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NOUVELLES DISPOSITIONS POUR L'IMMIGRATION CHOISIE EXCLUANT LES ALGERIENS
Le docteur Rafik Hassani, d�put� RCD immigration : "Le gouvernement alg�rien a �t� d�faillant vis-�-vis de son �migration"
Publié dans Le Soir d'Algérie le 03 - 01 - 2008

Le docteur Rafik Hassani, membre du RCD, est le d�put� nord de la France, �lu par la communaut� alg�rienne en France lors des derni�res l�gislatives. Tr�s actif au sein de la communaut� alg�rienne en France, il consacre beaucoup de son temps actuellement, avec d�autres cadres alg�riens, � la cr�ation d�un rassemblement qui f�d�rerait toutes associations et comp�tences alg�riennes et franco-alg�riennes pour �peser davantage politiquement en France et construire une passerelle entre les deux pays�.
De notre bureau de Paris, Khadidja Baba-Ahmed
En tant que d�put� alg�rien, son combat se situe aussi et en m�me temps au plan de l�am�lioration des conditions d�accueil et de s�jour des Alg�riens en France, dont il a fait son cheval de bataille au sein de l�Assembl�e alg�rienne. A ce titre, Rafik Hassani s�insurge contre les nouvelles lois Hortefeux de mise en place d��une gestion concert�e des flux migratoires� et r�agit aussi et surtout contre le silence fait autour des dispositions particuli�res qui r�gissent aujourd�hui les conditions d�entr�e et de s�jour des Alg�riens, les nouvelles dispositions n��tant pas applicables aux ressortissants alg�riens. Pourquoi ce silence ? Comment se retrouver dans tous les textes qui r�gissent aujourd�hui l�entr�e et le s�jour des immigr�s en France ? Comment peuvent se retrouver les candidats � l�immigration dans un maquis de lois et de dispositions dont les derni�res qui portent sur les m�tiers accessibles aux immigr�s mais qui ne s�appliquent pas aux Alg�riens. Mais alors aujourd�hui, � quelles dispositions sont soumis nos concitoyens ? s�insurge notre d�put�, qui poursuit : �Que fait le gouvernement alg�rien ? S�il n�gocie avec le gouvernement fran�ais, il est peut-�tre temps qu�on le sache et surtout que la population immigr�e et les candidats � l��migration sachent dans quelle voie les accords bilat�raux de 1968 et ses trois amendements s�orientent.�
Le Soir d�Alg�rie : Le gouvernement fran�ais vient d��mettre tout r�cemment (le 20 d�cembre dernier) une circulaire en direction des pr�fectures pour la mise en �uvre de sa nouvelle politique d�immigration �conomique. Ces nouvelles dispositions excluent les Alg�riens et les Tunisiens, qui constituent pourtant 30% des entr�es permanentes en France, de l�acc�s aux m�tiers list�s. Nos compatriotes qui souhaitent travailler dans les m�tiers qu�ouvre l�Hexagone aux �trangers ne pourront le faire et n�auront donc pas de permis de travail. Il se dit que la France est en train de tenter de forcer la main aux Alg�riens pour ren�gocier l�accord bilat�ral du 27 d�cembre 1968 et pour revenir sur les conditions de regroupement familial favorables, th�oriquement, aux Alg�riens dans cet accord, avant d�ouvrir la porte aux Alg�riens pour l�immigration de travail. L�on sait que le r�gime d�rogatoire appliqu� aux Alg�riens et institu� par cet accord de 1968 et des trois avenants qui ont suivi, s�il a �t� � l��poque avantageux pour nos concitoyens, est devenu au fil du temps de plus en plus p�nalisant pour nos �migr�s et pour nos candidats � l��migration. A vouloir garder � tout prix un r�gime d�rogatoire, ne cr�e-t-on pas l�impasse aujourd�hui, dont seuls sont victimes les Alg�riens ?
Rafik Hassani : Ce r�gime d�rogatoire, cens� favoriser l'immigration alg�rienne par rapport aux autres immigrants, est r�duit comme une peau de chagrin par les trois amendements qui ont modifi� significativement l'accord originel de 1968, par plusieurs entraves � la circulation et � l'installation des personnes. L'instauration des visas, les conditions d'attribution devenues progressivement draconiennes, et les difficult�s souvent insurmontables de regroupement familial, rendent caducs les accords de 1968, qui eux-m�mes ont rendu caduques les dispositions en mati�re de libre circulation des personnes et des biens r�sultant des accords d'Evian. Le gouvernement alg�rien, dans son programme pr�sent� annuellement devant les d�put�s, fait �tat de sa mission de protection des int�r�ts des nationaux � l'�tranger. C'est d'ailleurs malheureusement (pour l'�migration) la seule mission qu'il revendique, ce qu'on peut d�plorer. Dire que le gouvernement a �t� d�faillant est �vident. Cette d�faillance touche d'ailleurs tous les Alg�riens et dans tous les domaines. Le gouvernement alg�rien devrait �tre lui aussi soucieux d'une r�duction de l'�migration, �migration qui se traduit particuli�rement aujourd'hui par la fuite de ses �lites. Il s'agit d'ailleurs moins d'emp�cher les gens de partir, que de leur offrir un environnement � m�me de les retenir, car l'Alg�rie le peut aujourd'hui. Cet arsenal de lois concernant l'immigration en France est � l'initiative des autorit�s fran�aises qui, de toute �vidence, ont opt� pour une immigration choisie, favorisant les candidats issus des pays d'Europe de l'Est. La France peut �laborer les lois qu'elle souhaite. Le devoir de l'Alg�rie est de d�fendre notre communaut� contre toute disposition discriminatoire la concernant, dans les n�gociations, si toutefois ont lieu ces n�gociations, ce dont on peut douter s�rieusement.
Votre statut de d�put� de l�immigration vous conduit tout naturellement � vous inqui�ter de la situation insolite dans laquelle va �voluer la communaut� alg�rienne en France avec l�arsenal de lois et de dispositions diverses. Concr�tement, en direction de qui � le pouvoir alg�rien ? Celui de la France ? Le Parlement alg�rien ? � va s�organiser votre r�action ?
Le d�put� alg�rien, repr�sentant la communaut� install�e � l'�tranger, agit bien s�r en direction de cette communaut�, mais aussi aupr�s des autorit�s alg�riennes en leur rappelant leur mission. Je m'y emploie quotidiennement. Le pouvoir alg�rien doit proposer un cadre �panouissant � l'ensemble de ses ressortissants. Il en a les moyens mat�riels et financiers. Manquent sans doute la volont� politique et la comp�tence. Qu'il n'oublie pas que plus de 10% de la population alg�rienne se trouve � l'�tranger. Cette diaspora m�rite au moins 10% des efforts de son pays. Un rapport argument� de sociologues r�put�s constate qu'un flux migratoire ayant atteint un seuil de 5% de la population d�clenche des effets vertueux pour le pays d'origine. Cette assertion est v�rifi�e chez notre voisin marocain, mais pas en Alg�rie. Cette diaspora, riche dans sa diversit� et ses comp�tences, est susceptible pourtant de repr�senter un poids �conomique important pour le d�veloppement du pays. Consid�r�e et bien d�fendue, elle serait heureuse d'apporter � son pays son �nergie et ses richesses. L'histoire l'a prouv� d�j�.


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