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Le Maroc veut à tout prix impliquer l'Algérie
Contrôle de l'immigration clandestine
Publié dans Le Temps d'Algérie le 19 - 03 - 2014

«L'Algérie constitue une des préoccupations du ministère espagnol de l'Intérieur au sujet du passage incontrôlé» par sa frontière avec le Maroc des immigrés africains déterminés à se rendre à Ceuta et Melilla, écrivait lundi le quotidien El País.
L'idée de renvoyer en Algérie une partie des Africains expulsés de Ceuta et Melilla est marocaine. C'est ce que laisse entendre clairement l'auteur de cet article, Javier Casquero, qui fait observer que «quand le Maroc réclame l'implication des pays voisins, il se réfère fondamentalement à l'Algérie, car les deux pays maghrébins voisins ont un problème majeur d'Etat et de haute tension entre eux depuis la fermeture, en 1994, de leur frontière commune de près de 1600 km».
L'excès de zèle de Rabat
Pour forcer l'Espagne à faire pression sur l'Algérie à cette fin, le Maroc multiplie les opérations de zèle à l'adresse de l'Espagne mais aussi de l'Union européenne. Rabat affirme qu'environ 30 000 Africains se trouvent en Algérie, attendant l'occasion de pénétrer dans le territoire marocain pour tenter de forcer les frontières espagnoles. Le gouvernement marocain réclame également de l'Union européenne «une plus grande implication (matérielle et financière) dans la lutte contre l'immigration illégale, car, soutient-on à Rabat, «le Maroc est le seul dans le continent à procéder à des régularisations de Subsahariens sur son territoire et à collaborer activement avec l'Espagne dans les procédures de réadmission des sans-papiers».
C'est ce message qu'a transmis, lundi à Rabat, le secrétaire d'Etat espagnol à la Sécurité, Francisco Martinez, à son homologue marocain, Charki Draiss.
Les ministres de l'Intérieur du Maroc et de l'Espagne doivent se réunir le 26 mars à Tanger pour tenter d'impulser la procédure des expulsions rapides. C'est cette question prioritaire pour l'Espagne que Jorge Fernández mettra sur la table, comme mesure qui découragera les candidats à l'immigration en Espagne.
Pour lancer ses opérations d'«expulsions à chaud», le gouvernement Rajoy prévoit donc de réformer sa «loi sur les étrangers» fixant les conditions dans lesquelles doivent intervenir les réadmissions immédiates dans les pays d'origine. Il a opté pour cette «solution», critiquée à Bruxelles, car la procédure judiciaire actuelle est jugée complexe et inefficace.
Ces expulsions ne devront plus se faire, comme c'est le cas aujourd´hui, après internement administratif, identification des personnes, de leur pays d'origine et sentence du juge. Le Maroc ne partage pas entièrement cette démarche. Rabat veut que soient impliqués tous les pays d'envoi ou de transit de la migration subsaharienne ou syrienne.
1500 Africains à l'assaut de Melilla
Rien que pour la journée de mardi, 500 d'entre eux ont réussi l'«assaut» (vocable utilisé par Madrid) contre la frontière de barbelés séparant ce préside du territoire marocain. Au moins 1500 Africains avaient profité du brouillard qui sévissait dans la zone pour entrer dans la ville, malgré la mise en alerte permanente du dispositif de sécurité et l'envoi en renfort de 120 agents d'intervention rapide de la police et de la gendarmerie.
Les arrivants auraient été plus nombreux sans l'intervention des forces de sécurité marocaines qui ont contribué à freiner cette pression migratoire sans précédent, par le nombre, qui a tourné à des scènes de violences qui ont fait 33 blessés et 252 arrestations, selon un bilan avancé de source officielle.
L'Espagne ne pouvait pas en attendre tant de son voisin.Le ministre espagnol de l'Intérieur, Jorge Dernandez, a loué cette collaboration estimant que «Rabat s'acquitte de toutes les dispositions de l'accord hispano-marocain de 1992 en matière de lutte contre l'immigration irrégulière, surtout la réadmission des immigrés clandestins qui ont pu pénétrer en territoire espagnol depuis le territoire marocain».
Le «cas de Syriens»
Le gouvernement espagnol veut impliquer davantage de pays de la région, surtout l'Algérie et la Mauritanie, pour des «expulsions à chaud». Une source de ce ministère fait état de «l'énorme pression sur ces deux villes espagnoles», des immigrés clandestins subsahariens mais aussi des Syriens qui parviennent à se rendre dans le nord du Maroc avec l'aide des «maffias». La même préoccupation est exprimée par le gouvernement espagnol concernant la route mauritanienne qui permet aux passeurs de réaliser de «grands bénéfices financiers».
Toutefois, les autorités espagnoles se heurtent au problème délicat des nombreuses familles syriennes qui se trouvent à Ceuta et de Melilla où elles ont pu entrer par la grande porte avec de faux passeports achetés à 900 euros l'unité. «La plupart d'entre elles viennent d'Alger ou de Casablanca avant de se rendre à Oujda», selon des sources policières espagnoles qui précisent que «les Syriens séjournent quelques jours dans cette ville près de la frontière algérienne, le temps de se procurer ce document de voyage avant de se rendre à Nador pour entrer ensuite à Melilla».


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