L'une est d'une superficie globale de 39 ha et la seconde sera réalisée au lieudit Agouni M'Henni sur une superficie estimée à 31 ha, alors que la localité de Bouzeguène bénéficiera d'une nouvelle zone industrielle de 30 ha au lieudit Akhalaf. Le problème du foncier industriel demeure l'un des points noirs dans la wilaya de Tizi-Ouzou et qui freine le développement économique dans cette région. Ce qui bloque la concrétisation des 6 zones industrielles prévues par les autorités. Il s'agit de celle de Timizart, d'Azeffoun, de Bouzeguène, deux autres dans la localité de Aghribs et une autre à Irdjen. Selon les responsables locaux, la localité d'Aghribs bénéficiera de deux zones industrielles, dont la première sera implantée au lieudit «Kalitous». L'une est d'une superficie globale de 39 ha et la seconde sera réalisée au lieudit Agouni M'Henni sur une superficie estimée à 31 ha, alors que la localité de Bouzeguène bénéficiera d'une nouvelle zone industrielle de 30 ha au lieudit Akhalaf. Quant à la localité de Timizart appartenant à la daïra de Ouaguenoun, elle a bénéficié d'un projet portant réalisation d'une zone industrielle de 15 ha et celle d'Irdjen s'étalera sur une superficie de 15 ha également. Ajoutez à cela, les projets portant la réalisation de micro-zones industrielles dont a bénéficié la wilaya en vue de contribuer favorablement à la diversification de l'économie et désenclaver ces régions montagneuses. Selon les chiffres communiqués par le directeur local de l'Industrie et des Mines, une superficie de 200 ha a été réservée pour la création des zones industrielles et celles d'activités. De leur côté, les populations de ces régions choisies pour la réalisation de ces projets ont exprimé leur scepticisme quant à la concrétisation effective de ces projets qui, d'après eux, ne peuvent pas être réalisés, vu l'austérité financière dans laquelle se trouve le pays. «Comment voulez-vous que ces zones soient réalisées alors que le pays traverse une impasse sans précédent ?», s'interrogent-ils tout en appelant les autorités locales de dépasser les discours de la langue de bois et de prendre en main le volet du développement local. ZA de Tala Athmane : un lieu de «débauche» S'agissant des zones d'activités de la wilaya de Tizi-Ouzou qui font face à d'innombrables insuffisances et qui pénalisent les investisseurs, ces derniers tirent la sonnette d'alarme. D'ailleurs et en dépit des propositions faites par ces investisseurs dans lesquelles ils remettent en cause le climat d'investissement qui est totalement «déplorable», notamment le sempiternel problème de viabilisation, à ce jour aucun effort sur le terrain n'a été consenti pour créer une véritable dynamique du tissu industriel. C'est le cas des zones de Draâ Ben-Khedda, Tala Athmane, Tadmaït, Mekla, Ain El-Hammam…. Dans ces zones, les conditions d'investissement ne sont pas réunies. Pis encore, certaines zones d'activités sont devenues des lieux de débauche au vu et au su des autorités locales. A citer, la zone de Tala Athmane qui est transformée en un lieu de vente de boissons alcoolisées. Notons aussi l'absence de sécurité. D'ailleurs, cette insécurité a poussé des dizaines d'investisseurs à quitter les lieux et de délocaliser leurs projets. C'est l'une des propositions faites à plusieurs reprises par les investisseurs qui appellent les autorités locales à intervenir pour renforcer la sécurité dans cette zone devenue «un dépotoir» à ciel ouvert. Parmi les causes principales ayant conduit à cette situation anarchique, l'absence d'un plan d'urgence de viabilisation et d'aménagement. «L'étude technique destinée à la vitalisation de ces zones d'activités qui a été mise en place auparavant, ne correspond pas à leur nature. C'est pour cela nous demandons sa révision dans le plus bref délai», dira un investisseur. Le même interlocuteur a précisé que cette étude exige des moyens financiers colossaux afin d'attirer de plus en plus les investisseurs et les amener à implanter leurs projets dans la région et, bien sûr, pour atteindre l'objectif escompté, à savoir réduire le taux de chômage en Kabylie. En outre, le foncier industriel est confronté à un problème de non-exploitation des terrains imposé par les lobbies qui ont détourné les lots attribués durant les années 90 à d'autres fins ou carrément sont à l'abandon. Un problème qui préoccupe davantage les autorités locales qui ont lancé une guerre de bataille contre ces lobbies du foncier industriel. A ce jour, une quarantaine de lots de terrains ont été récupérés et l'opération se poursuit. Devant ces lacunes constatées sur le terrain, les investisseurs ont lancé leur appel auprès des autorités concernées afin de procéder en premier lieu à la vitalisation de ces zones d'activités pour qu'elles répondent aux normes avant de penser à la création de nouvelles zones d'activités. «Il faut tout d'abord viabiliser les zones existantes qui sont au nombre de 16 au niveau local avant de procéder à la création de nouvelles zones», dira le même investisseur.