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AM�LIORATION URBAINE � CONSTANTINE
Le citoyen otage de la gabegie � Hra�cha
Publié dans Le Soir d'Algérie le 08 - 11 - 2008

C�est au nom de l�am�lioration du cadre de vie que des milliers de citoyens sont pris en otages en raison de l�anarchie g�n�ralis�e qui caract�rise les chantiers lanc�s �� et l� � travers le territoire de la wilaya.
Pour nombre de cit�s, il s�agirait plut�t d�une clochardisation caract�ris�e que d�une am�lioration urbaine, un projet qui ne d�colle toujours pas dans cette wilaya qui a b�n�fici� d�une grosse part du g�teau : 700 milliards. La cit� Hra�cha-Ammar, dans la commune de A�n Smara, illustre parfaitement cet �tat de fait depuis le lancement au d�but de l�ann�e en cours d�une pseudoop�ration de r�am�nagement, laquelle, au lieu de procurer une bouff�e d�oxyg�ne � ses milliers d�habitants, a compl�tement d�figur� et rendu cauchemardesque leur quotidien. Au terme de consultations restreintes au d�but de l�exercice en cours, plusieurs op�rations de r�am�nagement de zones urbaines ont �t� ainsi confi�es � des entreprises, pour le moins d�faillantes, qui, au grand dam des citoyens, ne daignent respecter ni les d�lais de r�alisation ni la moindre m�thodologie dans la conduite des travaux et encore moins se soucier des d�sagr�ments qu�elles causent aux habitants des sites concern�s. Une situation qui ne semble pas pr�occuper outre mesure la direction de l�urbanisme en tant que ma�tre de l�ouvrage et encore moins les repr�sentants du peuple : les �lus locaux. En effet, les habitants de la cit� des 542-Logements ou encore Hra�cha-Ammar, vivent, depuis avril dernier, un v�ritable calvaire � cause du manque de coordination dans l�ex�cution des travaux, engag�s pour un montant de 13 milliards de centimes et un d�lai de r�alisation ne d�passant pas les sept mois et demi � compter du 13 mai 2008. Une situation aggrav�e, faut-il le dire, par la d�faillance de l�entreprise qui, vraisemblablement, n�est m�me pas qualifi�e pour ce genre de r�alisations. Livr�s � eux-m�mes, les locataires de ce quartier, qui compte plus de 5 000 habitants, crient d�j� au scandale. �Le chantier a enregistr� plusieurs arr�ts. En avril dernier, l�entreprise avait proc�d� grossi�rement au d�capage de tout le quartier et rendu tr�s difficile l�acc�s aux immeubles avant que les ouvriers ne disparaissent du site. Et puis, les all�es, qui existaient avant, ont c�d� la place aux montagnes de terre. Le quartier est devenu une v�ritable d�charge. Regardez, nous sommes au mois de novembre et ces masses de terre continuent de bloquer la circulation. Jamais le d�vidoir du coin n�a d�bord� ainsi de poubelles. Les agents de l�hygi�ne ne peuvent plus y acc�der. Vous imaginez notre souffrance? � s�est interrog� un habitant dudit quartier. Des propos appuy�s par une femme au foyer, la trentaine, qui s�est dite scandalis�e par une telle situation. �Nous n�avons pu ouvrir les fen�tres durant tout l��t� � cause de la poussi�re qui se d�gageait de ces d�tritus. Les derni�res pr�cipitations ont plong� le site dans des mar�cages de boue et p�nalis� scandaleusement les riverains. Qu�en sera-t-il aux prochaines pr�cipitations ? Nous sommes ainsi oblig�s de faire d�autres d�penses, acheter des bottes pour les enfants. M�me moi je vais m�en acheter une paire pour pouvoir aller les r�cup�rer de l��cole. Le rythme des travaux est tellement insignifiant et le bout du tunnel n�est pas pour bient�t�, dira-t-elle. �C�est bien de penser � l�am�lioration du cadre urbain mais devant ce que nous voyons, on ne sait pas si �a va aboutir vraiment. Tout est flou�, rench�rit un jeune d�s�uvr�. Ironie du sort, l�entrepreneur responsable de cet imbroglio se sent, lui, satisfait. �Les gens d�ici me b�nissent pour le travail que je fais. J�ai commis peut-�tre une erreur en d�capant tout le site � la fois�, dira-t-il en avan�ant qu�au moment de postuler pour ce march�, il ne savait pas qu�il devait op�rer sur ce site ! Un travail assur� par une poign�e de ma�ons qui, � en croire le repr�sentant du bureau d��tudes charg� du suivi de l�op�ration, n�accordent aucun respect � ses remarques. �Le nombre des ouvriers affect�s sur le site n�a jamais d�pass� la quinzaine, lesquels abandonnent le travail vers 15h ou 16h dans le meilleur des cas. Leur travail est tellement m�diocre que les malfa�ons ne se comptent plus. Ces ma�ons sautent du coq � l��ne, construisent des socles par ici et d�posent des bordures par l� parce que le ma�tre de l�ouvrage a somm� l�entreprise de r�alisation de renforcer le chantier en moyens humains et mat�riels en lan�ant les travaux � travers tout ce chantier, r�parti en six lots et qui s��tale sur une superficie globale de 9 ha. Ceci, pour soutenir la cadence des travaux, tellement faible. En tout cas, j�ai tout consign� sur mon cahier de suivi�, affirmera-t-il. Pourquoi les P-V �tablis par le bureau d��tudes n�ont fait r�agir personne ? Le DUC, qui semble entam� un cycle de r�unions interminables, reste injoignable pour r�pondre � cette question. Le maire de A�n Smara, qui veut faire de ce quartier un exemple pour convaincre les habitants des autres zones urbaines de sa commune d�adh�rer � cette d�marche de r�am�nagement estime que l�entr�e en mati�re de l�entreprise l�avait impressionn� au d�but avant de se rendre compte que tout �tait fallacieux. �Je n��tais pas inform� sur ce que la DUC voulait entreprendre dans ce site et puis je croyais avoir affaire � une entreprise puissante, mais plus tard je me suis rendu compte � cette r�alit�. J�ai fait plusieurs correspondances au DUC pour qu�il intervienne. En vain. Sa r�action n��tait pas concluante�, indiquera-t-il. N�anmoins, le repr�sentant de la subdivision de l�urbanisme, abord� dans le chantier, a soulev� d�autres contraintes ayant trait aux r�seaux souterrains et �galement aux cl�tures �rig�es autour des immeubles par des habitants du quartier qui se sont appropri� ces espaces en toute impunit� pour leur usage personnel et qui g�nent de temps � autre le travail de l�entreprise et engendrent des retards. Des contraintes qui devraient �tre prises en consid�ration dans l��tude du projet ? �Beaucoup de choses ont �chapp� au bureau d��tudes�, indiquera l�entrepreneur qui argumentera sa conclusion par le fait qu��un avenant portant r�fection des branchements du r�seau d�alimentation en eau potable devrait �tre incessamment avalis� par le ma�tre de l�ouvrage�, ce qui lui �permettra d�acc�l�rer les travaux �. En attendant, les habitants de la cit� Hra�cha n�ont qu�� prendre leur mal en patience...

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