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S�TIF : CAPITALE DE L�INCIVISME
Le code de la route bafou�
Publié dans Le Soir d'Algérie le 07 - 09 - 2008

Tout le monde sait qu�un r�glement dont l�application n�est pas contr�l�e est syst�matiquement contourn�, voire ignor� par une partie importante des personnes qui devraient le respecter.
Le Code de la route n��chappe pas � cette r�gle. La police est cens�e le faire respecter, mais soit elle manque de moyens soit cette mission ne fait pas partie de ses priorit�s, d�bord�e qu�elle est par la petite et la grande criminalit� surtout en ce mois sacr� de ramadan. H�las, ce manque de contr�le induit un sentiment d�impunit�, qui ouvre la porte � tous les exc�s. Et il faut bien constater qu�il a tendance � se g�n�raliser, ce qui n�est bien s�r pas de nature � faire diminuer la criminalit� routi�re, et donc le nombre des victimes de la route. S�tif, capitale des Hauts-Plateaux. Elle passe aussi pour �tre la capitale de l�incivisme. Dans toute la r�gion, elle n�a pas son pareil. Braver l�interdit, violer la loi, d�fier l�autorit�, contourner ce qui est normal� Ce sont l� certains des exploits dont les S�tifiens raffolent au point de dresser les ergots et de bomber la poitrine. Devant la fourchette de d�cisions prises ces derniers temps, soit pour diminuer le nombre trop �lev� d�accidents avec son corollaire de morts et autres handicap�s physiques, soit pour redonner � la circulation sa fluidit�, les S�tifiens sont rest�s sourds. Mont� sur ses grands chevaux, l�incivisme est d�j� entr� dans les m�urs. Ceinture de s�curit�, absence de casque pour les motocyclistes, t�l�phone au volant, gros porteurs dans la ville aux heures de pointe, feux tricolores grill�s� on s�en lave les mains ! Personne ne l�ve le petit doigt. Pourquoi diantre ces conducteurs ne sont pas inqui�t�s ? De quoi donner raison � l�autre qui claironne � qui veut l�entendre � et m�me � qui ne veut pas entendre � que nous sommes ici � �S�tif Land�, la ville de� l�incivisme et de l�impunit�. Ici, violer le code de la route est per�u comme un acte de bravoure. Et seuls les citadins, ceux qui pensent �tre les vrais des vrais ne respectent rien, semant, du coup, l�anarchie dans une ville qui peine � trouver un visage moderne. A ceux-ci s�ajoutent les grossi�ret�s et autres injures indignes de personnes �civilis�es� qui fusent dans la circulation de la cit� de� l�incivisme. A quand le retour � la morale ? En tout cas, � l�allure o� vont les choses, ce n�est pas demain la veille. Car avec cette g�n�ration de citoyens de nom qui r�gne en ma�tre, on ne peut esp�rer un changement de comportement de sit�t.
Extinction des feux
Depuis plusieurs semaines, les feux rouges sont en panne sur nombre de grandes voies de la ville de S�tif, multipliant les risques d'accidents. Qu'est-il advenu des feux tricolores de la capitale des Hauts-Plateaux ? Nombre de ces pr�cieux outils de r�gulation du trafic sont hors d'usage, parfois dans des carrefours strat�giques. Automobilistes, mo-tocyclistes et pi�tons sont alors livr�s � eux-m�mes et la jouent au culot. Ce qui est le plus s�r moyen d'occasionner l'accident. Jeudi 4 ao�t. Il est 9h. Nous sommes au carrefour de la cit� Tlidj�ne qui desserve la zone industrielle, la zone d�activit�, le march� de gros des fruits et l�gumes et la localit� de A�n Trik. A ce moment de la journ�e, la circulation est dense. De longues files de v�hicules, de bus, motocyclistes et de pi�tons s'�tirent de part en part du croisement. Deux motards s'activent � r�gler le passage et �viter les accrochages. �Nous sommes ici depuis 8h du matin pour r�gler la circulation. Les feux qui nous aidaient ne fonctionnent plus depuis plusieurs semaines. Nous n'en savons pas les raisons. Toujours est-il qu'il faut rapidement rem�dier � cette lacune �, commente un des agents qui a pr�f�r� garder l'anonymat. �C'est tr�s fatiguant d'�tre tout le temps sous le soleil et la chaleur. Mais nous n'avons pas le choix. Sinon on n'en finira pas avec les accidents. C'est une situation qui n'a que trop dur�, ajoute notre interlocuteur. �Les feux tricolores ont disparu de la circulation. C'est un danger pour les usagers. Il revient � tout le monde de faire preuve de prudence �, avertit un autre automobiliste. Notre interlocuteur a raison de s'inqui�ter. Car c'est un vrai casse-t�te lorsqu'on s'engage dans un carrefour aux heures de pointe car les policiers, eux-m�mes, sont souvent victimes de l'indiscipline et de l'incivisme.
Trottoirs et chauss�es squatt�s
La ville de S�tif s�illustre n�gativement. Et pour cause. Les chauss�es des grandes art�res de cette ville sont prises d�assaut par les vendeurs qui �talent leurs marchandises � m�me le trottoir et m�me sur la chauss�e. Ce qui rend difficile la circulation et constitue une v�ritable source d�accidents. Un ph�nom�ne visible dans les grandes art�res de la ville autrefois a enfin tendu ses tentacules dans celles secondaires. Jours du march� comme ceux ordinaires, il est ais� de remarquer qu�en se promenant dans la ville, les abords des grandes art�res sont occup�s de fa�on anarchique par des vendeurs et autres agents �conomiques. Ils occupent la chauss�e au m�pris des r�glements de la s�curit� routi�re. Cela �tant, la chauss�e qui doit rendre fluide la circulation sp�cialement les jours du march� est encombr�e. Occup�s abusivement par les commer�ants et les vendeurs ambulants, les trottoirs sont presque inexistants dans la ville de S�tif. Les trottoirs am�nag�s et r�serv�s aux d�placements des pi�tons sont en voie de disparition. Malgr� les op�rations initi�es sporadiquement par la police, cette autre cat�gorie de commer�ants continue de faire de la r�sistance. D�autant plus que transporteurs, conducteurs et autres usagers de ces routes sont contraints de partager la portion congrue restante de ces art�res. Bonjour les d�g�ts ! Cette situation est � l�origine de plusieurs cas d�accidents. Approch�, ce vendeur ind�licat laisse entendre que c�est bien un acte d�incivisme et d�imprudence cependant ils y sont contraints par manque d�espace. Quant aux agents de s�curit�, toutes les tentatives entreprises pour mettre fin � ce comportement ont �t� vaines. La pratique rest�e impunie ne fait que gagner du terrain � S�tif. Face � cela les autorit�s locales sont interpell�es pour mettre fin � ce d�sordre qui perdure.


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