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Quelques détails sur le ciblage de l'Algérie, la Russie et l'Iran
La «guerre du pétrole» dans sa deuxième version
Publié dans Le Temps d'Algérie le 17 - 12 - 2014

Le monde assiste actuellement à ce qui est qualifié par de nombreux observateurs de «guerre du pétrole dans
sa deuxième version». Ces observateurs rappellent «le précédent contre-choc pétrolier provoqué par les Etats-Unis et l'Arabie saoudite fin 1985», comme souligné dans l'éditorial du magazine Afrique-Asie dans son édition de novembre.
Pourquoi l'Arabie saoudite et les monarchies du Golfe ont déclenché cette guerre du pétrole qui risque, aujourd'hui, de bouleverser l'économie mondiale ?
Cette question est posée par de nombreux observateurs qui n'écartent pas l'hypothèse que «la Russie est la première visée par cette guerre». Il suffit de regarder la chute de la monnaie russe, disent-ils.
L'Iran, également, n'est pas épargné par la chute provoquée du prix du baril de pétrole, d'après eux. «Par ricochet, tous les autres pays du Sud producteurs de pétrole sont touchés, dont l'Algérie».
Que doit faire l'Algérie ?
Cette guerre pénalise aussi l'Arabie saoudite et les Etats-Unis, même si l'Arabie saoudite est l'un des pays initiateurs de cette chute du prix du pétrole. «De nombreux producteurs de pétrole de gaz de schiste vont arrêter leur activité», avertissent ces observateurs qui ajoutent que «l'exploration de nouveaux gisements va s'arrêter».
Certains pays consommateurs vont gagner provisoirement, mais épierrement, puisque les Etats importateurs en Occident vont perdre des taxes, comme la France où les taxes sur les hydrocarbures avoisinent les 80%.
La provocation de la chute des prix du baril de pétrole entraînera les mêmes conséquences que celles engendrées par le soutien au terrorisme en Syrie, en Irak et ailleurs : l'internationalisation du terrorisme. Autrement dit, cette chute déstabilisera, si elle se poursuit, l'économie mondiale. Les conséquences pourraient échapper à toute maîtrise.
Les observateurs rappellent que «l'un des objectifs de la guerre contre la Syrie était le projet de gazoduc qatari que Damas n'a pas accepté car son passage par la Syrie vers la Méditerranée allait pénaliser la Russie et l'Algérie». Notre pays se trouve donc dans le tourbillon de cette nouvelle guerre du pétrole, un remake de la sinistre guerre des prix du pétrole déclenchée par le royaume wahhabite en 1985 et qui provoqua dans les principaux pays producteurs, particulièrement ceux du Sud, mais aussi en Union soviétique, une série de secousses sociales sans précédent au seul profit des économies occidentales.
Que s'est-il passé en décembre cette année-là ?
«En complicité avec l'Agence internationale de l'énergie, créée en 1974 à l'initiative d'Henry Kissinger, en réaction au premier choc pétrolier, l'Arabie saoudite commence à brader son pétrole, déclenchant une guerre des prix aux conséquences désastreuses.
C'en est fini de l'éphémère sursaut du roi Fayçal, qui avait osé utiliser, en pleine guerre d'Octobre, l'arme du pétrole pour contraindre les pays occidentaux à ne plus soutenir inconditionnellement l'occupation israélienne des territoires arabes occupés. Il paiera cette audace au prix de sa vie deux ans plus tard.
L'un de ses neveux, le prince Fayçal ben Musad, qui avait fait ses études supérieures aux Etats-Unis, l'assassine le 25 mars 1975 dans son palais. Le roi Fayçal est remplacé par son insignifiant frère Khaled, manipulé par le prince héritier Fahd, qui exerce en fait le vrai pouvoir avant d'accéder au trône à la mort de son frère, en 1982», rappelle le magazine Afrique Asie dans son éditorial.
Avec son intronisation, il décide de cesser la politique de la rupture avec les Etats-Unis décidée par Fayçal. C'est le grand retour au pacte stratégique scellé le 14 février 1945 entre le fondateur du royaume, Abdelaziz ben Saoud, et le président américain Franklin Roosevelt, sur le croiseur USS Quincy, écrit ce média. «Il sera renouvelé en 2005. Selon ce pacte, le royaume wahhabite, en contrepartie de la protection des Etats-Unis, s'en remet inconditionnellement à Washington pour tout ce qui concerne la stratégie pétrolière», d'après Afrique Asie.
C'est dans cette optique que le ministre saoudien du Pétrole, Ahmad Zaki al-Yamani, prend une série de mesures pour, officiellement, augmenter la part des marchés du royaume dans une conjoncture baissière pour casser l'Opep et les grands pays producteurs dont l'Union soviétique, l'Iran et l'Irak.
Les conséquences pour les pays producteurs du Sud, notamment le Nigeria, l'Irak, l'Iran et l'Algérie, sont désastreuses. Tous les plans de développement sont stoppés net et la voie vers des révoltes sociales s'ouvre. La nouvelle «guerre du pétrole» est-elle faite pour, également, favoriser le soulèvement du peuple, en tentant de l'affamer dans des pays ciblés comme l'Algérie, au moment où on assiste à toutes sortes de tentatives d'imposer à notre pays le scénario libyen et syrien ?


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