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CE MONDE QUI BOUGE
L'Iran et la diff�rence de ton entre Sarkozy et Obama Par Hassane Zerrouky
Publié dans Le Soir d'Algérie le 22 - 10 - 2009

Mardi, � Vienne (Autriche), l'Iran a exig� que la France quitte les n�gociations sur son programme nucl�aire organis�es par l'Agence internationale � l'�nergie atomique (AIEA). Les pourparlers ont d� �tre interrompus, et il a fallu au moins deux heures de tractations avant que la n�gociation ne reprenne. La veille, lundi, les Iraniens avaient refus� des discussions directes avec les Fran�ais.
Ces deux incidents sont r�v�lateurs du climat de tension existant entre Paris et T�h�ran. Certes, les dirigeants iraniens sont loin d��tre des anges, mais il faut convenir que la France est le pays le plus en pointe pour imposer, au pire des sanctions dures au r�gime iranien, au mieux que T�h�ran lui livre pour traitement les 75% de son stock d�uranium faiblement enrichi. Ce que T�h�ran refuse. En fait, au-del� de cet aspect technique, il faut savoir que d�s son arriv�e au pouvoir, dans un discours aux ambassadeurs fran�ais, Nicolas Sarkozy, align� alors sur la politique agressive de George Bush, avait laiss� planer une menace de guerre contre l�Iran si ce pays ne se conformait pas � ses obligations en mati�re de programme nucl�aire. Depuis, sa position n�a pas beaucoup vari�. Sur le dossier nucl�aire iranien, il est sur la m�me position que Benjamin Netanyahu avec lequel il discute souvent du sujet. Isra�l, on le sait, escompte un �chec de ces n�gociations pour bombarder les installations nucl�aires iraniennes et mettre ainsi le feu � la r�gion, �loignant du coup, � une date incertaine, la perspective d�un Etat palestinien. Et si l�on n�est pas en mesure d�affirmer que Nicolas Sarkozy a fait sienne ou non l�option isra�lienne, il n�en reste pas moins que, contrairement � Barack Obama, il ne semble pas qu�il ait tent� de dissuader Isra�l d�y renoncer. En revanche, on sait que l�arriv�e d�Obama � la Maison Blanche n�a pas enthousiasm� l�Elys�e. Le moins qu�on puisse dire est que le courant ne passe pas entre les deux hommes, comme c��tait le cas avec George Bush, avec qui Nicolas Sarkozy avait tiss� des relations personnelles (il avait m�me pass� quelques jours de vacances dans la r�sidence des Bush, c�est dire). Barack Obama, quant � lui, l�agace. Il l�agace d�autant qu�en d�pit des efforts de Sarkozy, Obama n�a pas encore mis les pieds � l�Elys�e en tant que chef d�Etat alors qu�il s�est rendu en visite officielle � Londres et Berlin. En fait, les deux hommes ne partagent pas la m�me vision strat�gique, notamment sur l�Iran. Barack Obama, dont le pays n�est pas encore sorti du bourbier irakien, a fort � faire avec l�Afghanistan et, surtout, avec le Pakistan. Les D�mocrates au pouvoir aux Etats-Unis savent que le monde a chang� et que l�Am�rique ne peut �tre sur le front de guerre partout � la fois. Que pour assurer leurs int�r�ts � long terme, il leur faudra r�gler imp�rativement le dossier palestinien, sortir au plus vite d�Irak et en finir avec le conflit afghan. Ils savent surtout qu�un conflit avec l�Iran embraserait toute la r�gion, et que dans cette perspective, l�Am�rique supportera seule le poids humain et financier d�une guerre g�n�ralis�e et destructrice. Que la France, puissance moyenne, ne sera que d�un faible soutien comme c�est le cas aujourd�hui en Afghanistan. Le temps (c��tait en 1990) o� l�Am�rique de Bush p�re avait r�ussi � mettre sur pied une coalition internationale (une cinquantaine de pays) pour attaquer l�Irak de Saddam appartient � une �poque r�volue. En r�sum�, avec la guerre d�Irak, une majorit� du Parti d�mocrate am�ricain est parvenue � la conclusion qu�il n�y a pas de solution militaire aux crises secouant le Moyen-Orient. En voulant marquer sa diff�rence avec Obama sur le dossier iranien, Sarkozy donne de lui l�image d�un faucon qui s�ignore. Il est en train de tourner le dos � la politique de ses pr�d�cesseurs, renouant � marche forc�e avec l�atlantisme des dirigeants fran�ais de la IVe R�publique ! En cela, il pla�t s�rement aux dirigeants isra�liens.

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