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Mohamed Aïssa appelle au retour au référent religieux algérien: «Ni ahmadisme, ni chiisme, ni wahhabisme»
Publié dans Le Temps d'Algérie le 11130

«L'Algérie ne veut pas d'une guerre sectaire et ne veut ni de l'ahmadisme, ni du chiisme, ni du wahhabisme.»
Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aïssa, a tenu à rappeler cette sentence hier sur les ondes de la radio nationale pour souligner la nécessité de retourner au référent religieux national pour faire face à l'extrémisme et les dérives sectaires.
L'Algérie visée aujourd'hui par plusieurs courants extrémistes a pourtant, comme l'a encore rappelé Mohamed Aïssa, connu l'Islam depuis des siècles et a cohabité avec les autres religions. «Elle est même, soutient-il, un modèle «dans la modération et le juste milieu». «Les jalons du référent religieux national ont été bafoués par des invasions étrangères», soutient-il insistant sur la nécessité de «re-convaincre les Algériens qu'ils appartiennent à ce riche héritage». Ces rappels de Mohamed Aïssa tombent à pic, puisque l'on assiste ces derniers temps à l'apparition de «sectes» comme celle d'El Ahmadia à Blida et dans d'autres régions dont les adeptes s'adonnent à des rites étrangers à l'Islam «algérien», celui de nos ancêtres, dira Mohamed Aïssa, «qui a toujours été exercé sans instrumentalisation, sans politisation, et qui a toujours été modéré et au service de la société». En plus du wahhabisme des Al Saoud «défendu» par quelques extrémistes algériens, l'on assiste aussi à d'autres incursions pour le moins «étranges». Selon des informations qui circulent sur des sites électroniques, les ambassades des pays musulmans se mettent aussi de la partie. C'est le cas de celle d'Irak qui a publié dernièrement un communiqué par lequel elle a informé que ses services viennent d'ouvrir un bureau pour recevoir les demandes des citoyens algériens désirant se rendre aux lieux saints chiites en Irak. Des instructions ont même été données pour faciliter les procédures de livraison d'autorisation d'entrée aux Algériens, indique-t-on. Mohamed Aïssa le dit autrement en parlant de «tentatives d'invasion et d'intrusion de sectes qui essaient de prendre pied en Algérie». «Ces tentatives ont été détectées dans l'extrême-est et l'extrême-ouest du pays menées par toutes les sectes qui existent dans le Moyen-Orient qui veulent déstabiliser le pays intellectuellement après l'avoir tenté sur le plan sécuritaire», a-t-il précisé avant de marteler : «L'Algérie ne veut pas d'une guerre sectaire, et ne veut ni de l'ahmadisme, ni du chiisme, ni du wahhabisme.» Mieux, il qualifiera ces idéologies de «colonialisme d'un autre niveau».
L'instance de la fetwa opérationnelle en septembre
Pour détourner les Algériens de ces courants étrangers, de leur éviter des «dérives» et de les convaincre de la justesse de l'Islam de leurs aïeux, Mohamed Aïssa dispose de plusieurs solutions dans son escarcelle, entre autres une «une feuille de route» dont la mise en œuvre, avoue-t-il, «est difficile, parce qu'il s'agit de changer des comportements et des visions». «Il s'agit de réformes profondes et d'un effort intellectuel.
C'est pour cela que nous appelons à chaque fois l'élite intellectuelle et savante à participer à ce travail laborieux et civilisationnel très important pour l'Algérie», a-t-il fait savoir. Mohamed Aïssa a évoqué dans le même contexte un des mécanismes qui sont les fers de lance de sa démarche, à savoir la création de Dar El Ifta'a qui sera, a-t-il expliqué, «une académie qui extrapolera tous les savants, les jurisprudents et les exégètes du Saint Coran algériens qui seront en mesure d'orienter la société algérienne pour qu'elle revienne vers son référent religieux national», ajoutant que cet organisme fera office d'un espace de «dialogue et de réflexion». Le ministre a cité également le projet de création d'un observatoire dont la mission consiste à «défendre le référent religieux national des dérives sectaires et l'extrémisme religieux à travers une approche intellectuelle». «Nous œuvrons pour que ce soit le premier observatoire dans le monde arabo-musulman qui siégera, débattra et participera avec les autres institutions de l'Etat à la sécurité intellectuelle de notre pays», a-t-il fait valoir.
Un observatoire, révèle-t-il, «très attendu au niveau international», notamment aux Nations unies, car la création d'un tel observatoire est considéré comme une «approche intelligente» de la part de l'Algérie, du fait que cet instrument pourrait avoir un rôle important dans la lutte contre l'extrémisme. La mise en œuvre de ces deux organismes «devrait avoir lieu lors de la prochaine rentrée sociale», a encore révélé Aïssa qui n'a pas omis de relever que l'Algérie «fait toujours face à la menace de l'extrémisme religieux et les dérives sectaires». Le ministère ne reste pas pour autant les bras croisés, a-t-il laissé entendre, puisqu'il précise que son département collabore avec les services de sécurité pour luter contre ces menaces.


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