L'établissement public hospitalier (EPH), Meghnem Lounes d'Azazga (à une trentaine de kilomètres à l'est de Tizi-Ouzou) abrite depuis avant-hier, des journées d'échanges et de formation au profit des médecins exerçant les différentes spécialités médicales. Organisée par l'EPH sous l'égide de l'Association amitié populaire franco-algérienne (AAPFA) en partenariat avec le Forum des chefs d'entreprises (FCE), cette manifestation scientifique qui s'étalera jusqu'à samedi prochain (14 du mois en cours Ndlr) permettra au personnel médical et paramédical exerçant dans cet EPH de s'enquérir du savoir-faire de leurs homologues français et de se mettre à niveau sur le plan médical et technologique dans la prise en charge médicale des malades au niveau de cet établissement hospitalier. Des ateliers de formation, des tables-rondes sur les méthodes de la prise en charge du patient sont organisés tout au long de cette semaine au niveau de différents services de l'EPH d'Azazga. Pour cela, une équipe médicale et paramédicale multidisciplinaire composée de dix-neuf (19) professionnels de la santé (médecins spécialistes, chirurgiens, infirmiers, anesthésistes, des infirmiers des urgences, réanimateurs...) s'est déplacée au niveau de l'EPH pour transmettre leur savoir-faire à leurs homologues algériens. Au premier jour de ces journées, ce sont des formations médicales dont devraient bénéficier les médecins des urgences et de la gériatrie, mais aussi de cardiologie qui étaient à l'ordre du jour. Dr Tarik Arab, médecin, réanimateur-anesthésiste dans la région lilloise en France rencontré sur place, nous a affirmé qu'en sa qualité du chef du groupe de la délégation médicale qui s'est déplacée au niveau de l'EPH, il est chargé de former les médecins dans l'échographie d'urgence, et de l'anesthésie régionale destinée aux anesthésistes-réanimateurs et échographie de débrouillage cardiaque dédiée aux réanimateurs. « La mission de chaque formateur est de former le maximum de médecins dans chaque spécialiste ». D'après le même spécialiste, l'objectif de l'association AAPFA est de tisser des liens entre le nord et le sud et d'apporter le savoir-faire sur le plan médical. « Nous avons 27 missions à l'échelle nationale et une autre au Sénégal. Dr. Arab a souligné que la réussite de cet évènement scientifique constitue un défi à relever pour les membres de l'association qui travaillent d'arrache-pied pour transmettre leur expérience aux médecins algériens. « Les préparations de cette rencontre que ce soit sur le plan logistique, hôtellerie, restauration ont été lancées en mois de juin dernier et ce, en collaboration avec les responsables de l'EPH. Dans le même contexte, il a tenu à remercier les partenaires ayant contribué pour la tenue de cette rencontre à leur tête le Forum des chefs d'entreprises (FCE). Journée d'information sur le syndrome métabolique Ainsi, une journée d'information sur le syndrome métabolique et ses conséquences sera animée, aujourd'hui (mardi Ndlr) par le professeur Si Ahmed Si Nafaa, expert international et européen en hépatologie en présence des médecins spécialistes venus des universités françaises. A souligner que l'AAPFA qui est de droit français, regroupe des cadres français, binationaux, mais aussi des médecins algériens. Dr. Arab a affirmé que des rencontres scientifiques similaires sont prévues au niveau de l'hôpital d'Azeffoun. « A l'heure où je vous parle, il y a trois professionnels de santé qui se sont rendus au niveau de l'hôpital d'Azeffoun pour négocier avec les responsables de cette structure pour organiser éventuellement une opération médicale séminaire au profit du personnel médical et paramédical ». Ceci tout en émettant le vœu de sillonner l'ensemble des hôpitaux du territoire national pour un simple et unique objectif : La prise efficiente du malade qui répond aux normes internationales et de se mettre aux nouvelles technologies. De son côté, Delphine Tondeur, infirmière anesthésiste dans un établissement de santé au nord de la France que nous avons approchée au niveau du service des urgences de l'EPH d'Azazga, nous a affirmé que cette mission est la deuxième du genre en Algérie après celle effectuée à Tolga. « Je suis adhérée à cette association dont le but de mettre en place de nouveaux outils dans les services des urgences, les protocoles de soins, mais aussi de travailler en concertation avec l'équipe soignante locale. C'est vraiment l'échange, le partage des expériences pour le bien-être du malade », s'est-telle félicitée. La même interlocutrice a indiqué que l'équipe paramédicale qui s'est rendue dans cet hôpital va essayer de redéfinir le circuit de soins du patient qui arrive aux urgences et d'optimiser ses prises en charge avec des procédures de facilitation du travail aux équipes aide-soignante et d'accueillir au mieux les patients. « Nous allons assurer la formation le personnel sur sa demande (les gestes d'urgence, la préparation thérapeutique, les protocoles d'hygiène, le développer les outils de travail différents qui seront un complément à ce qui se fait auparavant dans cet établissement de santé ». Il est à signaler que durant cette semaine de « Santé gratuite » encadrée par 23 médecins et professeurs venus de France, les malades pourront bénéficier de consultations et de soins gratuits dans différentes branches médicales enter autres en Gynéco obstétrique, en pédiatrie, en diabétologie, etc. .