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Un colonel français jette un pavé dans la mare.. «Nous n'avons en aucune façon gagné la guerre»
Publié dans Le Temps d'Algérie le 16 - 02 - 2019

Dans un article, le colonel François-Régis Legrier a livré une analyse assez critique de la conduite des opérations militaires occidentales en Syrie. Irritant jusqu'au cabinet du ministre des Armées, ce texte risque de lui valoir une sanction. «Nous n'avons en aucune façon gagné la guerre».
C'est par ces mots cinglants que le colonel François-Régis Legrier a conclu un article publié dans la rubrique «opinion» de la Revue Défense Nationale de février, au sujet des ultimes combats contre l'organisation Etat islamique en Syrie. Des paroles qui, visiblement, passent mal dans la hiérarchie militaire, et irritent jusqu'au cabinet de la ministre des armées, Florence Parly. Cet officier supérieur français, chef de corps du 68e régiment d'artillerie d'Afrique, a été récemment, engagé durant six mois au service de la coalition internationale contre Daech, dirigée par les Etats-Unis. Il vient, en outre, de finir sa mission de commandant de la Task Force Wagram, le bataillon qui actionne depuis l'Irak, les canons Caesar contre les derniers bastions de Daech. Alors qu'il n'avait pas fini son mandat, il a rédigé son article «La bataille d'Hajin : victoire tactique, défaite stratégique ?». Selon Le Monde, la hiérarchie militaire, ulcérée par la publication de cet article, reproche au colonel de ne pas lui avoir soumis son projet et de s'être exprimé sans attendre son retour en France, et avant même de rédiger le traditionnel «compte rendu de fin de mission», confidentiel. Le colonel Legrier devrait être sanctionné, apprend-on. Le rédacteur en chef de la Revue Défense Nationale, le général Jérôme Pellistrandi, a retiré le texte polémique du site internet de la publication, reconnaissant «avoir manqué de discernement». Dans son texte, le colonel dénonce le coût exorbitant et les nombreuses destructions qu'a entraînées, entre septembre 2018 et janvier 2019, la bataille de Hajin, petite cité située aux confins de l'Irak et de la Syrie, notamment d'hôpitaux, de routes, de ponts, de mosquées ou d'habitations, une approche que les Américains assument «sans complexe», selon lui. «Nous avons donné à la population une détestable image de ce que peut être une libération à l'occidentale, laissant derrière nous les germes d'une résurgence prochaine d'un nouvel adversaire», prévient ce haut gradé de l'armée française. Le militaire estime également que «les Occidentaux, en refusant d'engager des troupes au sol, ont limité les risques, et notamment celui d'avoir à s'expliquer devant l'opinion». Mais, ajoute-t-il, ce refus interroge : «Pourquoi entretenir une armée que l'on n'ose pas engager ?» Selon lui, le fait d'avoir utilisé des «proxys», les Forces démocratiques syriennes (FDS) auxquelles les Etats-Unis ont sous-traité le combat, a conduit la coalition à renoncer à sa liberté d'action, et à perdre la maîtrise du tempo stratégique. «Prise en étau entre la décision de Donald Trump de se retirer du Nord-Est syrien et le bon vouloir des FDS, elle [la coalition] n'a pas trouvé de meilleure solution que d'intensifier les bombardements pour en finir au plus vite». En conclusion, il explique que la performance technologique des armes occidentales ne suffit pas à gagner : «Une bataille ne se résume pas à détruire des cibles comme au champ de foire».

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