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KIOSQUE ARABE
L'inexorable d�senchantement d'Iblis Par Ahmed HALLI [email protected]
Publié dans Le Soir d'Algérie le 11 - 06 - 2007

Iblis, maudit soit-il (1) est le pire ennemi de l'homme, en ce sens qu'il est son �ternel tentateur et qu'il s'est jur� de le tra�ner en enfer � sa suite. Iblis incarne pour des �tres humains normaux comme vous et moi (2) le mal absolu. Il incite et pousse au crime, tous les crimes, des plus v�niels aux plus monstrueux. C'est pour �a que toutes les religions r�v�l�es mettent en garde contre Iblis, appel� aussi Satan, M�phisto ou Belz�buth.
Il y en a parmi nous qui donnent au d�mon d'autres noms par lesquels il l'invoquent, pour combler les failles de leurs CV. Selon des indiscr�tions recueillies � bonne source, des candidats auraient recouru � ces pratiques �sot�riques pour gagner un si�ge aux derni�res l�gislatives. Un ami dont j'ai sollicit� l'appr�ciation sur ce sujet a �t� plus tranchant : "Il faut �tre un parent direct d'Iblis, ou Iblis soi-m�me, pour organiser des �lections comme les n�tres depuis l'ind�pendance. Il y a des sc�narios et des mises en sc�ne qui feraient rougir de honte les plus grands noms d'Hollywood. Et je sais de quoi je parle." Bien s�r, l'engeance d'Iblis, maudit soit-il encore une fois, et ses affid�s r�v�lent rarement leurs pratiques au grand jour. Leurs activit�s sectaires et souterraines peuvent avoir pour cadre les lieux les plus inattendus, comme un isoloir ou une urne bourr�e jusqu'� l'euphorie. Les adeptes d'Iblis sont d'autant moins soup�onnables qu'ils recouvrent leur impudeur d'un drapeau ou d'une profession de foi. Le "Ma�tre" les y autorise, n'ayant jamais, lui-m�me, reni� Dieu. Rebelle d'accord, n�gationniste jamais ! Ne dit-il pas lui-m�me que "mon Dieu m'a d�sappoint�". C'est, en tout cas, la preuve qu'il n'est pas "kaffer", affirme le pr�dicateur �gyptien Amr Khaled. Le chouchou des t�l�spectatrices arabes a d� s�rieusement creuser la question. Contrairement � d'autres th�ologiens qui cherchent par quel orifice urine la sardine, Khaled le Cheb est direct. Il trouve rapidement et bri�vement la bonne r�ponse aux mauvaises questions. Il a tout le loisir et toute la c�l�brit� pour le faire, en plus de la cr�dulit� de ses admira(teurs)trices. Donc, s'il faut en croire celui qui jette de l'�moi � pleines brass�es, Iblis, c'est le diable ren�gat par pr�destination. Et il n'y aurait que des "salafistes" jaloux pour contester les th�ories du s�duisant Amr Khaled, et on les comprend ! Il faut donc se garder de chasser la proie pour l'ombre et de croire que ce damn� Iblis est le coupable principal de notre imp�ritie, l'inspirateur de toutes nos turpitudes. "Tu es d�j� assez raisonnablement endiabl�", dit M�phistoph�l�s � Faust. Et il ajoute, sentencieux et presque proph�tique : "Je ne trouve rien de plus ridicule au monde qu'un diable qui se d�sesp�re." (3). Et pourtant, l� o� ne r�gne pas la peur du ridicule, le diable est assez d�sabus�. L'amertume et la d�r�liction ont eu raison de sa volont� de nuire. Fouad Al Hachem du quotidien koweitien Al-Watanimagine le d�senchantement d�moniaque � la lumi�re des derniers �v�nements du Moyen-Orient. Le journaliste r�ve d'interviewer Iblis, comme d'autres ont interview� le roi des "Djinns", et de lui poser une seule question. "Monsieur Iblis, est-il vrai qu'il y a aujourd'hui des �tres humains qui te surpassent en duplicit� et en tra�trise. Ils commettent des actes et des p�ch�s auxquels tu n'aurais jamais pens� ?" La r�ponse serait, selon Fouad Al Hachem, la suivante : "Oui ! J'ai �t� surpris par l'ampleur de la propension au crime pr�sente chez l'homme et ses capacit�s � semer la mort et la destruction. J'en veux pour preuve le comportement de ma prog�niture, les membres de l'organisation Fatah Al Islam au camp de Nahr Al Bared. Ils ont ainsi pi�g� (4) les cadavres de leurs morts et des victimes palestiniennes du camp afin qu'ils explosent entre les mains des secouristes de la Croix-Rouge" (5). L'information est authentique, note le journaliste. Les enfants d'Iblis envoy�s par la Syrie pi�gent, en effet, les cadavres et les utilisent comme explosifs mobiles. "Il est temps, dit-il, qu'Iblis prenne sa retraite, maintenant que ses enfants et ses �l�ves humains le surclassent." Poursuivant son tour d'horizon des m�faits des h�ritiers pr�somptifs d'Iblis, Fouad Al Hachem �num�re les faits que voici : - "Le parlement pakistanais envisage de prendre d'�ventuelles sanctions contre le Premier ministre Chawkat Aziz, coupable de harc�lement sexuel sur Condoleezza Rice, lors de sa premi�re visite au Pakistan, juste apr�s sa nomination. Des sources parlementaires pr�cisent que la secr�taire d'Etat a fait part de "son m�pris, sa d�ception et sa col�re" devant le comportement du Premier ministre. C'est surtout une faute de go�t, souligne notre confr�re. Qu'aurait fait notre ami Chawkat si la ministre am�ricaine avait �t� Ha�fa Wahby et qu'elle l'avait rencontr� habill�e d'un "short-pocket"? Il lui aurait certainement remis les codes du bouton nucl�aire si elle les lui avait demand�s." - "Le pr�sident palestinien recevra dans quelques jours la somme de 80 millions de dollars, offerts par les Emirats arabes unis. Les trois quarts iront dans sa propre poche, le quart restant reviendra � la faction au pouvoir qui l'entoure. Quant au peuple palestinien � qui cette aide est destin�e ; afin d'am�liorer ses conditions de vie, Dieu pourvoit avant et apr�s." - �L'�crivaine saoudienne, Raja Saigh, auteur du roman Les filles de Riyad, a d�clar� r�cemment qu'elle ne se marierait qu'avec un homme "vierge" qui n'a jamais eu de relations avec une femme. Raja ! Je serais heureux d'�tre cet homme d�sir� car, au Kowe�t, on m'appelle "Fouad la vierge"�. Iblis admet, d'autre part, qu'il se reconna�t volontiers dans certaines "fetwas" qui circulent aujourd'hui parmi les hommes mais il avoue que certaines le laissent pantois. Ce qui est le comble pour un diable. Il ne comprend pas, par exemple, comment un homme peut se pr�senter devant un tribunal saoudien pour ester en justice un "djinn" qui l'emp�che de dormir. Poursuivre un "djinn" pour tapage nocturne ou pour tortures morales, il n�y a que des hommes qui peuvent y penser, et le diable jure qu'il n'a rien � y voir. Epiloguant sur les plus d�sopilantes des "fetwas" apparues ces derniers temps, notre confr�re Sa�d Bentofla rel�ve dans le quotidien des Emirats Al-Itihad qu'elles pr�tent � rire mais qu'elles sont b�tes � pleurer. Pour lui, la responsabilit� d'une telle d�liquescence incombe aux Etats qui favorisent l'essor de l'obscurantisme en �vitant d'apporter des r�ponses appropri�es � certains probl�mes. Quant � notre confr�re, Ali Erraz, il prouve, par l'exemple, que l'absurdit� religieuse ne date pas d'aujourd'hui. Il cite l'exemple de cet imam de Beyrouth en juillet 1982. Alors que les troupes isra�liennes �taient aux portes de Beyrouth, il avait ax� son sermon du vendredi sur les ennemis de l'int�rieur. Dans la foul�e, il avait appel� � boycotter l'acteur syrien Doreid Laham, accus� de diviser la soci�t�. Ce dernier avait, en effet, affirm� dans une de ses �uvres que "celui qui acceptait de se marier �tait un �ne". L'imam avait senti le danger et voyait d�j� la couronne de longues oreilles ornant le chef des polygames.
A. H.
(1) Ceci, pour nier tout lien de parent� ou d'amiti� quelconque avec le diable et sa prog�niture. J'ai rencontr� leurs semblables dans ma vie professionnelle et sociale mais impossible d'en venir � bout. Qui tient le pays tient ses hommes.
(2) Pour confirmer et appuyer ce qui pr�c�de.
(3) "Faust" (Goethe).
(4) Iblis n'a pas �t� horrifi� quand de tels actes �taient commis en Alg�rie. Nous faisons tout pour lui �tre agr�ables mais lui�
(5) L'auteur ne parle pas du Croissant-Rouge, c'est sa responsabilit�.


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