La vague de contestation ne se limite pas uniquement au mouvement hebdomadaire organisé dans la ville de Sidi Bel-Abbès, exigeant le départ du système, mais elle se propage aussi dans les communes, où les responsables locaux sont appelés à partir. À Télagh, une commune située à 50 km au sud du chef-lieu de wilaya, le chef de daïra a été fortement contesté par un grand nombre de protestataires, qui exigent son départ. Le mouvement de contestation a même été soutenu par le maire lui-même, qui a rejoint la foule et incitant les protestataires à forcer ledit responsable à quitter son poste. La commune de Sidi Ali Ben Youb a connu le même scénario, lorsqu'un groupe d'opposants, a organisé un sit-in mardi dernier, devant le siège de la daïra, réclamant le départ de son responsable. Les communes de Ben Achiba Chelia, Mustapha Ben Brahim, Aïn Aden et Sfisef, ont connu le même sort, lorsque les protestataires ont revendiqué, pendant la semaine écoulée, leur quota de développement, des postes d'emplois, et l'amélioration de leur mode de vie, des raisons pour lesquelles ils avaient exigé le départ des maires accusés de mauvaise gestion. Dans certaines communes, les contestataires ont cadenassé les sièges des APC, au point de mettre les citoyens dans l'embarras et priver les citoyens de retirer leurs documents. L'APC de Sidi Bel-Abbès, a connu également le même scénario, pendant la semaine écoulée, lorsque les travailleurs contractuels, ont paralysé complètement les services au niveau des annexes, revendiquant leur intégration dans des postes permanents.