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DECODAGES
M�ME LE CAPITALISME NE PEUT SE PASSER DE L��TAT Par Abdelmadjid Bouzidi [email protected]
Publié dans Le Soir d'Algérie le 07 - 01 - 2009

La crise �conomique mondiale actuelle repose sur la sempiternelle question du r�le de l�Etat dans l��conomie. Faut-il que �l�Etat �te d�finitivement ses mains de l��conomie� ? Faut-il, au contraire, qu�il remplisse son r�le pr��minent dans le d�veloppement �conomique ? On peut d�j� constater que la conjoncture �conomique mondiale actuelle rend inaudibles les lib�raux.
Mais elle rend aussi fanfarons les interventionnistes qui rappellent avec triomphe �on vous l�avait bien dit !� Ce qui est incontestable, cependant, c�est le fait r�el que les industriels, les petits entrepreneurs, les banquiers (eh oui !), les consommateurs des pays capitalistes d�velopp�s appellent tous l�Etat � leur secours. Mais est-ce que seulement l�Etat est-il parti un jour y compris des pays les plus lib�raux ? M�me aux ann�es de leur lib�ralisme �pur sucre� des ann�es 1980, les Etats- Unis et la Grande- Bretagne affichaient des niveaux �lev�s de d�pense publique. Mais il faut tout de m�me pr�ciser qu�il s�agit d�un Etat pompier, un Etat qui tente d��teindre l�incendie allum� par le lib�ralisme et son obstin�e id�e selon laquelle les march�s ont la capacit� de s�autog�rer. Aujourd�hui, crise �conomique mondiale oblige, Keynes redevient �superstar �, selon le bon mot du chroniqueur des Echos, J. M. Vittori. Plans de relance, programmes de soutien � la consommation, refinancement des banques = quelque 2 500 milliards de dollars inject�s par les Etats capitalistes des Etats-Unis et d�Europe pour sauver l��conomie mondiale de la d�prime. Et la facture n�est pas encore boucl�e. Le retour de l�Etat est l�. Mais de quel Etat s�agit-il ? un Etat pompier, nous l�avons dit, qui se retire une fois l�incendie �teint ? Un Etat r�gulateur qui doit veiller au respect des r�gles du jeu et gommer, chaque fois que n�cessaire, les d�rives, les d�viances des march�s ? Un Etat strat�ge qui pr�pare le futur, qui montre la voie de l�avenir, qui soutient la perspective de long terme ou bien les trois Etats � la fois ? Keynes lui-m�me rappelait que �la premi�re priorit� pour l�Etat ne concerne pas les activit�s que les acteurs priv�s font d�j� mais... les d�cisions qui ne sont prises par personne, si l�Etat ne les prend pas�. Il ne faudrait pas s�attendre, par cons�quent, � un retour de l�Etat dans les activit�s �conomiques, � une �re de nationalisation tous azimuts ni � un Etat g�rant. Il ne faut m�me pas s�attendre � un recul de la financiarisation de l��conomie, ni � une remise � plat de la mondialisation lib�rale de l��conomie. Le retour actuel de l�Etat dans l��conomie est temporaire m�me si le capitalisme des ann�es � venir sera un peu plus r�gul�. Dans quels termes se pose ce probl�me de l�Etat dans les pays qui aspirent � l��mergence tels que l'Alg�rie ? Ici le r�le de l�Etat est tout � fait strat�gique. Et il l�est non pas seulement comme agent redistributeur, mais aussi comme producteur de richesses. L�Etat alg�rien a encore beaucoup de d�fis � relever maintenant qu�il a bien avanc� dans l��quipement du pays et la construction d'infrastructures de base. Il lui faut mettre en �uvre la nouvelle strat�gie industrielle et y jouer un r�le important comme investisseur. Il lui faut aussi construire une �conomie de services et notamment les services � l�entreprise. Il lui faut, enfin, faire �merger une �conomie fond�e sur la connaissance qui favorise l�innovation, les gains de productivit� et donc la croissance robuste. Dans les pays en d�veloppement, nous savons que les entrepreneurs priv�s, les capitaines d�industrie font d�faut et que l�esprit d�entreprise ne domine pas encore au sein de l��conomie. L�Etat a donc un r�le actif d�terminant � jouer. Il doit d�finir le projet �conomique et tracer la perspective (Etat strat�ge). Il doit mettre en place les �r�gles du jeu �conomique �, veiller � leur respect par l�ensemble des acteurs et construire les institutions (Etat r�gulateur). Il doit enfin �mettre la main � la poche�, investir, seul ou en partenariat, accompagner les op�rateurs priv�s. Ici, il ne s�agit pas, contrairement � ce qui se passe aujourd�hui dans les pays capitalistes d�velopp�s en crise, d�intervenir momentan�ment, de faire le pompier et le brancardier. Dans les pays en voie de d�veloppement comme l�Alg�rie, le bonheur est dans l�Etat surtout lorsque celui-ci centralise des ressources issues de la rente que sont en droit de revendiquer l�ensemble des Alg�riens.

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