Tout en qualifiant cette nouvelle acquisition de «saut qualitatif», le premier responsable de l'institution a tenu à souligner «l'autonomie acquise par son institution en matière de maîtrise des TIC». La formation et la certification de formateurs, d'administrateurs et autres techniciens en matière d'utilisations des TIC, constituent les principaux objectifs de cette académie. Ces derniers auront pour missions, entre autres, la mise en place de réseaux informatiques dotés d'outils de sécurisation ainsi que l'élaboration de bases de données permettant une meilleure maîtrise et traitement des informations. C'est du moins ce qu'a expliqué le DG de la DGSN lors de la cérémonie d'inauguration de l'infrastructure. Selon ce même responsable, «la grande masse de formation est destinée aux utilisateurs de l'outil informatique», ajoutant que «cette académie a pour ambition d'assurer la formation d'un personnel qualifié et adapté aux nouvelles exigences des TIC». Conçue pour accueillir les stagiaires de la police qui ont déjà subi une formation dans le domaine des technologies de l'information et de la communication (TIC), comme a indiqué M. Daas Omar, sous-directeur des moyens informatiques à la DGSN, cette académie a été dotée d'un nombre considérable de micros performants. Il sied de préciser, dans ce sens, que la DGSN a déployé 8000 ordinateurs à l'échelle nationale dans le cadre du programme de modernisation et de développement des méthodes de travail dans le secteur de la la police. S'agissant du e-learning, M. Daas a indiqué qu'«une formation à distance est assurée grâce au réseau informatique de la DGSN, pour faire bénéficier le maximum de policiers de cette nouvelle technologie». Avec 130 places pédagogiques, l'académie offre une formation assurée par des ingénieurs «formés et certifiés», devait affirmer le DG, précisant que la certification «se fait dans le cadre des conventions qui ont été passées avec des éditeurs comme Microsoft». Evoquant le volet de la formation, le premier responsable de la police devait indiquer que «cela se fait par spécialité, alors que le niveau de maîtrise est certifié par l'éditeur» et d'ajouter qu'«il s'agit de renforcer le cursus de formation dans les spécialités arrêtées dans ce domaine».
