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DE PLUS EN PLUS DE FEMMES VIVENT DANS UN GRAND D�NUEMENT
Monsieur le ministre de la Solidarit�, faites quelque chose !
Publié dans Le Soir d'Algérie le 16 - 04 - 2008

L�histoires de deux femmes qui vivent dans le d�nuement et une grande mis�re et devant lesquelles toutes les portes sont ferm�es, comme l'�crit l'une d'entre elles. L'une, qui vit � Tizi-Ouzou, ne fait que r�clamer ses droits � une pension de r�version dus aux ann�es de labeur de son d�funt mari : les bureaucrates de la CNR ne font pas du tout l'effort de reconstituer la carri�re de son mari.
La seconde survit � Khenchela au bord de la route dans un semblant de baraque en parpaings, seule avec les enfants qui lui restent : en l'espace de deux ans, elle a vu mourir son mari et deux de ses enfants. Les autorit�s de la wilaya n'ont pas lev� le petit doigt : pourtant, un toit d�cent pour cette femme et ses enfants survivants, ce n'est pas la mer � boire. Monsieur le ministre de la Solidarit�, faites quelque chose, s'il vous pla�t !
Djilali Hadjadj

"Je n'ai aucun droit dans ce pays"
Je suis veuve, je m'appelle Senani Djouher et je suis n�e en 1935. Aujourd'hui, j'ai 73 ans. Je souffre de trois maladies et je n'ai aucun moyen de m'en sortir avec les 2 600 DA que je touche par mois. J'ai perdu mon mari en 1986 : il avait 55 ans. Il a travaill� dans plusieurs entreprises publiques et priv�es entre 1963 et 1972. Je me suis pr�sent�e � l'agence Caisse nationale de retraite (CNR) de Tizi- Ouzou pour la retraite de mon mari et j'ai fait un dossier pour b�n�ficier d'une pension de r�version. Le probl�me, c'est que je n'arrive pas � avoir un relev� de carri�re de mon mari. Cela fait plus de dix ans que je cours apr�s la CNR pour avoir ce relev� de carri�re : la r�ponse est n�gative. Moi, je ne me souviens pas des noms des organismes o� a travaill� mon mari. Je me suis souvenue juste d'une entreprise priv�e o� j'ai eu le relev� et la CNR a calcul� la pension de r�version juste par rapport � cette entreprise. Alors je vous demande, dans la mesure du possible, d'intervenir aupr�s de la CNR d'Alger pour avoir un relev� de carri�re de mon mari. Ce que je demande, ce sont mes droits, pas plus. Aujourd'hui, je me retrouve avec une pension de r�version de 2 600 DA par mois. Est-ce qu'avec cette somme, je vais me soigner ou me nourrir ? Aujourd'hui, je me retrouve dans l'embarras et l� o� je vais, les portes sont ferm�es. Mon mari s'appelait Senani Achour, n� le 4 ao�t 1930 et avait le num�ro de S�curit� sociale 1 344 2660. Plus que cela, je suis une moudjahida qui a lutt� pendant la guerre. J'ai d�pos� un dossier pour une pension d'invalidit� depuis 2001 : aucune suite ne m'a �t� donn�e. Mon dossier est toujours bloqu� au niveau du minist�re des Moudjahidine � Alger et j'attends toujours. Je n'ai aucun droit dans ce pays, si je me compare aux autres.
Mme veuve Senani Djouher
Cit� des 510-Logements, Bt 8, n� 95 Bd Krim-Belkacem 15 010
Nouvelle-Ville Tizi-Ouzou
Abandonn�s au bord de la route � Khenchela, sans toit et sans protection sociale
Cette histoire de grande d�tresse et de terrible d�nuement d�une veuve et ses enfants ne m'a pas �t� racont�e. Je suis all� les voir et j'�tais loin d'imaginer qu'en 2008 des Alg�riens pouvaient continuer � vivre dans des conditions aussi d�sastreuses. Imaginez, chers lecteurs, un semblant de baraque en parpaings, �rig�e � la h�te, en bordure d'une route � � hauteur d'un carrefour � la sortie est de la ville de Khenchela, route qui m�ne vers Meskiana �, et � 200 m de la� d�charge publique de la ville ! Et cela dure depuis plus de trois ann�es. O� sont pass�es les autorit�s de la wilaya et de la commune ? Sont-elles inhumaines et insensibles � ce point ? Et pourtant, elles sont au fait de ce drame. Les autorit�s savent que cette femme a perdu en l'espace d'� peine 24 mois deux enfants (2 ans et 17 ans) et son mari pour cause de maladies qui les ont emport�s de mani�re foudroyante. Si cette femme et ses enfants qui survivent encore et ne sont pas morts de faim, c'est gr�ce � la solidarit� de quelques associations humanitaires et � la g�n�rosit� des citoyens. Dans cette baraque, qui peut s'effondrer d'un jour � l'autre, sans porte, livr�e aux quatre vents et � une ins�curit� permanente, une femme et ses enfants attendent sans trop y croire que l'on veuille bien leur attribuer un toit, juste un petit toit d�cent. Cela rel�ve-t-il de l'impossible ? Et non pas cette solution ind�cente et honteuse qui leur a �t� propos�e : les parquer dans la maison pour personnes �g�es !


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