Pour se rapprocher des universités et des grandes écoles, le groupe ETRHB a organisé jeudi à Alger une rencontre «entreprise-université» à l'Ecole nationale supérieure des travaux publics Cette initiative, saluée par les enseignants et les étudiants, a eu pour double objectif de faire connaître le Groupe et ses projets et de se rapprocher des futurs diplômés pour rechercher les meilleurs ingénieurs et techniciens qui rejoindront l'ETRHB à la fin de leur cursus. En dépit des portes ouvertes organisées au sein de l'école, une rencontre, animée par d'anciens élèves travaillant au groupe, a été consacrée à la présentation du projet de mise à niveau du tronçon de 33 km à Djebahia (Bouira) de l'autoroute est-ouest. Les travaux en cours de réalisation au niveau de ce tronçon ont connu d'importantes difficultés dans leur avancement en raison de multiples problèmes que l'ETRHB a voulu faire connaître aux étudiants. «Ce tronçon a fait couler beaucoup d'encre, car des erreurs ont été commises auparavant sur ce tronçon, obligeant le groupe à faire de grands efforts pour les rattraper», a expliqué le directeur général des travaux routiers à l'ETRHB, Bouaziz Benlalam. En vue de permettre à une moyenne de 70 étudiants d'enrichir leurs connaissances sur les réalisations dans le domaine des travaux publics, une visite technique au niveau du site est prévue aujourd'hui pour expliquer le déroulement des travaux et les contraintes rencontrées. «Nous faisons un travail de titan», a insisté le même responsable. Parallèlement, une convention sera signée entre l'ETRHB et l'ENSTP pour lancer un partenariat entre les deux parties. Benlalam a noté que le rapprochement «entreprise-écoles-universités» concernera dans un proche avenir l'université USTHB, l'Ecole polytechnique d'architecture et d'urbanisme (EPAU), l'école supérieure de l'hydraulique de Blida, notamment. «Le groupe, qui compte plusieurs filiales spécialisées dans divers domaines, notamment le rail, l'hydraulique, l'habitat, l'aménagement des espaces portuaires, a besoin de pérenniser et de capitaliser son expérience à travers la recherche constante de compétences et l'amélioration de ses performances», a-t-il expliqué. L'activité est si variée que «nous avons besoin constamment des ingénieurs des écoles pour maintenir et rendre plus performant le groupe». Quant à l'ENSTP, elle aura besoin de l'Etrhb dans le domaine de la formation, l'encadrement et la recherche. Le directeur des études à l'ENSTP, Boudjemaa Remki, a noté que «l'école encourage ce genre d'initiative. Nous faisons appel à toutes les entreprises du secteur des travaux publics, du bâtiment et de l'hydraulique pour s'associer aux écoles afin de créer des liens concrets entre l'université et les entreprises». A travers un tel rapprochement, les étudiants pourront améliorer leurs connaissances sur le plan pratique car la partie théorique est bien prise en charge au niveau de l'université. A travers ces sorties sur le terrain, les futurs ingénieurs et techniciens seront plus aptes pour rejoindre le monde du travail car ils auront une meilleure idée sur les projets dans le domaine des travaux publics. Pour les chercheurs et les enseignants, il a relevé que le laboratoire de l'école a besoin de nouvelles idées émanant des entreprises appelées à exprimer leurs besoins afin d'améliorer la qualité de leurs travaux.