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UNE BANDE DE MALFAITEURS Y S�VIT
Peur sur Bouchaoui
Publié dans Le Soir d'Algérie le 07 - 09 - 2008

Un climat de terreur r�gne dans la for�t de Bouchaoui. Depuis quelque temps, une bande de malfaiteurs hante ce bois et s�attaque aux sportifs et aux promeneurs. Les agresseurs agissent encagoul�s. Ils portent des tenues de sport et sont arm�s de haches, de couteaux et m�me d�armes � feu.
Nabil M. - Alger (Le Soir) - Que se passe-t-il � la for�t de Bouchaoui ? Ce lieu, tr�s pris� des familles et des sportifs, commence � renouer avec son ancienne r�putation. Jadis infr�quentable en raison de l�ins�curit� qui a r�gn�, Bouchaoui a r�ussi � se refaire une virginit� � la faveur de l�affluence des citoyens et du d�ploiement des services de s�curit�. Or, depuis quelques mois, les gens assistent � une d�gradation significative de la s�curit�. Nombreuses sont les personnes � avoir �t� surprises par des agresseurs. Quelques unes n�ont eu la vie sauve que gr�ce � un coup de chance. Le r�cit de quelques victimes laisse transpara�tre une similitude dans le mode op�ratoire. L�un des sportifs � avoir r�cemment �t� victime de cette bande raconte avoir �t� surpris par 4 individus. Deux d�entre eux avaient des cagoules sur leur t�te et �taient arm�s de sabres et de couteaux. L�infortun� souligne qu�il faisait tranquillement son jogging quand une main s�est pos�e sur sa nuque. �Au d�but, j�ai pens� qu�il s�agissait d�un ami qui voulait me rejoindre. Mais en me retournant, j�aper�us un individu encagoul�, qui me mena�ait avec un couteau � cran d�arr�t�, pr�cise le concern� qui raconte avoir compris qu�il s�agissait d�une agression. Il tenta de se tirer d�affaire en se sauvant. Il r�ussit � s�extirper des mains de son agresseur, mais � peine a-t-il fait quelques pas, qu�il s�aper�ut que trois autres individus lui barraient le chemin. Deux d�entre eux �taient encagoul�s, alors que le quatri�me agissait � visage d�couvert. Ils �taient arm�s de gros sabres. �R�alisant que j'�tais coinc�, j�ai automatiquement remis mon t�l�phone portable que je tenais � la main. Il me servait de chronom�tre �, ajouta-t-il. Mais ce n��tait pas fini. Le concern� assure que ses agresseurs lui ont demand� de leur remettre les cl�s de sa voiture. �J�allais le faire, mais en une fraction de seconde, j�avais compris que si je remettais les cl�s de la voiture, j'�tais un homme mort. Ils allaient me tuer pour pouvoir partir avec le v�hicule�, pr�cisera- t-il. Dans un ultime geste de survie, le sportif a pu s��chapper � travers les buissons. Les quatre individus ont couru apr�s lui pendant plusieurs minutes. �Je croyais que ma derni�re heure �tait arriv�e. Je courais comme un fou. Dans mon �chapp�e j�ai aper�u une barre en fer. Je l�ai saisie pour me d�fendre. Mais mes agresseurs avaient stopp� leur course. Au loin, ils me faisaient signe de venir�, a-t-il conclu. Le r�cit d�une autre personne est quasi similaire. Cette derni�re a �t� agress�e deux mois plus t�t. Ses agresseurs �taient au nombre de trois. Ils portaient des cagoules. �L�un d�entre aux avait une arme a feu dans la main. Je les ai suppli�s de m��pargner la vie et de prendre tout ce que j�avais sur moi�, leur dit-il. Les agressions qui se produisent � la for�t de Bouchaoui semblent �tre un secret de Polichinelle. Une vir�e sur les lieux a permis de constater qu�une bonne partie des pr�sents avait entendu parler de cette bande de malfaiteurs. Un sportif nous a m�me expliqu� qu�il s�est pr�par� � cette �ventualit�. Il nous exhibe un couteau de boucher dissimul� sous son kway. Des petites investigations men�es sur place ont permis d�ouvrir la piste de la complicit�. Des familles et des sportifs ont assur�, chacun de leur c�t�, que des groupes d�individus s�employaient � rendre l�espace contigu au grand toboggan infr�quentable, afin de pousser les visiteurs � aller vers l�int�rieur de la for�t. Ces groupes de jeunes s�amusent � faire du rod�o avec leur chevaux � c�t� des enfants et au milieu de la piste emprunt�e pour le footing. Une piste qui fait le tour du grand toboggan et qui se trouve �tre � c�t� de la brigade de gendarmerie de la for�t. A la moindre r�clamation des citoyens, ces adolescents, au comportement agressif, d�bitent tous une seule et m�me phrase curieuse : �La for�t est grande, allez vous installer ou faire votre footing � l�int�rieur de la for�t.�
N. M.
Carton rouge
Au cours de notre vir�e dans la for�t de Bouchaoui, il nous a �t� donn� de constater un fait curieux. Dans des endroits tr�s peu fr�quent�s par les familles, on trouve des plaques interdisant l�acc�s aux chevaux. Par contre, aucune restriction n�a �t� appos�e sur le lieu o� justement se concentrent les visiteurs et les sportifs. Renseignement pris, il s�est av�r� que beaucoup de personnes, des enfants notamment, ont �t� victimes d�accident.


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