Les bilans (moral et financier) du président Ali Hamlat n'ont pas été approuvés, une assemblée extraordinaire a été fixée pour la journée du 6 avril 2019. Les conséquences du dernier processus électoral du mandat précédent, continuent d'ajouter leur lot de réactions puisqu'une autre fédération vient de s'ajouter à cette longue liste d'instance évoluant sans président. Elles étaient cinq, celles du karaté et des boules, qui ont réussi à élire leurs présidents, restera le cyclisme, de la boxe, du basket-ball, mais aussi du tir sportif lesquels fonctionnent sans chefs de file, d'en faire autant… Pour certains acteurs du sport, «cela ne va pas se terminer puisque le tir emboîte le pas et voit ses bilans rejetés, alors que le risque de voir d'autres suivre ce rythme, n'est pas à écarter.» Les bilans (moral et financier) du président Ali Hamlat n'ont pas été approuvés, une assemblée extraordinaire a été fixée pour la journée du 6 avril courant, une manière de constituer une commission de candidature laquelle devra récolter la liste des postulants, mais aussi arrêter la date de la séance. Il faut rappeler que lors de cette Assemblée générale ordinaire (AGO) tenue à la maison des Fédérations à Dely-Ibrahim (Alger), les bilans moral et financier de l'exercice 2018 ont été rejetés par 9 membres contre 6 sur les 35 membres que compte l'assemblée générale de la FATS. Dès son installation à la tête de la FATS, le président Ali Hamlat a entendu des vertes et des pas mûres dû à de nombreux conflits avec les membres de son Bureau fédéral, dont sept sur les huit qui le composent ont sollicité le 14 janvier 2018 son retrait de confiance pour mauvaise gestion. Il fallait probablement s'attendre après qu'Abdelkader Benaï, membre exécutif à la Fédération algérienne de tir sportif, a eu à jeter un pavé dans la mare au cours de son entretien accordé à la Chaîne de télévision Beur TV. Ce dernier avait, rappelons-le, tenu des accusations sur le plateau de télévision, à l'encontre de son président. Selon les acteurs de la pratique en question ces propos sont lourds de conséquences. Abdelkader Benaï, abonde dans ce sens : «Ceci a commencé par le gel des activités sportives et la guerre des chefs». Il a ensuite évoqué les dettes qui s'affichent à 6 milliards et 200 millions de centimes. Devant ces graves révélations, il exhibe des documents. Il cite des déplacements à l'étranger effectués par des ex-membres du Bureau exécutif pour des séjours de loisirs. Il confirme en précisant que la Fédération de tir sportif s'est convertie à une agence de voyage de VIP au profit de ses membres sans la moindre considération à leurs attributions statutaires destinées principalement pour l'utilité publique et l'intérêt général. Les membres de l'Assemblée générale de la FATS, sont convoqués donc en session extraordinaire pour le samedi 6 avril, afin d'installer les commissions statutaires et réglementaires en prévision de l'élection d'un nouveau président et des membres du Bureau fédéral. Dès son installation en 2017 à la tête de la FATS, le président Ali Hamlat a fait face à de nombreux conflits avec les membres de son Bureau fédéral dont sept sur les huit qui le composent ont sollicité le 14 janvier 2018 le retrait de confiance pour «mauvaise gestion». En somme, les cinq fédérations dont le tir sportif et le basketball viennent de remettre en question, ce laisser-aller d'un secteur ô combien révélateur dans les grandes compétitions mondiales. En quelque sorte, la vitrine d'une nation en voie de développement qui se lit à travers sa participation et ses résultats.