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Premier Novembre, fête de l'ALN
Publié dans Le Temps d'Algérie le 01 - 11 - 2009

Ce dimanche premier novembre 2009, 55e anniversaire du déclenchement de la guerre de Libération nationale, est et restera l'événement
le plus important avec le 5 juillet – fête de l'indépendance nationale – et un repère fondamental de l'histoire de l'Algérie moderne.
Selon la réglementation en vigueur (1), le premier novembre est la fête légale de l'ALN (Armée de libération nationale), journée fériée, chômée et payée pour les personnels des administrations publiques et privées ainsi que pour les personnels payés à l'heure où à la journée.
Cette loi faut-il le rappeler détermine uniquement le caractère légal et national de cette journée, mais ne précise pas les conditions historiques qui ont présidé à la création de l'ALN et les objectifs qui lui sont assignés.
L'idée même de la création de l'ALN n'y est même pas mentionnée dans la déclaration d'Indépendance du FLN du 1er novembre 1954. Dans l'exposé des motifs de cette déclaration(2) : «Devant cette situation qui risque de devenir irréparable, une équipe de jeunes responsables et militants conscients, ralliant autour d'elle la majorité des éléments encore sains et décidés, a jugé le moment venu de sortir le mouvement national de l'impasse...
Ce sont là, nous pensons, des raisons suffisantes qui font que notre mouvement de rénovation se présente sous l'étiquette de Front de Libération nationale.» Même dans le paragraphe «Moyens de lutte» elle ne souffle aucun mot sur L'ALN mais parle seulement «d'une équipe de jeunes responsables et militants conscients», certainement en faisant référence aux éléments de l'OS qui seront les premiers noyaux de l'ALN. En effet, il y est dit que
«... conformément aux principes révolutionnaires et compte tenu des situations intérieures et extérieures , la continuation de la lutte par tous les moyens jusqu'à la réalisation de notre» but «qui est l'indépendance nationale par : 1)- La restauration de l'Etat algérien souverain démocratique et social dans le cadre des principes islamiques» ; par principes islamiques cela s'entend dans le vaste creuset des principes de la civilisation islamique.
L'année 1953 verra la scission du MTLD (Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques) et l'éclatement total de ses structures organiques, en deux parties foncièrement antagonistes : les partisans de Messali (messalistes) et les partisans du Comité central (centralistes).
C'est le 2e Congrès d'avril 1953 du MTLD, tenu au 2, place de Chartres à Alger qui va précipiter les événements entre les deux clans sans la participation des éléments de l'OS dont la tête pensante est Mohamed Boudiaf qui a réussi à réunir autour de lui la totalité des éléments de l'OS. Mais, c'est l'année 1954 qui est considérée par tous d'année «bénie» pour le peuple algérien. En effet, c'est au cours de cette année, au mois de mars, que 8 membres de l'OS :
Mohamed Boudiaf, Larbi Ben M'hidi, Mourad Didouche, Rabah Bitat, Belkacem Krim, Mohamed Khider, Hocine Aït Ahmed, Ahmed Ben Bella et Mostefa Ben Boulaïd, membre du comité central du MTLD, fondent le CRUA (Comité révolutionnaire d'unité et d'action) et décident l'action armée immédiate, devant l'échec du mouvement national algérien dans son ensemble (tous les partis sans exception).
Mohamed Boudiaf , tête pensante du groupe est désigné le premier responsable du CRUA qui deviendra par la suite le FLN (Front de Libération nationale), organe politique de conception, d'orientation et de coordination de toute la révolution.
Après quelques tentatives effectuées par Boudiaf et Ben Boulaïd pour rapprocher les deux tendances antagonistes, les messalistes et les centralistes, les membres de l'OS tiennent, au mois de juillet 1954, une réunion d'une importance capitale dans le secret le plus absolu et sous la barbe des flics et leurs valets, au clos Salembier à Alger.
Cette réunion, appelée «réunion des 22 historiques» est considérée comme la source fondamentale du déclenchement de la lutte armée le 1er novembre 1954. Elle en constitue l'acte de naissance de l'Etat algérien, usurpé en 1830.
Création de l'ALN : après plusieurs consultations secrètes auprès des membres de l'OS, une réunion restreinte fut tenue le 10 octobre 1954 à Alger sous la présidence de Mohamed Boudiaf, qui a vu la participation de Mostafa Ben Boulaïd, Belkacem Krim, Mourad Didouche Rabah Bitat et Mohamed Larbi Ben M'hidi, qui ont décidé la création d'une armée appelée ALN. La répartition des tâches aux futurs chefs de guerre fut décidée sur une carte Michelin par Boudiaf. Ainsi, l'Algérie fut divisée en 6 zones de commandement, dont les chefs sont :
- Zone I : Aurès Nememchas : Mostefa Ben Boulaïd.
- Zone II : Nord constantinois : Rabah Bitat.
- Zone III : Kabylie : Belkacem Krim.
- Zone IV : Mourad Didouche (qui sera permuté dans la zone II et Rabah Bitat à la zone IV).
- Zone V : Mohamed Larbi Ben M'hidi.
- Zone VI : restée sans titulaire.
Ce n'est qu'après le 1er congrès du FLN tenu le 20 août 1956 que la Zone VI sera pourvue d'un responsable, cette fois ci, chef de wilaya et de non de chef de zone. Ce titulaire de cette wilaya sera Si El Haouès, mort les armes à la main au djebel Thamar (Bou Saâda) avec Si Amirouche en 1959.
La coordination du FLN et de l'ALN sera assurée par Mohamed Boudiaf. A quelques jours du déclenchement de la lutte armée, une dernière réunion des 6 hommes historiques de la révolution fut tenue le 23 octobre 1954 à Saint Eugène, Alger, qui fixent le jour J au 1er Novembre 1954 à 0 heure.
Les 5 chefs de zones quittent les premiers Alger pour rejoindre leurs hommes dans les maquis, mais Mohamed Boudiaf quitte le dernier Alger, pour rejoindre la délégation extérieure du FLN au Caire, composée de Hocine Aït Ahmed, Ahmed Ben Bella et Mohamed Khider. Dès que les premiers coups de feu eurent retenti dans les montagnes de l'Aurès, tout le peuple algérien s'est mis en marche vers son destin tracé le 1er novembre par la glorieuse ALN qui va affronter avec les moyens du bord, les forces de répression de l'une des plus grandes puissances du monde.
Cette fois-ci, aucun algérien n'a peur de cette puissance qui venait de recevoir une raclée au mois de mai 1954 à Diên Biên Phu, sous la direction éclairée du général vietnamien, Giap. En effet, le FLN venait de «jeter la révolution dans la rue et le peuple l'avait accueillie à bras ouverts» (Larbi Ben M'hidi).
Le congrès du FLN tenu le 20 août 1956 à Ifri, dans la vallée de la Soummam, devait expliciter et préciser les principes contenus dans la déclaration d'Indépendance du 1er novembre 1954.
Pour cela, il est bon de rappeler que le congrès de la Soummam fut un succès éclatant et une réussite totale, remportés par la révolution sur le colonialisme français, depuis le déclenchement de la révolution le premier novembre 1954, date qui est considérée à juste titre comme la plus belle victoire remportée sur le colonialisme qui se croyait chez lui, inamovible, invincible sur une terre qu'il a conquise par la force armée en 1830.
Une terre qui ne lui appartenait pas et qui est aujourd'hui libre et indépendante grâce au sacrifice de plus de un million et demi de chouhada. Ce Congrès, rappelle-t- on, devait enrichir l'acte de la «renaissance» de l'Algérie défini par la déclaration du premier novembre 1954, en précisant la doctrine du FLN, et l'approfondir dans le cadre de l'unicité de la nation en marche.
C'est ainsi qu'une «plate-forme d'unité et d'action fut élaborée en déterminant avec précision les objectifs internes et externes de la révolution et fut sanctionnée par la création d'un CNRA (Conseil national de la révolution algérienne) de 34 membres : 17 titulaires et 17 suppléants.
Le CNRA est l'instance suprême, souveraine (ou parlement), chargé de la poursuite de la guerre ou de la paix, d'un CCE de 5 membres (Comité de coordination et d'exécution), une sorte de gouvernement chargé de diriger et de représenter la révolution dans l'intervalle de deux congrès du CNRA. Le pays fut divisé en 6 wilayas à la place des 6 zones créées lors de la réunion du 10 octobre 1954 tenue à Alger sous la présidence de Mohamed Boudiaf président du CRUA.
Maintenant essayons de situer quels sont les moyens matériels et humains utilisés durant 7 ans et demi par les forces militaires françaises d'occupation du pays ? Au début du déclenchement de la guerre de libération nationale, ils n'étaient pas aussi importants.
Ces forces, entre novembre 1954 et novembre 1955, n'étaient pas importantes, voire insignifiantes, juste chargées du maintien de l'ordre public.
Elles sont évaluées entre 100 000 et 120 000 hommes, voire 150 000 à 170 000 hommes tous corps de troupes confondus. Il faudra attendre l'année 1956, pour voir un renforcement considérable du potentiel militaire français en Algérie après le vote des «pouvoir spéciaux» par le Parlement français dont la majorité absolue était détenue à l'époque par les socialistes et les communistes.
C'est ainsi que la France d'alors, dirigée par le gouvernement de Guy Mollet envoya en Algérie 363 000 soldats du contingent pour renforcer les 150 000 soldats envoyés précédemment, ce qui donne 513 000 soldats apposés aux quelques milliers de moudjahidine de l'ALN. A ces forces, surtout terrestres, il faut ajouter les engagés volontaires, les rappelés, les goums (goumiers), les harkis, les maghzen, estimés à 170 000 hommes.
Les forces de police, de gendarmerie, les CRS à 120 000 hommes. Cette force pléthorique chargée d'exécuter un plan d'extermination du peuple algérien, arrêté par la France, est estimée à plus de 803 000 hommes, ce qui était, à l'époque, considérable. Mais la réalité est toute autre. Il a fallu attendre 20 ans après 1954, pour connaître le nombre exact de soldats ayant fait la guerre d'Algérie.
Ce n'est que lors du débat au sénat portant sur la «modification du code des pensions militaires d'invalidité et des victimes de la guerre», pour l'amendement des articles 1er, 2e et 3e, que la vérité est enfin sortie de la bouche du sénateur socialiste Jacques Floch qui devait révéler pour la première fois les chiffres quoique réels mais manipulés du contingent français ayant combattu durant la guerre d'Algérie de 1954 à 1962.
En tant qu'ancien soldat du contingent lui-même, il insiste auprès de ses pairs, que dire l'histoire, c'est assurer le respect dû aux peuples qui se sont opposé, c'est saluer ceux qui ont fait leur devoir de citoyen, ce n'est pas absoudre une politique dont on sait aujourd'hui qu'elle avait tragiquement fait fausse route ; tout en remerciant le président de la République et le Premier ministre , il donne des chiffres édifiants de soldats qui ont combattu en Algérie, disant que «la réalité, la grande réalité, c'est que la fin de l'histoire commune à l'Algérie et à la France depuis 1830, fut une guerre, avec tout son cortège d'honneurs…
La guerre propre n'existe plus : la guerre d'Algérie fut, comme toutes les autres, sale, abominable. Elle a mobilisé près de 1 500 000 militaires de carrière, de rappelés et appelés auxquels s'ajoutèrent 200 000 supplétifs (harkis, goumiers) avec le système de rotation. 4 500 000 de jeunes Français ont fait la guerre d'Algérie, c'est-à-dire un renouvellement par tiers. Il affirme que selon les estimations des historiens, le «FLN aurait mobilisé de 350 000 moudjahid entre 1954 et 1962, soit à peu près 10% des effectifs de l'armée française.
L'écart est énorme ! Quant au nombre de morts, il donne des chiffres en deçà de la réalité des faits tels qu'ils se sont déroulés.
Il cite le chiffre de 23 196 tués dont 6400 soldats du contingent et 60 188 blessés, quant aux pertes civiles algériennes, toujours, selon les historiens, il y aurait 500 000 morts, français y compris.
Sachant que les chiffres qu'il avance ne reflètent pas la réalité, il espère que «l'histoire dira un jour la réalité des chiffres, les archives devront aider les chercheurs à se mettre à l'ouvrage... comme il faudra dire les massacres, les disparitions après le cessez-le-feu de 1962». Allusion faite aux prétendus massacres de harkis, alors qu'il ne souffle mot sur les massacres d'Algériens, commis par l'OAS et de son plan de terre brûlée.
L'encadrement des forces de répression françaises (4) :
De toutes les guerres menées par la France dans son «empire colonial», la guerre d'Algérie avait mobilisé un grand nombre d'officiers, aussi important que durant la Seconde Guerre mondiale.
Dans l'ouvrage L'Algérie en guerre, on recense 60 généreux, 700 colonels, 1500 commandants opposés à une poignée de dirigeants de l'ALN dont les plus gradés sont le plus souvent d'anciens sous-officiers de la Seconde Guerre mondiale ou de la guerre d'Indochine. L'ALN était encadrée par une poignée d'officiers formés sur le tas. De 1954 à 1962, chaque wilaya a été commandée par 5 à 6 colonels en moyenne, ce qui donne une cinquantaine de colonels, y compris ceux qui étaient basés en Tunisie et au Maroc.
Ce sont ces hommes-là qui ont vaincu les forces de répression de la 4e puissance mondiale, armée par un matériel impressionnant fourni par l'Otan. C'est grâce à eux, aux moudjahidine, aux chouhada de l'ALN et aux fidaïyine, avec l'adhésion totale du peuple, avec un sacrifice de plus de 1 million et demi de morts que l'Algérie a été libérée du colonialisme français.
Aujourd'hui, il est temps d'écrire l'histoire de la Guerre de Libération nationale avec le concours des quelques libérateurs du pays encore en vie. Dans peu temps, cette catégorie d'hommes exceptionnels, qui ont réhabilité la nation et l'Etat, auront disparu dans l'oubli et l'ignorance des renégats qui glorifient déjà un révisionnisme outrancier, en sous-estimant le rôle et les sacrifices consentis par la glorieuse ALN, dont l'Algérie fête son 55e anniversaire.
Aujourd'hui, l'Etat restauré, la territoire libéré, le peuple libre et indépendant, il ne sera plus permis après ce 55e anniversaire d'attenter à la dignité des chouhada et des moudjahidine encore en vie et en voie de disparition. Il faudra faire attention, «les mises en garde du ministre des Moudjahidine, Mohamed Chérif Abbas, à El Taref, lors de l'inauguration de la maison de repos des moudjahidine suffisent dorénavant à dissuader tout calomnieux dénigreur : «Il n'y a pas de faux moudjahidine sur la base d'un contrôle des dossiers matrice.»
Par le professeur A. Fares *
*Politologue, juriste de formation
(1) Loi n°63-321 du 31 août 1963, modifiée et complétée, fixant la liste des fêtes nationales et la loi n°99-07 du 19 dhoul el hidja 1419 correspondant au 5 avril 1999 relative au moudjahid et au chahid, notamment son article 60 qui fixe les fêtes nationales, les journées historiques et les événements commémoratifs de la guerre de Libération nationale.
(2) La déclaration d'indépendance du 1er novembre 1954 précise-t-on a été rédigée par Ben M'hidi, Didouche et dont la première mouture a été rédigée par Mohamed Boudiaf sur un cahier de classe et dont le tirage a été réalisé à Ighil Imoula (Tizi Ouzou).
(3) Proposition de loi - Sénat - session ordinaire de 1998-1999 - annexe au procès-verbal de la séance du 10 juin 1999, relative à la substitution de l'expression «aux opérations effectuées en Afrique du Nord» par l'expression «à la guerre d'Algérie et aux combats en Tunisie et au Maroc».
(4) L'Algérie en guerre de Mohamed Teguia Ed OPU.
(5) Selon les statistiques provisoires du recensement effectué par les kasmas du FLN en 1975, le nombre de morts et de blessés est édifiant.
Cela donne froid au dos : 500 000 veuves de chouhada (ce qui veut dire 500 000 morts, chahids),
4 500 000 enfants de chouhada, 382 000 ascendants (pères et mères), 943 000 civils tués ou disparus, 4500 à ce jour victimes des mines antipersonnel, 1213 villages et déchras détruits. La liste est longue
(documents confidentiels, fichier central du parti).


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