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SESSION CRIMINELLE DE SKIKDA
20 ans de prison pour homicide volontaire
Publié dans Le Soir d'Algérie le 07 - 11 - 2009

La cour d�assises de Skikda a condamn� � 20 ans de prison un homme de 46 ans pour homicide volontaire avec pr�m�ditation commis le 20 octobre 2008 sur une femme de 31 ans.
Le procureur de la R�publique a requis, quant � lui, la peine capitale. L�affaire est commun�ment appel�e l�affaire du front de mer ou du boulevard, laquelle a d�fray� la chronique l�automne dernier. Les faits sont les suivants : le jour du meurtre, un m�decin de la Protection civile de Skikda s�est rapproch� des services de police, les informant que le cadavre d�une femme de 31 ans, travaillant � titre temporaire dans le secteur de la sant� et habitant les gourbis de Bouabaz, avec laquelle il vivait en concubinage depuis 2006, a �t� retrouv�e, gisant dans une mare de sang, dans son appartement situ� avenue Moussa Grief. Se d�pla�ant sur les lieux, les policiers en compagnie du m�decin l�giste ont d�couvert un corps inanim�, baignant dans une mare de sang et portant les traces d�une dizaine de coups de couteau. Le crime est d�une violence extr�me. Le coupable a �t� vite identifi� suite � l��tablissement par l�op�rateur Djezzy des appels �mis et re�us par la victime le jour de son assassinat. Il s�agit d�un technicien sup�rieur � STH, mari� et p�re de trois enfants, qui avait une relation d�adult�re avec sa victime, et lequel a �mis trois appels cons�cutifs, dont le dernier � 8h56, le 20 octobre, soit une demi-heure avant le crime, selon l�horaire d�fini par l�expertise m�dicale. La perquisition de son v�hicule a permis la d�couverte d�un couteau dont la taille correspond � la profondeur des coups ass�n�s. L�inculp� affirmera que lors du meurtre, il se trouvait � Azzaba, � 44 km du chef-lieu de la wilaya, attendant la sortie de sa fille universitaire, pour la ramener en ville. Le d�menti viendra de sa propre fille m�me, qui d�clara, lors de son interrogatoire, en brandissant un ticket de transport en commun, qu�elle est retourn�e � la gare routi�re Mohammed- Boudiaf seule. Les propos de son �pouse et de son fils ne lui seront �galement d�aucun secours, ils confortent l�id�e que le p�re �tait absent de la maison entre 8h et 10 h. Le mis en cause niera, en d�pit des �gratignures relev�es sur son corps, les faits qui lui sont reproch�s, du moins, jusqu�aux r�sultats des tests ADN �tablis par le laboratoire scientifique de la police d�Alger, en avril 2009, qui confirment les faits. A la barre, il niera, encore une fois, les griefs retenus � son encontre, et multipliera les contradictions. Son �pouse �tait, quant � elle, tellement atterr�e, qu�elle dit ne se souvenir de rien. En revanche, ses deux enfants ont maintenu leurs d�clarations tenues lors de l�instruction. De nombreux t�moignages convergeront vers un seul point, � savoir conforter les dires du principal t�moin, le m�decin en l�occurrence. Sauf un chauffeur � la direction de la sant� et de la population, dont le si�ge se trouve dans le m�me immeuble o� a �t� signal� le meurtre, qui affirme avoir aper�u le m�decin le jour du crime, entre 9h et 9h30, devant la b�tisse. Ce dernier, faisant souvent preuve d�une peine manifeste, donnera des d�tails impressionnants sur sa vie en concubinage et sur ses all�es et venues le jour du meurtre. �C�est le mektoub, on comptait se marier�, ne cessait-il de r�p�ter. D�ailleurs, l�audition s�est focalis�e sur une reconstitution des faits, les indices horaires... Dans son r�quisitoire, le repr�sentant du minist�re public d�clara que toutes les preuves sont accablantes, des r�sultats ADN jusqu�� l�identification effectu�e par les op�rateurs de t�l�phonie mobile, en passant par les aveux contradictoires de l�accus�. Il requerra la condamnation � mort. Les avocats de la d�fense, pour leur part, vont jusqu�� mettre en doute les tests ADN et revenir sur les appels re�us par la victime de la part de leur mandant et du m�decin, insistant que ceux de ce dernier �taient plus proches de l�heure du crime et d�une dur�e plus longue. Ils reviendront �galement sur la confusion relev�e entre les horaires signal�s par les t�moins. Un des avocats affirmera : �Si mon mandant �tait vraiment coupable, il aurait soigneusement planifi� ses actions et donn� une exactitude de faits, comme l�a fait le principal t�moin.� Les plaidoiries n��viteront pas � l�accus� d��coper de 20 ans de prison ferme.

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