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On apprend tout à Sidi Bel Abbès
Informatique, anglais, italien, français…
Publié dans Le Temps d'Algérie le 13 - 03 - 2009

Les 28 écoles privées et publiques spécialisées ouvertes à Sidi Bel Abbès indiquent bien que les Belabbésiens ont adopté une nouvelle habitude culturelle, celle de suivre des cours supplémentaires dans différentes spécialités. On apprend l'espagnol à l'école Cervantès, l'allemand, l'italien et le français dans plusieurs écoles ouvertes à cet effet dans la capitale de la Mekkera. Le plus gros des troupes
est attiré, cependant, par les cours d'informatique prodigués à travers de nombreuses écoles.
Le terme mondialisation commence à faire partie de la terminologie de beaucoup de Belabbésiens qui s'intéressent de plus en plus à l'apprentissage des langues et de l'outil informatique. Pour les jeunes surtout, qui estiment qu'il n'est plus question de s'en priver, bien au contraire.
Dans leur écrasante majorité, ils considèrent qu'apprendre les langues et maîtriser l'outil informatique est une nécessité absolue dans le monde d'aujourd'hui. En particulier pour ceux, ambitieux, qui entendent faire carrière dans leur métier de prédilection. Alors, on se met à jour, on renouvelle ses connaissances et on apprend.
On apprend à tout âge
L'important étant de faire face aux défis du siècle et de la société actuels, de jeunes étudiants, des travailleurs et travailleuses de tous les secteurs s'intéressent de plus en plus à ce type de cours supplémentaires, que ce soit dans le but d'actualiser son CV ou d'enrichir sa culture générale. Les curieux se multiplient de jour en jour et se penchent sur ce genre de formation. Il existe plus de 28 écoles spécialisées et agréées par l'Etat, mais ce nombre semble en deçà des besoins vu le nombre impressionnant de prétendants.
En effet, chaque vendredi matin, chaque lundi et jeudi après-midi, et tous les autres jours de la semaine, vers 16h30, il n'est pas rare de surprendre, à certains endroits de la ville, des dizaines de gens faire le pied de grue devant le lieu où se déroule leur séance de cours supplémentaire payant. Ces cours sont dispensés, pour la plupart, dans des appartements ou des locaux spécialement aménagés par des particuliers, proposés en co-location aux enseignants.
Les cours concernent presque exclusivement l'informatique, les langues étrangères et le management. Selon Samira, licenciée en sciences commerciales et stagiaire dans une banque publique, «les cours particuliers sont aperçus comme étant indispensables pour réussir dans sa carrière».Auparavant dispensés à une échelle beaucoup plus réduite et limitée exclusivement aux élèves du moyen et du secondaire, ils sont aujourd'hui proposés pour toutes les tranches d'âges, sans trop d'exigences.
En fonction de la durée
Les prix fixés dans les écoles, comme l'Emicom, varient en fonction de la durée de la formation. Des cours mensuels, trimestriels, semestriels ou annuels, chaque formation a ses avantages et surtout son tarif. En première année secondaire et en classe de terminale, la durée des cours payants est généralement de 2 heures par semaine. Leur coût varie de 2800 à 4000 DA par mois. Des cours spécifiques sont dispensés à des groupes réduits entre 4000 et 6000 DA par mois.
Une nécessité pour les élèves ?
Les élèves, en particulier ceux des classes d'examen (BEM et bac), sont les premiers concernés. Ils trouvent que les cours particuliers sont une nécessité et qu'il ne s'agit pas d'un «luxe». Cette manière de faire leur permet de pallier leurs insuffisances et de mieux assimiler les cours dispensés en classe. «J'ai du mal à suivre le prof, la classe contient près de 40 élèves, et l`enseignant ne peut pas réserver du temps à chacun de nous», nous explique Malika, élève de terminale.
«Le phénomène des cours particuliers a pris de l'ampleur ces dernières années et devrait davantage interpeller les parents sur la surcharge de travail à laquelle sont soumis leurs enfants», s'interroge Mohamed, père de famille et de trois enfants scolarisés dont l'aîné prépare son baccalauréat. «Il doit rejoindre l`université incha Allah. C'est pour cela que je suis obligé de lui payer les cours supplémentaires», dit-il.
Les élèves du moyen et du primaire n'ont pas échappé à ce phénomène. Yasmina, élève de quatrième année moyenne, nous révèle : «Pour moi, les cours supplémentaires sont nécessaires, car j'ai eu de sérieux problèmes d'assimilation. Je n'arrive pas à comprendre mes leçons, surtout les langues étrangères.»


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