Amar Brahmia, le président de la commission de préparation au Comité olympique et sportif algérien, estime que nos jeunes athlètes devant prendre part aux Jeux africains de la jeunesse seront pris en charge d'une manière adéquate. Comment se déroule justement cette préparation ? Elle a débuté et elle se déroule d'une façon parfaite. Nous tenons à ce que ces derniers soient mis dans les meilleures conditions possibles. Mais quand débutera officiellement cette préparation ? Pour plusieurs fédérations, elle a déjà débuté. De l'autre côté, ces regroupements qui sont destinés à maximiser leurs chances de succès, débutent officiellement ce mois de février et se poursuivront jusqu'en juillet 2018. Pour combien d'athlètes selon vous ? Cette opération concernerait les quatre-vingt (80) meilleurs jeunes talents sportifs issus des différentes disciplines inscrites au programme des Jeux africains de la jeunesse qualificatifs aux Jeux olympiques de la jeunesse qui se tiendront à Buenos Aires (Argentine) en 2018. Selon certaines sources le Centre de Souidania serait le plus désigné ? L'hébergement, dans un premier temps s'effectuera au Centre de préparation de Souidania et dans les lycées sportifs d'Alger et Blida. Ces jeunes talents auront la possibilité de poursuivre leurs études dans des établissements scolaires mitoyens, et bénéficier parallèlement d'une préparation sportive de qualité, qui leur permettra d'atteindre les objectifs de performance tracés par notre pays à l'occasion de cette importante manifestation sportive organisée par l'Algérie. L'on parle souvent des Jeux islamiques qui demeurent un objectif majeur pour le Comité olympique et pour le MJS. Pouvez-vous nous donner plus de détails ? Je vous dirai que même la préparation pour les Jeux islamiques a déjà débuté, pour bon nombre de fédérations. En revanche, ces Jeux islamiques, verront la participation de dix-sept (17) disciplines à cette quatrième édition qui se tiendra à Bakou (Azerbaïdjan) du 11 au 22 mai 2017. La délégation algérienne se composera de deux cent dix-neuf (219) athlètes, dont quatre-vingt-et-une (81) filles, et encadrés par quatre-vingt-trois (83) officiels. Les frais de participation per capita sont de cinquante (50) US dollars. S'agissant du transport aérien, il est demandé d'engager des négociations avec Turkish Airlines. Le docteur Djelouat, président de la commission médicale, a été sollicité pour arrêter la composante du staff médical qui accompagnera la délégation. Concernant le chef de mission, ce sera Mme Nouria Benida Merah, qui a été chargée de finaliser le dossier des tenues sportives. Selon certaines informations, un entraîneur national de judo étranger encadrera l'élite nationale. Qu'avez-vous à dire là-dessus ? Une chose certaine : le comité exécutif a donné son accord pour engager, à compter du 1er avril 2017, M. Hitoshi Kubo qui exercera les fonctions d'entraîneur national de judo. Il sera responsable des équipes nationales junior et cadette sous la direction de la Fédération algérienne de judo. D'autres fédérations ont également émis le vœu de recruter des entraîneurs étrangers. Quelle a été la réaction du COA ? Le Comité olympique algérien est là, pour trouver des solutions, ceci a déjà été prouvé. C'est selon la demande des responsables des fédérations que le COA traite les dossiers et donne son accord. Ceci est valable pour toutes les fédérations.
