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MARK ANDREW SHAPIRO, CHEF DE LA SECTION AM�RICAINE DES AFFAIRES POLITIQUES ET �CONOMIQUES, AU SOIR D'ALG�RIE :
�L'Alg�rie est une puissance r�gionale�
Publié dans Le Soir d'Algérie le 31 - 01 - 2009

Mark Andrew Shapiro, chef de la section des affaires politiques et �conomiques � l'ambassade des Etats-Unis, nous fait part, dans l'entretien qu'il nous a accord�, des nouvelles priorit�s am�ricaines dans le domaine �conomique qui consistent en une plus grande int�gration et implication des investissements directs am�ricains dans les secteurs hors hydrocarbures en Alg�rie. S'agissant du volet politique, il nous a confi� que les Etats-Unis veulent voir en notre pays un leader dans la r�gion du Maghreb et du Sahel. En cela qu'ils consid�rent l'Alg�rie comme une puissance r�gionale avec une exp�rience av�r�e dans la lutte antiterroriste et le r�glement des conflits interafricains qui est n�cessaire actuellement dans la zone trans-saharienne.
Entretien r�alis� par Fatma Haouari
Le Soir d'Alg�rie : Vous �tes en charge des affaires politiques et �conomiques � l'ambassade des Etats-Unis, concr�tement en quoi consiste votre mission ?
Mark Andrew Shapiro : Je suis chef de la section des affaires politiques et �conomiques. C'est un grand mandat. Ma mission consiste � faire en sorte de renforcer les relations bilat�rales politiques et �conomiques entre notre pays et l'Alg�rie. Ces derniers temps, la tendance de l'ambassade est vers l'expansion. Nous avons cr�� le poste de charg� des affaires commerciales, une t�che qui m'incombait avant le mois d'ao�t de cette ann�e et je peux dire qu'elle est �norme vu que les �changes avec nos deux pays s'�l�vent � plus de 20 milliards de dollars. Nous sommes le premier partenaire �conomique de l�Alg�rie. Nous avons �galement install� un repr�sentant du FBI. Nous avons, bien entendu, des priorit�s comme la lutte contre le terrorisme, l'environnement des affaires... Tout ce qui peut avoir un aspect politique et �conomique nous int�resse, y compris les relations qu'on peut tisser avec le gouvernement, les partis politiques, la soci�t� civile. Il faut insister sur le fait que nous avons de plus en plus de liens en Alg�rie. Nous sommes ici pour faire des amis. Pour conna�tre la culture du pays, pour comprendre et identifier les opportunit�s de coop�ration et faire des recommandations dans les deux directions. Nous sommes un pont entre les deux pays. Nous essayons d'expliquer � nos amis alg�riens les besoins de Washington, la tendance politique et �conomique et d'un autre c�t� nous faisons �tat � l'administration am�ricaine des orientations et des conseils sur ce qu'il faut faire afin d'avancer dans notre partenariat. Nous avons des programmes qui vont dans ce sens. Je citerai � titre d'exemple le MEPI dans le cadre du partenariat avec le Moyen-Orient. Il y a �galement la lutte contre l'analphab�tisme, un partenariat avec l'association Iqra, mais �galement d'autres programmes ayant trait � la lutte contre la violence contre les femmes mais aussi en direction des femmes chefs d'entreprise.
Est-ce que vous �laborez des rapports sur vos activit�s ?
Oui, c'est notre moyen de communication.
Qu'en est-il de l'aide � l'Alg�rie pour l'accession � l'OMC ?
Le 26 juin dernier, le Premier ministre alg�rien, Ahmed Ouyahia, nous a dit que l'OMC est une priorit�. Nous avons envoy� des experts au minist�re du Commerce alg�rien pour pr�senter dans les d�tails les conditions d'acc�s � cette organisation. Il faut comprendre que ces conditions sont des standards et non des questions sujettes � n�gociation. Seulement, il existe un processus interne � entreprendre comme la standardisation des tarifs.
La coop�ration �conomique entre l'Alg�rie et les Etats-Unis se limite � des investissements dans le secteur de l'�nergie, la nouvelle politique alg�rienne dans le domaine �conomique exige l'implication des IDE dans les secteurs hors hydrocarbures, comment r�agissez-vous � cette nouvelle donne ?
Il est vrai que le secteur des hydrocarbures domine nos rapports �conomiques avec l'Alg�rie. Notre priorit� est de trouver les cr�neaux dans les secteurs hors hydrocarbures. Je vous confie qu'actuellement notre section commerciale travaille dans ce sens. De grandes compagnies am�ricaines sont int�ress�es par une implantation en Alg�rie. Je vous citerai l'exemple d'une compagnie qui veut cr�er une usine de verre. Quand on regarde le Maghreb, on aimerait bien voir une plus grande int�gration �conomique dans la r�gion. Il y a certes de grandes questions qui bloquent cette int�gration comme le conflit du Sahara Occidental. Globalement, le Maghreb est un march� attractif mais vue s�par�ment, l'Alg�rie est beaucoup plus attractive que ses voisins de par sa superficie et les potentialit�s dont elle rec�le. Cependant, le probl�me de l'Alg�rie reste ind�niablement les lourdeurs bureaucratiques. Au Maroc ou en Tunisie, les formalit�s sont simplifi�es. Cela peut prendre quelques semaines alors qu'en Alg�rie, c'est la croix et la banni�re. J'�tais en Tunisie avant de venir � Alger. Les autorit�s tunisiennes, dans le cadre d'un projet immobilier, on c�d� un terrain � un promoteur saoudien � qui ils ont dit �d�brouillez-vous avec le terrain mais nous, ce qu'on veut, c'est qu'il y ait un quota de logements pr�cis�. Elles ont soumis des conditions et elles ont laiss� l'investisseur �tranger travailler. Leur climat des affaires est favorable � l'investissement. En Alg�rie, en d�pit des potentialit�s non n�gligeables, les obstacles font que, tr�s vite, on est d�courag� et il me semble que m�me les Alg�riens qui veulent investir ou cr�er un projet en souffrent. Pour notre part, nous esp�rons que les choses s'am�lioreront dans ce domaine car nous avons plus � gagner avec l'Alg�rie qu'avec ses voisins. Je crois que, du c�t� alg�rien, il y a cette volont� de renforcer notre partenariat. R�cemment, j'ai rencontr� avec notre ambassadeur, qui est l� depuis quatre mois, des ministres alg�riens qui nous ont tous assur� que les autorit�s alg�riennes souhaiteraient une plus grande coop�ration avec les Etats-Unis avec une diversification des investissements hors hydrocarbures. Pour ce faire, il faut que chaque pays connaisse le syst�me de l'autre. Nous voulons voir plus de d�l�gations alg�riennes de chefs d'entreprises se rendre aux Etats-Unis. On peut leur garantir qu'ils reviendront avec des contrats sign�s. Il y a un travail qui doit aller dans les deux sens. Nous avons une politique �conomique tr�s claire. Nous ne venons pas en Alg�rie pour travailler, gagner de l'argent et repartir chez nous. Cela ne nous int�resse pas. Ce que nous voulons, c'est une pr�sence permanente et un v�ritable investissement durable.
La crise financi�re qui frappe de plein fouet votre pays et une bonne partie du monde n'a-t-elle pas un impact n�gatif sur ces intentions d'investissement dont vous parlez ?
Certes, cela ajoute d'autres variables mais je pense que dans chaque crise il y a un aspect positif qui aide � l'�mergence d'id�es nouvelles. Chacun va essayer de chercher des opportunit�s dans d'autres secteurs. En Alg�rie, il y a beaucoup de frilosit� et beaucoup de r�ticences � prendre des risques. Le Premier ministre alg�rien Ahmed ouyahia, selon les d�clarations qu'il a faites, a consid�r� que les d�cisions prises ces derni�res ann�es dans le secteur financier sont justifi�es car cela a permis la protection de l'�conomie alg�rienne du choc financier. Nous pensons que cela est dangereux car il faut trouver l'�quilibre en int�grant le jeu de l'�conomie mondiale. Je vous cite l'exemple de l'Internet qui a connu dans les ann�es 1990, une p�riode de boom et de bost. Cela ne change en rien la r�alit� du jeu qui reste tr�s fort car face � un choc, on trouve toujours des solutions et c'est cela le d�fi. Je comprends la mentalit� des Alg�riens � vouloir prot�ger leur �conomie pour ne pas revenir au chaos des ann�es pr�c�dentes mais j'esp�re que cette crise financi�re ne d�couragera pas le gouvernement alg�rien � s'int�grer dans l'�conomie mondiale pour la simple raison que l'Alg�rie est une puissance r�gionale et qu'aucun autre pays dans la r�gion ne peut jouer ce r�le que ce soit sur le plan s�curitaire, �conomique ou politique. L'Alg�rie reste le pays le plus fort au Maghreb et au Sahel. Nous souhaitons trouver en l'Alg�rie un partenaire r�gional fort.
En quoi consiste la coop�ration s�curitaire entre l'Alg�rie et les Etats-Unis ?
Nous soutenons l'Alg�rie dans la lutte antiterroriste � travers une assistance technique et d'�change d'informations dans un cadre r�gional et trans-saharien. Ceci dit, nous avons beaucoup � apprendre de l'exp�rience alg�rienne, surtout que le Sahel devient le nouveau front contre Al-Qa�da. L'Alg�rie a jou� un tr�s grand r�le dans les accords d'Alger de juillet 2006 pour calmer la situation entre le gouvernement malien et la r�bellion des Touareg au nord du Mali. Les autorit�s maliennes ont d�clar� publiquement qu'elles ne pouvaient pas s�curiser leurs fronti�res. Elles ont demand� l'assistance militaire des Etats-Unis. Nous travaillons en collaboration avec l'Alg�rie pour son exp�rience et son savoir-faire. Dans ce domaine, votre pays est leader.
Il y a tout de m�me l'inextricable conflit du Sahara Occidental dans lequel sont impliqu�s les Etats-Unis, n'est-ce pas antinomique avec cette coop�ration que vous voulez plus active ?
Notre souci concerne les r�fugi�s install�s � Tindouf depuis trente ans et nous pensons que c'est aux Alg�riens et aux Marocains de trouver des solutions pour d�bloquer le processus et r�gler d�finitivement la situation.
Mais l'Alg�rie se r�f�re au droit international�
Etes-vous en train de me dire que l'Alg�rie n'a pas un r�le � jouer ? L'Alg�rie soutient le Polisario et c'est tant mieux mais de notre point de vue la proposition mise sur la table s'agissant d'une certaine autonomie du Sahara reste discutable et si, en parall�le, l'Alg�rie et le Polisario font d'autres propositions, ce serait une bonne chose. C'est � toutes les parties de les discuter. Il faut engager le d�bat pour aboutir � un consensus. J'esp�re que les autorit�s marocaines vont recevoir le nouveau m�diateur de l'ONU et que l'ann�e prochaine verra l'amorce d'un nouveau round de n�gociations.
Abdelkader Messahel, ministre d�l�gu� charg� des Affaires maghr�bines et africaines a une d�claration tr�s pertinente. Il a dit que les Etats qui payent les ran�ons exig�es par les terroristes lors de prises d'otages encouragent le terrorisme et aident � son financement, qu'en pensez- vous ?
J'�tais pr�sent quand M. Messahel a fait cette d�claration et nous sommes tout � fait d'accord avec lui. Le paiement des ran�ons participe au financement du terrorisme. C'est une porte ouverte aux terroristes pour renflouer leurs caisses. C'est une injection de cash qui permet l'achat d�armes. Le financement du terrorisme est son n�ud gordien. Nous savons que le transfert d'argent occulte ne permet pas une tra�abilit� qui peut nous aider � identifier les terroristes. Le d�fi est de fermer les portes et de bloquer ces financements. Nous essayons en partenariat avec les pays de la r�gion ainsi qu'avec la France d'atteindre cet objectif.
Une nouvelle administration aux commandes des Etats-Unis, cela suppose-t-il un changement dans la politique ext�rieure de votre pays, faut-il s'attendre � une r�volution ?
Les Etats-Unis sont un pays d'institutions et un pr�sident ne peut changer ni le syst�me, ni la politique. Bien entendu, c'est la mani�re qui va changer. Nous avons un syst�me qui garantit la stabilit�. Vous n'allez pas assister � une r�volution. Certaines petites choses vont changer. A ce sujet, le pr�sident Obama a �mis son intention de renverser l'ordre de Bush, concernant certaines recherches scientifiques.
Mais le fait qu'un homme de couleur ait gagn� l'�lection pr�sidentielle est en soi une r�volution !
Oui c'est vrai ! Mais si vous analysez l'histoire des Etats-Unis, vous constaterez que cette r�volution est un aboutissement d'un long processus qui traverse presque toute l'histoire de notre pays. Nous avons commenc� avec une Constitution qui niait aux esclaves leur humanit�, par la suite, il y a eu la guerre civile qui a d�chir� le pays. Vint alors le mouvement pour les droits civils. Malcolm X et Martin Luther King ont pay� de leur vie. Ils ont �t� assassin�s. Il est �vident que vu de l'ext�rieur, cette victoire prend l'allure d'une r�volution mais Obama est un ph�nom�ne tr�s am�ricain. C'est celui de la comp�tition et de la concurrence. La d�mocratie suppose une certaine flexibilit� mais surtout la participation. Les r�volutions am�ricaines prennent beaucoup de temps.
S'il n'y a pas de r�volution, y a-t-il une nouvelle orientation dans la politique ext�rieure, quelles sont les priorit�s de l'administration Obama ?
Obama aimerait retirer les troupes am�ricaines de l�Irak dans les seize premiers mois de son mandat. La nouvelle politique ext�rieure de son administration est plus focalis�e sur l'Afghanistan. Il le consid�re comme un cas plus urgent L'�lection pr�sidentielle am�ricaine qui a tenu en haleine la plan�te enti�re a montr� un jeu d�mocratique tr�s puissant. En Alg�rie, la question des observateurs �trangers est souvent pos�e mais fait l'objet de controverses, les Etats-Unis pourraient- ils envoyer des observateurs � la prochaine �lection pr�sidentielle alg�rienne si des partis politiques les invitaient � le faire ? Il y a quelques jours, nous avons organis� une rencontre avec une quinzaine d'Alg�riens que nous avons invit�s aux Etats- Unis lors de l'�lection pr�sidentielle am�ricaine en tant qu'observateurs. Ce sont des journalistes, militants dans des partis politiques et membres de la soci�t� civile. Ils ont eu un acc�s total pour juger d'eux-m�mes et avoir leur propre vision. Je ne suis pas d'accord avec Mme Louisa Hanoune qui consid�re la venue d'observateurs �trangers en Alg�rie comme une atteinte � la souverainet�. Au contraire, c'est un gage de cr�dibilit�, de confiance, de transparence et de souverainet� comme il nous a �t� loisible de l'entendre de la part des observateurs que nous avons invit�s. J'ai vu que MM. Belkhadem, Ouyahia et Zerhouni ne trouvent pas d'inconv�nient � la pr�sence d' observateurs. Ceci dit, ce n'est pas le gouvernement am�ricain qui les envoie mais plut�t des organismes comme The Carter Center, qui a une grande expertise dans ce domaine, ou encore l'OSCE (Organisation de s�curit� et de coop�ration en Europe), mais ils ne peuvent venir que sur invitation.


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