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L�ALG�RIE � L�ABRI DE LA GRIPPE PORCINE ?
Aucune mesure n�a encore �t� annonc�e
Publié dans Le Soir d'Algérie le 28 - 04 - 2009

L�Alg�rie est-elle � l�abri de la grippe porcine ? Rien n�est moins s�r. M�me si l��levage de porcs n�existe pas, cette grippe, du fait de sa transmission de l�homme � l�homme, peut se propager rapidement. Les seules mesures qui doivent �tre prises pour le moment se situent au niveau des ports et a�roports.
Nawal Im�s - Alger (Le Soir) - Concr�tement, c�est le minist�re de la Sant� qui doit donner l�alerte et expliquer aux autres institutions la d�marche � suivre. Hier, Barkat a, d�ailleurs, pr�sid� une r�union au sein de son d�partement pour arr�ter la marche � suivre. Rien n�a encore filtr� mais au minist�re de la Sant�, on parle d�j� d�un dispositif au niveau des ports et a�roports. Le minist�re de l�Agriculture, qui s��tait beaucoup mobilis� lors de la menace de la grippe aviaire, n�est cependant pas directement concern� en l�absence d��levages de porcs. Cantonn�e au Mexique et aux Etats-Unis, la grippe se rapproche puisque plusieurs cas ont d�j� �t� signal�s en Europe. Le premier cas humain de grippe porcine en Europe a �t� confirm� hier chez un jeune homme de retour du Mexique. Un autre cas est suspect� en Italie, au Danemark et en Su�de. L�UE a, suite � la d�tection de ces cas, d�conseill� les d�placements au Mexique et aux Etats-Unis afin de limiter les risques de contagion, et annonc� la tenue d�une r�union extraordinaire pour jeudi. La Commission europ�enne compte pr�parer des propositions sp�cifiques pour d��ventuelles mesures � prendre afin de faire face � un risque de pand�mie. La situation au niveau mondiale est grave � tel point que l�Organisation mondiale de la sant� a annonc� avoir avanc� d�une journ�e la r�union de son comit� d�urgence sur la grippe porcine qui doit d�cider de relever le niveau d�alerte sanitaire mondiale. Le stade actuel est de 3, il correspond � un �potentiel pand�mique � de la maladie, la pand�mie n��tant r�ellement d�clar�e qu�au sixi�me et dernier niveau. La phase 4 marque une mont�e en puissance du risque de pand�mie avec une transmission v�rifi�e de l�homme � l�homme d�un virus capable de provoquer une �pid�mie dans une communaut�. Hier, le bilan s�est encore alourdi. Au Mexique, foyer de l��pid�mie, le ministre de la Sant� a annonc� un bilan de 103 d�c�s dus de fa�on probable � la grippe porcine et 1 614 malades, dont 400 encore hospitalis�s. Sur ce total, le nombre de morts li�es de mani�re certaine au virus a �t� maintenu � 20. Aux Etats-Unis, 20 cas de grippe porcine ont �t� confirm�s. Le Canada en a annonc� 6 cas av�r�s. Cinq Suisses pr�sentant des sympt�mes grippaux et de retour du Mexique pourraient avoir �t� contamin�s par le virus de la grippe porcine et font l�objet d�examens. Le groupe pharmaceutique suisse Roche s�est dit, hier, pr�t � exp�dier son m�dicament antiviral Tamiflu dans le monde alors que le suisse Novartis a �t� contact� par l�Organisation mondiale de la sant� pour le d�veloppement d�un vaccin contre le virus de grippe porcine.
N. I.
Qu�est-ce que la grippe porcine ?
La grippe porcine est une pathologie infectieuse contagieuse faisant suite � la p�n�tration d�un virus dans l�organisme. Cette maladie infectant habituellement les porcs est la cousine germaine de la grippe chez l�homme. Le virus responsable est le type A des virus influenza. Habituellement, le virus de la grippe porcine qui concerne l�animal ne touche pas l��tre humain mais est susceptible d�occasionner des cas d�infection chez l�homme. Les individus concern�s sont le plus souvent ceux travaillant dans ou � proximit� du milieu porcin (professionnels du porc). Aussi le virus se transmet, apr�s �tre pass� du porc � l�homme, de l�homme � l�homme. La transmission du virus de l�homme � l�homme n�est pas connue avec pr�cision, c�est la raison pour laquelle elle est �tudi�e actuellement par diff�rents laboratoires d�infectiologie de plusieurs pays dans le monde.
Quels en sont les sympt�mes ?
Les patients souffrant de la grippe porcine ont exactement les m�mes sympt�mes que la grippe habituelle. On constate, apr�s une incubation de 24 � 48 heures :
� Une �l�vation importante de la temp�rature pouvant aller jusqu�� 41� centigrades.
� Des douleurs surtout de type musculaire dans l�ensemble du corps et comme pour la grippe habituelle dans le dos essentiellement.
� Des douleurs au niveau de la gorge associ�es � des maux de t�te (c�phal�es).
� Un affaiblissement extr�me variable selon les individus.
� Des difficult�s � respirer, quelquefois tr�s importantes.
� Une toux plut�t s�che qui a, d�autre part, la caract�ristique d��tre profonde et qui appara�t sous la forme de quintes.
� Un �coulement nasal important.
� Des diarrh�es (assez rarement).
� Des vomissements (assez rarement).
� Une perte d�app�tit survenant brutalement. L��volution de la grippe porcine est variable selon les individus. Avec le nouveau virus, il est impossible de pr�voir l��volution avec certitude.
Comment se transmet le virus ?
La transmission du virus de la grippe porcine se fait comme celle de la grippe habituelle de l�homme. La grippe porcine est pr�sente sur l�ensemble des continents. Le virus de la grippe porcine provient du porc et est �mis plus pr�cis�ment dans le milieu ext�rieur, c�est-�-dire dans l�air ambiant � travers des gouttelettes provenant de l�appareil respiratoire (alv�oles pulmonaires, bronchioles, bronches, trach�e) de l�animal infect� ou bien des s�cr�tions (liquides) du nez. Le virus est ensuite transmis, sans doute, de fa�on indirecte � l�homme soit par contact humain, soit par l�interm�diaire d�a�rosols, c�est-�-dire des gouttelettes contenues dans l�air et qui sont respir�es. La transmission du virus pourrait �galement se faire par l�interm�diaire du lisier. Le lisier �tant le liquide provenant du m�lange des excr�ments solides et de l�urine des animaux de ferme.
Existe-t-il un traitement et une pr�vention ?
Le traitement contre la grippe porcine existe mais n�est pas toujours efficace. Le traitement fait appel aux antiviraux, c�est-�-dire des m�dicaments destin�s � lutter contre la multiplication du virus de la grippe de fa�on g�n�rale. Il s�agit du Tamiflu et du Relenza dans le cadre du traitement et de la pr�vention de la grippe porcine. Ces m�dicaments sont susceptibles de poss�der la capacit� d�emp�cher les virus de la grippe porcine de se reproduire chez les patients, �vitant ainsi de graves complications comme une �ventuelle pneumopathie ou encore une m�ningite. Il existe n�anmoins des effets secondaires � ce m�dicament. Il s�agit avant tout de naus�es et de vomissements mais aussi et surtout de r�actions allergiques. D�autre part, ce type de m�dicament antiviral n�est pas totalement efficace. On ne conna�t pas avec certitude le nombre de bo�tes d�antiviraux � la disposition de chaque pays. Enfin, le virus est susceptible de muter, c�est-�-dire de se transformer, inhibant alors l�efficacit� de ce type de m�dicament antiviral.
Les proc�dures d�alerte de l�OMS
L�Organisation mondiale de la sant� (OMS), dont une des fonctions majeures est de coordonner les situations d�urgence sanitaire entre ses 194 membres, a mis en place un syst�me d�alerte face aux grandes infections d�origine animale, comportant six niveaux. Le stade actuel, qu�elle pourrait relever, est de 3, marquant le �potentiel pand�mique� de la maladie, la pand�mie n��tant r�ellement d�clar�e qu�au sixi�me et dernier niveau. Selon la nouvelle �chelle de l�OMS �tablie en 2005 � la suite de la menace de grippe aviaire, les trois premiers niveaux correspondent � une phase de pr�paration, l�infection majoritairement animale n�ayant encore fait que peu de victimes parmi les hommes. Alors qu�en phase 2, le virus de la grippe d�origine animale a contamin� les premiers humains, le niveau 3 est actionn� quand le virus est actif dans plusieurs foyers mais ne se transmet pas encore massivement entre humains. A ce stade, les experts consid�rent la pand�mie comme potentielle. La phase 4 marque une �mont�e en puissance significative� du risque de pand�mie, explique l�OMS, avec une transmission v�rifi�e entre humains d�un virus capable de provoquer une �pid�mie dans une communaut�. Les pays concern�s sont tenus d�informer au plus vite l�organisation onusienne. Ce stade n�implique toutefois pas qu�une pand�mie est in�vitable, pr�cise l�OMS. Selon l�organisation onusienne, le d�clenchement de la phase 5 est �un signal fort qu�une pand�mie est imminente� et qu�il ne reste que tr�s peu de temps pour s�y pr�parer. A ce stade, la maladie a des foyers dans plus de deux pays d�une m�me r�gion. Enfin, le stade 6 est activ� quand la pand�mie est officiellement d�clar�e. Selon les crit�res fix�s par l�OMS, il est n�cessaire que deux r�gions distinctes dans le monde soient touch�es par le virus. Le passage d�un stade � un autre est d�cid� par le �Comit� d�urgence du r�glement sanitaire international�, une instance compos�e d�une quinzaine d�experts internationaux convoqu�e par l�OMS. Son r�le est de �fixer la voie � suivre pour tous les pays et autorit�s dans le monde ainsi que les actions � prendre� en cas d�urgence, a expliqu� dimanche le directeur adjoint par int�rim de l�OMS, Keiji Fukuda. R�uni pour la premi�re fois samedi sur la grippe porcine qui a fait au moins 20 morts au Mexique et semble s��tendre dans le monde, le comit� a jug� la situation �grave� et d�clar� qu�elle relevait d��une urgence de sant� publique de port�e internationale�. Ce qui signifie dans les codifications OMS que la situation r�clame une attention particuli�re et une vigilance accrue de la part de tous les pays. Il a toutefois estim� avoir besoin d�informations compl�mentaires avant de relever le niveau d�alerte � la phase 4.


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