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Le gain facile…
Publié dans Le Temps d'Algérie le 04 - 02 - 2019

Gagner de l'argent est l'activité la plus courue au monde. On n'a pas inventé l'eau chaude. Néanmoins, quand un pays où la contrebande en drogue devient répétitive, il est évident que le concept de gains honnêtes et réels bat de l'aile. Ce concept longtemps lié au mérite, à la compétence et au travail bien accompli se perd dans les dédales d'une échelle sociale devenue obsolète au royaume de l'aveugle où le borgne est roi. Du coup, tout se perd son sens, son entendement, son «exemple» aux yeux des jeunes riches de pauvreté…
Ces derniers, toujours à la recherche d'un mieux-être, se trouvent confrontés au sens même de la réussite à percevoir en termes de leviers menant à la richesse. Richesse intellectuelle issue du savoir et du savoir-faire ou richesse matérielle issue de magouilles et de crimes sans scrupule ? La question est au cœur d'un problème loin d'être spécifique à la seule Algérie. Ailleurs et dans un monde gagné par le pouvoir de l'argent plus ou moins mal acquis, l'on se bat, on tient débat et l'on cherche où le bât blesse…
Chez nous, on laisse faire et l'on ne s'intéresse qu'aux ivresses que procure le fantasme d'un magot tombé du ciel, sans trop d'efforts et sans même avoir joué au Loto ! Le beau, le laid, le petit, le grand, le gros, l'idiot, le futé, l'érudit ou le simple d'esprit, tout se confond et se prend les pieds dans le tapis d'un savoir-vivre inscrit au fronton d'une culture d'arrivistes assermentés. Des frontières souvent poreuses ou conséquences immédiates de trafics, et autant de no man's land livrés aux coupeurs de routes, de rues, cela autorise tous les commerces illicites… Cela étant, les biens mal acquis entre divers produits «à prendre avec des pincettes» et toutes sortes d'arrangements «inavouables» ne se comptent plus. A-t-on conscience de ce qui mine le pays Algérie et de tous ceux qui disent l'aimer en mère patrie ? Une Algérie pourtant abusée et avilie par tous ceux qui ne pensent qu'à la détrousser au coin d'une rue sombre et de dévergonder ses plus chers rejetons…
Et que fait, pendant ce temps, «la classe» pseudo politique ? Elle dénigre, pour faire dans l'opposition et elle s'oppose à toute perspective salutaire pour faire dans la préservation sécuritaire, le tout en se faisant défenseur des laissés pour compte et des démunis de vie décente. C'est là que l'affaire prend des allures invraisemblables. Sur le terrain, sur le plancher des vaches, à l'heure des intempéries, des villes et des villages se retrouvent hémiplégiques, pour ne pas dire paralysés, sans autre recours à des solutions radicales. La sinistrose sociétale à travers des quartiers dits sensibles et, par conséquent, tout le territoire, en fait. Que les services de sécurité en tenues de combat, pour un combat perdu d'avance, se mobilisent face à ce fléau, ce problème contemporain ne trouve pas potentiellement salutation. L'homme est souvent démuni lorsque «la fatalité» décide de faire des siennes. Et en ces temps d'intempéries, on ne peut pas dire que cette fatalité, héritée du gain facile, y soit allée avec le dos de la cuillère ! Croisons les doigts afin que les contrebandiers, les cercles d'intérêt occulte, etc. cessent de manipuler la galerie d'aveugles acquise aux borgnes…


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