Le groupement de la Gendarmerie nationale de la wilaya de Boumerd�s organise des journ�es portes ouvertes sur les moyens et le fonctionnement des diff�rents services de ce corps de s�curit�. Ces journ�es de communication en direction du large public se d�roulent du 30 mai au 2 juin � la maison de la culture Rachid-Mimouni. L�activit� a �t� inaugur�e, rappelons-le, par le wali M. Bedrici Ali en pr�sence des autorit�s civiles, judiciaires, s�curitaires et militaires de la wilaya de Boumerd�s. Apr�s avoir visit� les stands de la gendarmerie scientifique, judiciaire, des services de recrutement et de formation, la d�l�gation officielle est arriv�e � hauteur de la Peugeot 307 install�e sur l�esplanade de la maison de la culture. Le wali et les officiels ont montr� plus d�int�r�t puisque le sujet se rapporte � la pr�vention de la d�linquance routi�re. Un officier explique que le radar install� � l�int�rieur est utilis� pour r�aliser plusieurs fonctions. La machine enregistre les infractions que commettent les automobilistes, notamment celle relative � l�exc�s de vitesse, de m�me qu�elle peut d�celer par liaison radio les num�ros min�ralogiques des v�hicules vol�s. Lorsqu�elle est orient�e dans le sens inverse de la circulation, la m�me machine pourrait photographier les conducteurs qui utilisent le portable au volant ou qui ne mettent pas leur ceinture de s�curit�. Sur un autre volet de lutte contre ce que maintenant les services de s�curit� assimilent au terrorisme routier, le colonel Barour Sahraoui, chef du groupement de Boumerd�s, nous a r�v�l� que d�sormais des v�hicules banalis�s circulent dans les grands axes routiers de la wilaya pour signaler aux gendarmes en faction dans les barrages fixes les conducteurs en infraction. �La t�che des gendarmes qui circulent dans ces v�hicules banalis�s n�interviennent pas, leur t�che se limite � donner l�information sur le v�hicule et le d�lit commis�, assure-t-il. La r�quisition de la brigade anti�meute Des diff�rents stands install�s, celui concernant la brigade anti�meute a soulev� une demande d�explication et une discussion int�ressante sur les moyens juridiques et mat�riels permettant aux gendarmes d�intervenir en cas de troubles � l�ordre public. Le cas de figure est aussi valable pour les policiers. Cette intervention est command�e exclusivement par l�autorit� civile, comme l�exige le code de wilaya (articles 95, 96, 97, 98 et 99) et l�article 97 du code p�nal, en l�occurrence le wali qui doit �tre pr�sent sur le lieu ou d�signer son repr�sentant qui pourrait �tre, selon le colonel Barour, chef du Groupement de Boumerd�s, un officier ayant la qualit� d�officier de la police judiciaire. La couleur de cette r�quisition d�termine le caract�re de cette intervention. Blanche, elle donne droit aux gendarmes une pr�sence pr�ventive sur les lieux o� pourrait surgir une manifestation virulente. Jaune, il y a donc �meute les �l�ments de la s�curit�, une fois en possession de cette r�quisition, sont autoris�s � faire usage de moyens r�pressifs (gourdins, gaz asphyxiant, balles en caoutchouc�) sans grand danger pour les �meutiers, mais l�utilisation des armes de guerre (PA, Kalachnikov) est totalement exclue. Si le trouble public d�rive dangereusement, la r�quisition rouge est alors d�livr�e au responsable de l�intervention. Le risque de blessure ou de mort est av�r� parce que l�usage d�armes de guerres y est autoris�. Le capitaine responsable de ce stand nous a expliqu� que cette r�quisition rouge n�est pratiquement plus d�livr�e en Alg�rie. Fort heureusement, l�Etat de droit impose aux forces l�ordre des m�canismes l�gaux d�intervention pour prot�ger les personnes et les biens, n�anmoins ce processus gagnerait davantage en cr�dibilit� si des normes et des dispositions de contr�le par des parties ind�pendantes de ce processus d�intervention seraient install�es dans notre pays.