44 agents de sécurité contractuels, activant au sein des différents chantiers de construction dépendant de l'Office de promotion et de gestion immobilière d'Oran (OPGI) et affectés à Arzew, se sont rassemblés, avant-hier et hier, devant le siège de l'inspection du travail à Arzew, pour dénoncer leur licenciement. Les protestataires ont indiqué qu'ils ont travaillé au sein de cette structure sur la base d'un Contrat à durée déterminée (CDD) de cinq mois et demi, dûment signé par les deux parties (copie en notre possession). Toutefois, ajoutent-ils, après l'échéance de ce contrat de travail allant du 16 avril 2014 au 30 septembre de la même année, les responsables de l'OPGI les ont maintenus à leurs postes durant trois autres mois (octobre-novembre et décembre), et ce, en dehors de toutes conventions de travail, ajoutant dans ce contexte que les fiches de paie remises font foi de ce prolongement d'activité. Croyant que cette prorogation de durée allait aboutir à une régularisation dans le poste. Combien fut grande leur surprise de se voir remerciés à la fin de l'année sans aucun avertissement préalable. A cet effet, une plainte a été déposée, avant-hier lors d'un sit-in pacifique, auprès de l'inspection du travail, dont le reçu du dépôt mentionne que les plaignants seront entendus le 13 du mois en cours dans le cadre d'une action de conciliation. En parallèle, sous la houlette de l'association de l'Union du progrès et de l'épanouissement des jeunes chômeurs d'Arzew, qui a pris en charge les problèmes de ce collectif de travailleurs licenciés, des correspondances ont été adressées au wali, au chef de la daïra d'Arzew et au commissaire principal de la sûreté de daïra, les interpellant, afin d'intervenir pour qu'ils soient maintenus dans leurs postes par des Contrats à durée indéterminée (CDI) «au même titre que leurs collègues de travail d'Oran qui ont été maintenus dans leur postes, alors que seuls ceux d'Arzew sont restés dans une situation de précarité, malgré leur statut de responsables de famille», souligne cette correspondance. Les protestataires concluent en déclarant que ces postes d'emploi leurs ont été attribués sur injonction du wali d'Oran, dans le cadre de l'aide aux jeunes chômeurs de la ville d'Arzew. Il faut rappeler que lors du rassemblement d'hier devant le siège de l'inspection du travail, les contestataires, d'un commun accord, ont décidé de se déplacer niveau de la direction de l'OPGI à Oran, pour exprimer de vive voix leur colère aux responsables de cette structure, en les interpellant, selon leurs déclarations, sur le fait que seulement les agents de sécurité d'Arzew (44 agents) et ceux d'Oued Tlélat et Messerghine (20 agents) ont été remerciés, alors que dans d'autres communes leurs collègues continuent à travailler.