BitTorrent int�gre un syst�me de r�tribution favorisant les leechers et seeders partageant le plus. Caract�ris� par le ratio, plus on partage de blocs, plus on re�oit. En contrepartie, la disponibilit� des fichiers partag�s est moindre avec le BitTorrent puisque celui-ci, � l�instar des logiciels de peer-to-peer, n�int�gre pas de moteur de recherche mais utilisent des torrents. Le torrent est un fichier de faible taille, r�guli�rement mis � jour contenant les m�tadonn�es du fichier partag� : liste des leechers t�l�chargeant le fichier, d�roulement du t�l�chargement, nom du fichier, taille, somme de contr�le num�rique, etc. Il contient �galement l�adresse IP d�un tracker, qui est un serveur surveillant et informant en temps r�el tous les leechers et seeders de l�essaim. Le fichier Torrent est donc indispensable pour se connecter au r�seau BitTorrent. Les nombreux sites de distribution Linux h�bergent par exemple des torrents permettant de t�l�charger et de partager les derni�res distributions � jour. Mais divers moteurs de recherche existent �galement sur internet.
LOGICIELS
A commencer par LimeWire, logiciel p2p d�velopp� en Java par les cr�ateurs de Winamp s�appuyant sur le r�seau distribu� Gnutella. A noter que plusieurs limitations ont �t� mises en place pour emp�cher le partage de fichiers sans licence. Egalement tr�s connu, Frostwire est un fork de Limewire qui ne pr�sente aucune limitation particuli�re. Mule s�est impos� comme un logiciel d��change et de partage incontournable s�appuyant pour sa part sur le r�seau distribu� (ou d�centralis�) Kademlia ainsi que sur eDonkey. Tr�s appr�ci� par les internautes, de nombreux forks et Mod d�eMule existent (xMule, eMule Xtreme, eMule ZZUL, etc.). Plut�t r�serv� aux fans de musique, Soulseek est un logiciel libre de p2p s�appuyant sur un serveur unique et regroupant de multiples salons de discussion par centre d�int�r�t (Rock, Jazz, Reggae, Soul, etc). Tr�s convivial, Soulseek s�axe essentiellement sur l��change de production musicale personnelle et met l�accent sur une communaut� conviviale de musiciens. D�sormais d�tr�n�s par eMule et le r�seau eDonkey, Kazaa et Grokster, qui s�appuient sur le r�seau distribu� Fasttrack ont longtemps �t� les logiciels les plus utilis�s dans le p2p. Dommage que ce r�seau soit pollu� de logiciels espions (spywares) et de malwares. Pour finir, bien qu�Opera int�gre un client bitorrent, et que Firefox propose un plugin BiTorrent via FoxTorrent, uTorrent repr�sente le client BiTorrent le plus l�ger, le plus efficace en plus d�offrir une grande richesse en termes de fonctionnalit�. Il n�a d�ailleurs pas grand-chose � envier � Azureus, d�velopp� en Java. Nom pour le moins r�v�lateur, Freenet caract�rise le r�seau fer de lance pour la libert� d�expression et d�information �totale� en s�appuyant sur l�architecture d�centralis�e ax�e sur l�anonymat. Toutes les donn�es ne sont pas transmises directement. Elles sont crypt�es afin de dissimuler leur contenu (seul le pair t�l�chargeant le fichier pourra lire le contenu) et transitent par diff�rents interm�diaires, histoire de compliquer le plus possible l�identification des utilisateurs, le risque z�ro n�existant pas. Si l�aspect libert� est renforc�, l�outil officiel et libre Freenet (http://freenetproject.org) est complexe � utiliser et s�adresse aux plus experts d�entre nous. Mais ce r�seau ne se limite pas au partage de donn�es. Freenet permet �galement d�h�berger et de publier des sites Internet, de communiquer instantan�ment et offre �galement la gestion du courrier �lectronique. Un moyen de pr�server une grande libert� et de lutter contre la censure. C�est certainement ce qui explique l�engouement de la communaut� d�eMule en ce qui concerne le r�seau Freenet. Si beaucoup imaginent la fin du p2p � grand renfort de d�cision de justice sous la pression des majors, celuici �tant syst�matiquement associ� au piratage, beaucoup seront surpris de constater que le p2p est en passe de conna�tre une nouvelle �re. Les exemples permettant d�affirmer cette tendance ne manquent pas. Il suffit de regarder le logiciel Orb qui en plus d�offrir la possibilit� de transformer la Nintendo Wii en plateforme multim�dia, permet de transformer son PC en serveur multim�dia accessible depuis grand nombre de plateformes mobiles ou non (PC, Wii, t�l�phone mobile, PDA, etc.).


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